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Congrès du Lions Club à Casablanca [13190]

1963 précisément | Albert WEBER

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Film amateur
    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 00:11:00
    • Coloration
    • Couleur
    • Format durée
    • CM - Court métrage
    • Format original
    • Film 16 mm
    • Son
    • Muet
(Couleur) Départ pour Alger, des personnes avancent, dos à la caméra, en direction des portes 5 et 6 d’un aéroport. Elles transportent des bagages. Elles se dirigent vers un avion d’Air Algérie sur le tarmac, « F-BELC ». Debout tout le long des marches de la passerelle menant à la porte de l’avion, elles prennent la pose. Gros plan sur l’intérieur de la porte ouverte : quatre fanions.
Plan aérien depuis le hublot, survol d’une ville.
Les passagers débarquent de l’avion en souriant. Plan serré sur le toit de l’aéroport de Fez « FES-SAIS », inscrit également en arabe.
Descente d’un avion Royal Air Maroc, trois hommes en costumes et une femme descendent de la passerelle. Plan large de l’avion et de l’aéroport en fond.
Vue de la ville depuis les hauteurs, au premier plan un grand parc. Une vieille bâtisse en pierre perchée. Plans rapprochés de la ville et du bâtiment.
Plan serré de l’entrée d’une ville, une porte taillée dans une haute muraille de pierre à côté d’une tour à créneaux. Inscription « Palais Jamai ». Rue passante, des français et des algériens, un homme sur un âne. Vue en contre-plongée d’un minaret. Vue de la ville depuis un toit. Une place ouverte au milieu de bâtiments à carrelage bleu, une fontaine au centre. Visite de la médina, présentation de détails architecturaux. Porte de la médina.
Envol et arrivée à Casablanca. Plan aérien depuis un avion, vue de la ville. Réception du lions Club, des personnes se distribuent des paquets. Banderole « Congrès des Lions Club d’Afrique du Nord – 10 et 11 mai 1963 ». Au-dessus d’une rue, banderole « Bienvenue aux Lions d’Afrique du Nord ». La caméra va de haut en bas sur un bâtiment indiquant « Marhaba » : l’Hôtel Marhaba. Vues des rues, de très hauts immeubles.
À l’intérieur, des hommes sont assis devant un pupitre, derrière les drapeaux d Maroc et de l’Algérie sont étendus. Le samedi, en présence du président Ben-Kiran, du président Toury Club Larbi-Lamrani Cour fleurie à l’intérieur de l’hôtel. Réception à la préfecture : vue en plongée d’une tablée en rond. Les personnes se servent dans un plat au centre de la table. Plan large des convives.
Visite de la foire internationale. Plans embarqués dans une voiture.
Envol de Casablanca pour Marrackech, plans du tarmac et du cockpit. Vues aériennes de plaines et de la ville.
Arrivée à l’aéroport, les passagers descendent du « F-BELC ». Plans larges de palmiers. Réception au Mahmounia. Place très fleurie, nombreuses tables et chaises. Vue d’un minaret au loin. Des vendeurs itinérants. Vue d’une mosquée et d’habitants, d’une calèche. Des femmes voilées intégralement en vélo. Un marché, des tapis accrochés aux murs, foule nombreuse. Visite du marché, plans fixes. Un homme tient un singe en laisse. Plan large de la foule, retour des vendeurs itinérants.
Les hommes en costumes se serrent la main d’un air enjoué pour se dire au revoir, envol pour Marrackech vers Alger pour le retour.
Albert Weber, un cinéaste amateur sur tous les fronts.

Albert Weber (1905 - 1992) est né à Thann, dans le Sud de l’Alsace. Il suit des études de médecine et s’oriente vers la chirurgie-dentaire. En 1925, il incorpore les services de santé de l’armée à Lyon, avant d’être envoyé à Beyrouth l’année suivante. En 1936, il part pour l’Algérie dans le cadre d’un nouvel engagement auprès de l’Armée française, notamment pour l’Hôpital de Laghouat. Plus précisément, il est conventionné par l’Armée pour des missions médicales dans le M’Zab. Il s’agit d’une région berbérophone au nord du Sahara algérien, à environ 400 km d’Alger, traversée par un oued (fleuve) éponyme, d’une superficie d’environ 8000 km2 et de près de 200 000 habitants environ, dont la ville principale est Ghardaïa. C’est là qu’il commence à filmer en amateur et rencontre également sa future épouse, Andrée, institutrice d’origine bretonne.

Durant les vingt-six années passées en Algérie, Albert Weber filme énormément, la région lui servant en quelque sorte de laboratoire pour apprendre et se perfectionner. Il utilise d’abord le 9,5 mm noir et blanc, par la suite il s’adapte aux nouveautés sur le marché de l’audiovisuel amateur. En 1942, il change son format de film au profit du 16mm, d’abord noir et blanc puis en couleur. Grâce à sa caméra, Albert Weber se place, dans la région de Laghouat, au sud de l’Algérie, comme une véritable figure du cinéma amateur. Par ses films, nous pouvons aisément connaître sa vie et ses engagements car il filme dès qu’il en a l’occasion. Ainsi, il tourne un peu sur tous les fronts, de l’armée aux cultures sahariennes vues par un œil européen en passant par la médecine, l’urbanisme ou encore ses engagements associatifs.

Certains films ont également été utilisés pour financer des œuvres caritatives, telles que la Croix-Rouge ou l’Association des Amis du Sahara, et d’autres récompensés, comme par exemple Images Sahariennes (1949), premier prix de cinéma amateur, ainsi que Missions Ophtalmologiques la même année. Dans les années cinquante, Danses du Sud est primé à un festival d'Alger. Étrangement, Albert Weber ne filme pas ce qui pourrait se rapporter directement à la guerre d’Algérie, qui est un peu moins présente dans le sud de l’Algérie, alors que de nombreuses images sont tournées au cœur de défilés militaires, dont un quelques mois après l’indépendance.

Dès 1963, quelques mois après l’indépendance, Albert Weber et sa femme sont contraints de quitter l’Algérie, comme de nombreux Français. Ils s’installent tous les deux en Bretagne, à Pontrieux dans les Cotes-d’Armor. Albert Weber continue de tourner des films, en Bretagne et ailleurs en France, notamment en Alsace, sa terre natale. Durant les dernières années de sa vie, il s’engage un peu plus dans la commune. Il siège au Conseil municipal de Pontrieux dès 1965 et est élu maire divers gauche entre 1971 et 1983. Il y vit jusqu’à sa mort et la petite ville se retrouve au cœur d’un certain nombre de films, comme Laghouat l’était lorsqu’il vivait en Algérie. En 1984, il range définitivement sa caméra après le carnaval de Pontrieux, ville où il décède en 1992.

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