• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Croisière Jeanne d'Arc 1969-1970 partie 1 [37071]

Film amateur

Ce film n'est pas disponible. Pour plus d'informations, contactez-nous.

Pierre Desmons (21 décembre 1950 - ) est né à la citadelle de Djidjelli (Algérie) où son père Michel Desmons (1923-2008) était alors lieutenant affecté au 2ème régiment des parachutistes. Son père sera prisonnier à Dien Bien Phu et deviendra colonel. Sa mère, Cécile Ricard est la fille d’un cafetier et boulanger d’Oran, cousin de l’inventeur de l’anisette Ricard à Marseille et de Joséphine Aznar (d’origine italienne et espagnole). Ses parents se marient en 1943 et auront six enfants.
La famille suit ainsi les mutations du père de famille : en 1954 à Philippeville (Constantinois), en 1957 à Alger-Plage, en 1958 à Maison Carrée à Alger, en 1961 à Pau, 1en 967 à Bordeaux…
En avril 1961, la famille monte sur le paquebot « Ville d‘Alger » pour Port-Vendres où ils font partis des rapatriés. Cette rencontre avec la mer l’enthousiasme, malgré la situation.
Son père, qui pratiquait déjà la pêche sous-marine a contribué à ce premier rapport avec la mer.
Pierre Desmons est scout à Pau (paroisse Sainte Bernadette) avec son école de la débrouille, et pratique l’orientation, la pêche à la truite, la spéléologie et l’adaptation au monde.

1963 est une année importante. Son frère Didier s’engage ans la Marine nationale en tant que mécanicien sur le porte-hélicoptère « La résolue » (qui devient en 1964 « La Jeanne d’Arc), il se prend alors à rêver de pouvoir suivre le même chemin. Cette année-là, il rentre dans un lycée technique le CET de Gelos et se forme à la serrurerie. Mais il souhaite déjà être marin.

Pierre Desmons est aussi un sportif accompli, faisant de la natation, de l’athlétisme, du hand-ball, du rugby, de la course (sprint 60m, 4X6m en minime puis en cadet, le 110m haie), du ski, du judo.

En 1967, il s’engage dans la Marine nationale pour trois ans après son obtention de son CAP serrurerie.
Incorporé le 25 janvier 1968, il fait ses classes à Hourtin en Gironde avec une spécialité de mécanicien Marine (obtenue à Saint-Mandrier-sur-mer en avril 1968 à l’École nationale des mécaniciens de la Flotte).

Il embarque le 1er juillet 1968 sur l’escorteur rapide B.L.M Dupetit-Thouars où il est désigné comme quartier-maître mécanicien pour la maintenance du fonctionnement du groupe principal de propulsion.
Le 22 décembre 1968, il embarque sur la « Jeanne d’Arc » au service du collecteur pompe et responsable du bouilleur de la chaudière (chargé de transformer l’eau de mer en eau douce). C’est alors le début d’un périple de 80.000 kilomètres :
- Une escale à Dakar (Sénégal) du 29 octobre au 4 décembre 1968 avec la chasse-sous-marine sur l’île de Gorée où il effectue sa première plongée,
- Un départ le 5 décembre vers les Caraïbes, à Curaçao dans les Antilles néerlandaises,
- L’entrée dans le canal de Panama le 21 décembre 1968 (deux jours de traversées),
- L’Océan Pacifique et le passage de la Ligne de l’Équateur le 23 décembre 1968 avec la remise d’un diplôme,
- Le 30 décembre 1968, arrivée à Valparaiso au Chili avec la prise du funiculaire et sa vision sur la baie, le nouvel an, les déplacements en calèche, la station balnéaire de Vigna del Ma, une réception à l’ambassade de France par l’ambassadeur Marcel Duval,
- L’île de Pâques du 13 janvier au 2 février 1969,
- L’atoll de Mururoa le 19 février 1969 après un tir nucléaire,
- Papeete et son accueil traditionnel des danses de vahinés et des fleurs de tiaré,
- Le mouillage dans la baie de Bora-Bora,
- Honolulu le 14 février 1969 avec ses immeubles gigantesques et la visite de la plage de Waikiki,
- La Californie le 27 février, un accostage à Long Beach (port de Los Angeles), avec une excursion à Las Vegas, à Disneyland,
- Le 6 mars 1969, le départ pour Balboa et le passage du canal de Panama du 17 au 20 mars 1969, avec l’action des remorquages des tracteurs sur rails,
- La sortie à Gaveston du 20 mars au 2 avril 1969 après le port de Houston, les découvertes des gratte-ciels, des puits de pétrole du Texas, des autoroutes avec plusieurs voies mais avec une vitesse de 60 milles à l’heure,
- Les Antilles Françaises avec le passage à Marie-Galante le 11 et 12 avril 1969, l’escale aux Saintes du 12 au 14 avril 1969 avec la natation parmi les raies Manta,
- L’accostage à Fort de France (Martinique) le 16 avril 1969,
- Reprise de la mer le 23 avril 1969,
- Du 2 au 8 mai, escale à Santa-Cruz de Ténérife aux îles Canaries,
- Escale à Naples, du 14 au 21 mai 1969, avec une excursion à Rome,
- Retour à Brest le 30 mai 1969.

En 1969, il effectue une formation de pompier suivie d'une seconde campagne sur la Jeanne d’Arc. C’est lors de cette campagne qu’il rencontre Rock Pescadere, cinéaste, qui lui apprend le maniement de la caméra Super 8. Rock Pescadere est également un plongeur aguerri qui travaille ensuite à l’ORTF, découvre l’épave de la Méduse au large de la Mauritanie et réalise des films sous-marins.

Le 5 novembre 1969, c’est le départ de La Jeanne d’Arc pour un nouveau périple :
- Du 11 au 17 novembre 1969 à Dakar (Sénégal), visite la Médina et l’île de Gorée,
- Du 21 au 25 novembre 1969, escale à Abidjan (Côte d’Ivoire), avec un séjour dans un hôtel de luxe, une balade en brousse avec une Land Rover. C’est pendant cette escale qu’il oublie son appareil photographique, il ne reste donc que les films de cette escale (les films sont expédiés en France chez Kodak pour développement)
- À partie du 29 novembre 1969, escale à la pointe Noire au Congo,
- Une escale à Durban (Afrique du Sud), où 30 hommes de l’équipage sur 500 doivent rester à bord à cause de la ségrégation raciale de l’apartheid, leur interdisant d'aller à terre,
- Le 24 juin 1969, c’est le retour à Brest après avoir parcouru 80.000 km.

Le 25 janvier 1970, il est démobilisé en tant que quartier-maître chef. Il devient successivement monteur en charpente métallique (Société Martin) à Rezé-Les-Nantes, soudeur à la raffinerie de Donges (pratiquant l’oxycoupage), et il participe à la construction du nouveau port de La Noéveillard à Pornic.

Il se marie le 7 aout 1971 avec Pierrette Dubois. C’est alors une nouvelle époque qui débute avec la création d’une entreprise de commerçants ambulants de vêtements sur les marchés (Pontchâteau, Cholet, Le Mans, Vannes, Nantes…) et lors de grandes braderies (Nantes, Bordeaux, Moulins, Aubenas, Saint-Brieuc).
Par la suite, en 1975, le couple ouvre une boutique à Challans avec un autre couple, « Rose et Pierrette », créant également la marque "CMD". Pierre Desmons s’occupe de la comptabilité et des marchés avec son épouse qui tient également le magasin. Un second magasin s’ouvre en 1975 place Aristide Briant à Challans « La Jeannerie ».
C’est pendant cette période qu’il devient secrétaire général du syndicat départemental puis régional de l’activité de marchand ambulant en 1977.
En 1980, le couple transforme le magasin « La Jeannerie » à Challans en le renommant « Prestige » (avec un logo dessiné par Hubert Pacteau).

Depuis toujours, Pierre Desmons aime découvrir de nouveaux pays. Dès 1976, le couple organise des voyages à l’étranger (Kenya, Espagne, Maroc, Mexique, Sénégal, Guadeloupe, îles Canaries, Portugal, Tunisie, Turquie, Martinique, Égypte, Sri-Lanka, Irlande, Réunion, Grèce, Guadeloupe, île de Malte, Crête, Madère, Bali, Antilles).

Pierre Desmons est également un sportif accompli. Entre 1976 et 1977, il pratique l’équitation sur son trotteur. Mais c’est certainement la plongée qui reste sa pratique préférée alliant l’indépendance, les contacts humains, la mer et les voyages (plongée au Mexique, en Guadeloupe, aux Antilles).

En septembre 1980, il s’inscrit au club de plongée de Saint Gilles Croix de Vie, passe en 1984 son brevet de monitorat de plongée et son brevet d’état d’éducateur sportif en 1984. En 1985, il devient moniteur fédéral de plongée et s’installe l’été sur l’île d’Yeu à Port Joinville sur la base de l’ancienne glacière (école qui déménage en 1998 dans les locaux du lycée). C’est pendant cette période qu’il côtoie André Laban, spécialisé dans la peinture sous l’eau. Pendant l’été 1998, il devient directeur du club de plongée « Vendée Plongée » et directeur de la base de Saint Gilles Croix de Vie.

En 1985, il intègre l’entreprise "Cuisine Plus" à La Roche-sur-Yon en tant que vendeur puis directeur d’un magasin à Challans.
De 1993 à 1995, il vend des billards pour la société "ADL".
En 1995, il est commercial chez "Arc en ciel promotion", société bordelaise installée à Saint-Philibert-de-Grandlieu, spécialisée dans les produits de bâtiments, de traitement d’isolation.
En 1998 à 2014, il devient responsable commercial dans la société "SAITEC", puis ingénieur commercial en se formant à la chimie, dans la plasturgie et dans la fabrication de mousse de polyuréthane. Il travaille dans le secteur des pièces moulées et de l’antipollution, collabore avec l’entreprise "Bénéteau", développe le département de l’anti-pollution d’hydrocarbures en milieu maritime (notamment le Disorb en collaboration avec Total). Il pratique alors aussi la géoplastie (moule pour sculpture) avec son ami Hubert Pacteau.

Il s’adonne aussi au football (équipe de Saint-Etienne du Bois), il pratique le billard et initie son fils Sébastien. Il sera fondateur et président d’un club régional « Le Bocage ».
Pierre Desmons a fait peu de photographies même s’il a fait parti du Photo Club de Challans où il a appris à développer des clichés.

Il organise et participe à des journées promotionnelles de la plongée en collaboration avec l’équipe de Cousteau et plongera à l’île d’Yeu avec Philippe Laban, plongeur de la Calipso et photographe qui réalise des tableaux sous l’eau.

Il fait l’acquisition de sa caméra de format Super 8 de marque Canon à Panama. La pellicule était achetée aux escales et envoyée à développer en France chez Kodak. Ensuite, il a filmé avec un camescope sous l’eau. Ces films sont pour lui comme des souvenirs.

Il pratique encore à 72 ans la plongée sous-marine et comptabilise aujourd’hui plus de dix mille plongées.
Esprit indépendant et curieux, Pierre Desmons a toujours eu un intérêt pour la technique, la mer, la plongée sous-marine et sa famille.


La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam