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El-Goléa, inauguration de Saint-Joseph [13152]

1938 précisément | Albert WEBER

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Film amateur
N&B Un autobus dans le désert, des bagages sur le toit, six personnes devant. Une petite fille dans une cape blanche.

Panoramique du paysage.

Un homme passe avec deux ânes devant un bâtiment. Présentation de bâtiments.

Des personnes agenouillées devant le tombeau de Charles de Foucauld, face à un calvaire de Jésus.
L’église de Saint-Joseph, à El-Goléa, dans la Wilaya de Ghardaïa. PR le tombeau. GP L’inscription, peu lisible.

La foule devant l’église Saint-Joseph, la caméra monte en contre-plongée.
Des femmes voilées, avec des enfants. Inauguration de l'école Saint-Joseph.
Des hommes en costume, un homme barbu portant des médailles, il s'agit du Père Charles Umbricht, grand officier de la légion d'honneur, invité par les Pères Blancs à El Goléa, pour la bénédiction (le 20 mars 1938) de l'église Saint-Joseph érigée à proximité du tombeau de Charles de Foucault.

Détails de l’intérieur de l’église.

Un homme d’église (statut à confirmer) avance, lisant un livre, suivi de deux autres.

Marche cérémonieuse. Un buste du père de Foucauld est dévoilé, cérémonie, un père blanc tient son chapeau. Foule nombreuse.

Discours d’un homme en costume devant le buste. GP Le buste et de l’écriteau. PR Une femme algérienne et son enfant dans ses bras. Portraits de femmes et d’enfants.

Paysage, bœufs. La caméra avance dans une rue.

Un homme sur un âne. PR Son visage.

Le cimetière.

La famille, en balade.

Les paysages depuis les hauteurs, sur le ksar (= le château) d'El Goléa.

En contrebas, vue en plongée de deux personnes saluant la caméra. Le paysage depuis des encadrures dans la structure.

Un singe dans une cage.

En contre-plongée, un homme avec un béret fume et tient un appareil photo.
Méchoui Méki.
Deux algériens retirent la laine d’un mouton en le tenant par les pattes.

Le mouton tourne sur une broche.
Six personnes mangent à la main le mouton posé au centre, au niveau du sol. Plan serré d’un enfant mangeant.

COUL Un minaret en contre-plongée.
Des hommes courent avec des fusils et tirent.
Des joueurs de tambourins.

Une foule algérienne est assise devant un bâtiment. Des enfant en tenues de cérémonie posent devant la caméra, devant un mandarinier. PR Leurs visages. Ils portent des turbans et des fez.

NB Des femmes voilées et des enfants.
Vue en contre-plongée des femmes en haut d’un mur.
Cérémonie officielle, remise de médaille à un père blanc (probablement Monseigneur Nouet, plan présent dans « Monseigneur Nouet » d’Albert Weber) (Meiringer - Cherer sur bobine à vérifier).

La foule entre dans un bâtiment orné de drapeaux français. Des militaires sortent du bâtiment en saluant, le père blanc suit.

Deux enfants jouent aux glissades sur les dunes.
Le plus jeune donne des coups sur un clou avec un petit marteau en riant.

La famille pose devant une grande tente. Panoramique des personnes, les hommes fument.
Un homme avance sur un âne vers la caméra, entre des palmiers, il chute.
Albert Weber, un cinéaste amateur sur tous les fronts.

Albert Weber (1905 - 1992) est né à Thann, dans le Sud de l’Alsace. Il suit des études de médecine et s’oriente vers la chirurgie-dentaire. En 1925, il incorpore les services de santé de l’armée à Lyon, avant d’être envoyé à Beyrouth l’année suivante. En 1936, il part pour l’Algérie dans le cadre d’un nouvel engagement auprès de l’Armée française, notamment pour l’Hôpital de Laghouat. Plus précisément, il est conventionné par l’Armée pour des missions médicales dans le M’Zab. Il s’agit d’une région berbérophone au nord du Sahara algérien, à environ 400 km d’Alger, traversée par un oued (fleuve) éponyme, d’une superficie d’environ 8000 km2 et de près de 200 000 habitants environ, dont la ville principale est Ghardaïa. C’est là qu’il commence à filmer en amateur et rencontre également sa future épouse, Andrée, institutrice d’origine bretonne.

Durant les vingt-six années passées en Algérie, Albert Weber filme énormément, la région lui servant en quelque sorte de laboratoire pour apprendre et se perfectionner. Il utilise d’abord le 9,5 mm noir et blanc, par la suite il s’adapte aux nouveautés sur le marché de l’audiovisuel amateur. En 1942, il change son format de film au profit du 16mm, d’abord noir et blanc puis en couleur. Grâce à sa caméra, Albert Weber se place, dans la région de Laghouat, au sud de l’Algérie, comme une véritable figure du cinéma amateur. Par ses films, nous pouvons aisément connaître sa vie et ses engagements car il filme dès qu’il en a l’occasion. Ainsi, il tourne un peu sur tous les fronts, de l’armée aux cultures sahariennes vues par un œil européen en passant par la médecine, l’urbanisme ou encore ses engagements associatifs.

Certains films ont également été utilisés pour financer des œuvres caritatives, telles que la Croix-Rouge ou l’Association des Amis du Sahara, et d’autres récompensés, comme par exemple Images Sahariennes (1949), premier prix de cinéma amateur, ainsi que Missions Ophtalmologiques la même année. Dans les années cinquante, Danses du Sud est primé à un festival d'Alger. Étrangement, Albert Weber ne filme pas ce qui pourrait se rapporter directement à la guerre d’Algérie, qui est un peu moins présente dans le sud de l’Algérie, alors que de nombreuses images sont tournées au cœur de défilés militaires, dont un quelques mois après l’indépendance.

Dès 1963, quelques mois après l’indépendance, Albert Weber et sa femme sont contraints de quitter l’Algérie, comme de nombreux Français. Ils s’installent tous les deux en Bretagne, à Pontrieux dans les Cotes-d’Armor. Albert Weber continue de tourner des films, en Bretagne et ailleurs en France, notamment en Alsace, sa terre natale. Durant les dernières années de sa vie, il s’engage un peu plus dans la commune. Il siège au Conseil municipal de Pontrieux dès 1965 et est élu maire divers gauche entre 1971 et 1983. Il y vit jusqu’à sa mort et la petite ville se retrouve au cœur d’un certain nombre de films, comme Laghouat l’était lorsqu’il vivait en Algérie. En 1984, il range définitivement sa caméra après le carnaval de Pontrieux, ville où il décède en 1992.

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