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Images de villages : Commune de Touvois 26 [27780]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W128 ; Touvois 26 ; 26.11.2004, interview de Joseph Fleury, école, conscrits, guerre 39-45. Prises de vues de diapositives filmées de la collection Roland Audoire. Durée 40’33’’. .DVDCAM. 604VM0165

De 00.00.00.00 à interview de Joseph Fleury.
Il est allé à l’école à Touvois à 7 ans. La classe était séparée par une cloison, et il y avait les petits et les grands de chaque côté. Les demoiselles de la Chevalerie faisaient école. L’abbé David a été mobilisé en 14-18 (grade de capitaine). Il allait à l’école à pied avec de gros sabots avec des clous en dessous. Le dimanche, il portait des chaussures pour aller à la messe. Les propriétaires demandaient si on pratiquait avant de vous engager.
Il faisait des bêtises avec son frère en s’en allant à l’école, il faisait le renard, des cabanes, l’école buissonnière (le lendemain, on avait une gifle avec l’abbé David). Le soir, il fallait aller chercher le paquet de tabac pour un voisin. On venait de l’école par les chemins et il y avait des pommiers. Il enlevait la peau des pommiers mais un jour le régisseur du propriétaire l’a vu et la dit à son père. Un soir, ils ont coupés des choux au bout d’un champ pour s’amuser.
Il avait un autre frère né en 1911 et une sœur la plus jeune née en 1913, Marguerite Fleury (son mari est mort des suites de la guerre).
Son père n’a pas été mobilisé car il avait 4 enfants. Il y avait des commis à la ferme.
Ses parents ont occupés la même ferme de 1917 à 1927, puis ils ont pris une nouvelle ferme à la Barasillière en 1918. Son frère est parti au régiment au 9eme zouave en Algérie pendant 16 mois, ensuite lui est parti à Courbevoie dans le 5eme régiment d’infanterie pendant 1 an, classe 30). Il s’est marié à 25 ans ; sa femme était couturière et il s’est installé à Saint Etienne des Bois. Il a été mobilisé le 6 septembre 1939 à Coulommiers (pendant 8 jours) puis dans les Ardennes où il était vaguemestre avec un vélo et faisait 10 km par jour (même par temps de neige). Le courrier revenait en fourgon avec colis.
Sa femme tenait une ferme de 10 hectares et demandait des ouvriers. Elle n’a pas continué son travail de couturière. Elle faisait travailler des vaches qui donnaient peu de lait.
Blague, « quel est l’animal qui gronde ? La fourmi car four à micro ondes.

Conscrits ; la veille les conscrits avaient des drapeaux, le dimanche on sortait en chantant dans les rues du bourg. On passait le conseil de révision à 20 ans.
La guerre ; il est allé à Niort, puis il est monté sur la ligne entre Montmirial et Cézanne, à Romilly sur seine. Il a croisé des réfugiés, a trouvé un vélo. Il passe à sens à la gare (tabacs de l’armée arrivait là). Il est reparti et a repris la route de Sens à Châteauroux, puis ils ont laissé les vélos en dehors de la caserne, pour se faire couper les chevaux, et çà la sortie on leur avait volé les vélos puis il est allé à pied à Châteauroux (on couchait dans la filature). Un vieux commandant les rassemble, « les allemands arrivent, il faudra les regarder en face ». Ils partent pour Joigny à pied avec leurs fusils. Certains s’étaient habillés en civil. Ils passent un pont et une bomme est tombée dessus ensuite. Un car s’arrête et il est bondé, ils montent sur le toit. A Niort les allemands étaient déjà là. Ils sont allés à la caserne où ils ont été nourris pendant 8 jours. Tous les matins, les sénégalais partaient. Il est parti le 24 juin 1940 de Niort. A 4h30 le réveil, à 7 heures le départ pour le rassemblement, en route vers la zone libre, 100 km vers Pressac (Vienne). Il a appris à pêcher avec un hameçon des carpes dans un étang. A côté, il y avait une ferme qui avait donné un poêle et du beurre. Ils sont restés là jusqu’à la démobilisation à Confolens (Nord) a reçu une fiche de démobilisation et 300 francs pour faire le voyage. Son père est venu le chercher en Vendée avec la voiture à cheval.

Chanson : 00.29.41.00, « il l’existe rien entre nous… « Tout est permis quand on rêve » (de Georges Guétary.

A partir de 00.31.34.18 à 00.40.33.13 : photographie de char décoré tiré par un tracteur en 1975_76 collection Roland Audoire, diapositives filmées.


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