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Images de villages : Commune de Touvois 28 [27782]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W130 ; Touvois 28 ; 2.12.2004, interview des élèves de l’école publique, enseignant Patrick Trellu, Yves et Odile Lorteau, Fernand Bessonet. La vie des écoliers, prises de vues de cahiers et de livres. Durée 39’38’’. .DVDCAM. 604VM0167

De 00.00.00.00 à élèves de l’école publique, professeur Patrick Trellu avec Yves et Odile Lorteau, Fernand Besonet.
Pendant la guerre 39-45, il n’y avait pas de maternelle. Odiel Lorteau a été institutrice (épouse d’Yves Lorteau) a 65 ans. Yves Lorteau a été à l’école ici.
Fernand Bessonnet est né à Falleron et il est allé à l’école publique à La Samelaille.

Odile Lorteau : elle est allée à l’asile en 1941 chez les Bonnes sœurs. Elle née le 6 septembre 1939, et son père était parti à la guerre. Ensuite, elle est allée à l’école publique au CEP.

Yves Lorteau a été dans cette école de 1944 à 1951-1952 jusqu’à ses 11 ans. Ensuite, il est allé au collège à Nantes en tant qu’interne en 6eme. Le préau n’a pas changé.


Fernand Bessonet a eu son certificat d’études en 1938. Il entre à l’école à Falleron en 1931 à l’école publique près de son village. Il allait à pied avec ses sabots à l’école.
Dans son village, il y avait un maçon, un sabotier. Le fait qu’il aille à l’école publique était toléré par le propriétaire jusqu’à ses 7 ans.

Mme Rochechausse institutrice pendant la guerre était réfugiée. Il y avait la classe de M. Constant et de M. Mazoberg et une seule classe. Il y avait peu d’élèves, une vingtaine (Yves Lorteau) pour aller au certificat d’études.

Odile Lorteau était à Legé dans une école publique de filles (cela était mal vu d’aller à l’école publique). Les élèves étaient installés par 5 ou 6 sur la même table. A l’asile, il y avait des gradins mais pas de table. Les petits étaient en bas. Au cours préparatoire, il y avait 6 élèves par table avec un blanc lié à la table, un encrier.

Fernand Bessonet avait un banc et une table pour deux avec un tiroir en dessous ou un pupitre avec un encrier.

A Touvois, les filles étaient avec les garçons. A Legé, même à l’asile, les filles n’étaient mélangées aux garçons. A Falleron, il y avait les cours pour les filles et d’autres pour les garçons. Le maître avait une relation d’autorité sur les élèves. On ne discutait pas avec le maître même pas à la récréation. Il y avait le respect du maître qui étaient parfois méchants, tapaient sur les mains, donnait des gifles (pendant les dictées).

A Falleron, Fernand Bessonet avait peur de son instituteur ; ils n’avaient pas le droit de courir dans la cour et d’aller sur les pelouses, de crier autrement on avait une punition et on désherbait son jardin. Le soir on s’en allait à 16 heures, en prenant son vélo. Le midi on apportait du beurre, des choux, des poireaux aux maîtres. Certains étaient mieux vus car les professeurs étaient peu payés.

Les matières étudiées : français, mathématiques, lecture, écriture, compter, chanter, science, éducation civique.

Il fallait bien écrire à la plume. Une morale était écrite au tableau et la phrase était écrite sur le cahier. Il ne fallait pas faire de « barbeaux » c’est-à-dire de tâche avec l’encre. On était puni quand on faisait une tâche (on avait le cahier dans le dos pendant la récréation). Le jeudi il n’y avait pas d’école. Le samedi, il y avait de l’école toute la journée.
L’instituteur de Fernand Bessonet habitait à La Limouzinière et était aussi viticulteur. Il a été faire les vendanges chez lui. Il avait une B14 avant la guerre. En 1938, il a acheté une voiture Peugeot chez Burgeaud qui a été réquisitionnée par les allemands, ensuite il a acheté une 209 Peugeot. Pendant la guerre, il avait un vélo faisait par jour 22 kilomètres pour venir à l’école.
Les devoirs : leçons, tables de multiplication, histoire, géographie, pas de devoirs écrits. On faisait beaucoup appel à sa mémoire (on apprenait par cœur).
On ne parlait pas en même temps que l’instituteur. Les punitions étaient sévères. On faisait parfois l’école buissonnière pendant une journée en se promenant dans les champs. On était puni par le maître et par les parents.

Le matériel : un plumier, un porte-plume (acheté à Lourdes et Lisieux pour certains) avec une loupe au bout), plumes de diverses formes, craies, ardoise, crayon d’ardoise, éponge pour effacer ou un chiffon, un cartable parfois une musette avec de la nourriture. Les livres ne nous appartenaient pas. L’encre était fournie par l’école.

Odile Lorteau a débuté son métier d’institutrice en 1959 ; elle a passé son certificat d’études à 14 ans. Elle était à Trans sur Erdre jusqu’en 1970. Il y avait aussi un grand tableau noir. On avait des classements. Les premiers avaient des récompenses. Les premiers avaient des récompenses, les derniers s’en moquaient. On avait des bons points, des images. Les derniers étaient mis au fond de la classe. A l’école privée, on avait une médaille pour les premiers avec un ruban que l’on portait pendant 15 jours.
Les maîtres tapaient sur les doigts avec une règle en bois, tiraient les oreilles, tournait la joue.

Fernand Bessonet ; son instituteur voulait que ses élèves soient reçus au certificat d’études. Tous ceux qu’il présentait au certificat l’avaient, ce qui était une grande fierté pour lui. Il ; s’occupait plus des gens qui passaient le certificat d’études que des autres et ceux qui entraient en 6eme.

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