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Déjà le sang de mai ensemençait novembre [10594]

Film professionnel

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Documentaire retraçant l'histoire de l'Algérie.
Descriptif assez bien documenté (gravures, dessins, peintures) de la période pré-coloniale.
Interviews de : M. Kateb Yacine, M. M'Hamed Issiakem, M. Mohamed Kouali, M. Boudjema Kareche, M. Roland Bacri & le jeune Ismet. Mme Messaouda, Mme Germaine Tillion. L'interview de Kateb Yacine apporte des informations importantes sur les massacres de Setif du 8 au 13 mai 1945 et sur la politique française dans les colonies (Indochine, Madagascar, AOF). Il pose également un point de vue intéressant sur Albert Camus.
Images d'archives : Cardinal Verdier, archevêque de Paris, Fête du centenaire de l'Algérie à Sidi-Ferruch, photos de charniers, de rafles.
Extrait assez important de La Folle de Toujane (Gilles Servat, scène avec les élèves).
 
Ce film fait partie d'un corpus analysé par les historiens et enseignants Gilles Ollivier, Vincent Marie et Reynald Derain dans le cadre du dossier pédagogique D’un regard à l’autre : L’Algérie coloniale, la guerre d’indépendance au miroir des cinémas amateur et militant.
 
René Vautier recueille des heures de témoignages sur la façon dont l’histoire de la guerre d’Algérie se construit. 
 
En 1985, dans Déjà le sang de mai ensemençait Novembre, Vautier interroge le temps long de la colonisation et tente d’expliquer comment, après plus de cent vingt ans d’occupation française et de régime “d’apartheid”, le peuple algérien en est venu à prendre les armes pour récupérer sa souveraineté. Dans ces deux réalisations, on retrouve aussi des interviews de Germaine Tillion et de Kateb Yacine...
 
 
Extrait du film de René Vautier

René Vautier (1928 - 2015) est né à Camaret et décède à Cancale.
Il mène sa première activité militante au sein de la Résistance à l’âge de 16 ans, ce qui lui vaut plusieurs décorations. Après des études secondaires au lycée de Quimper, il est diplômé de l’IDHEC (Institut des Hautes Études Cinématographiques) en 1948, section réalisation. Sa vie, marquée par un engagement sans faille, pourrait se résumer à autant d'années de combats et de résistances cinématographiques.

En 1950, la réalisation du court-métrage Afrique 50 lui vaut une condamnation à un an de prison. Ce film reçoit la médaille d’or au festival de Varsovie. Le film sera interdit pendant plus de quarante ans.
Engagé en Afrique sur divers tournages, il rejoint le maquis algérien. Directeur du Centre Audiovisuel d’Alger (de 1961 à 1965), il y est aussi secrétaire général des Cinémas Populaires.
De retour en France, il fonde (en 1970) l’UPCB (Unité de Production Cinématographique Bretagne) dans la perspective de « filmer au pays ». En 1973, il entame une grève de la faim de 31 jours pour protester contre la censure politique vis-à-vis du cinéma. Il sera soutenu par Claude Sautet, Alain Resnais, Robert Enrico. En 1974 il reçoit un hommage spécial du jury du Film antiraciste pour l’ensemble de son œuvre.
Il fonde en 1984 une société de production indépendante « Images sans chaînes ». Il a reçu en 1998 le Grand Prix de la Société Civile des Auteurs Multimédias pour l’ensemble de son œuvre.
Parmi ses nombreux films nous pouvons citer : Avoir vingt ans dans les Aurès (1972 - Prix de la critique à Cannes), La Folle de Toujane ou comment on devient un ennemi de l’intérieur (1973), Quand tu disais Valéry (1976), Quand les femmes ont prix de la colère (1977), Marée noire, colère rouge (1978), Voyage en Giscardie (1980).

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