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Exposition coloniale [26659]

1931 précisément | René PICARD

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Film amateur
Exposition coloniale de 1931 à Paris. Les différents pavillons des Empires coloniaux que furent la France, l'Allemagne, le Portugal, et la Hollande dont on voie le bâtiment. Visite au Zoo de Vincennes inauguré pour l'occasion. Les grandioses constructions à caractère Africain ou Asiatique.
Film Pathé Baby "Danse royale au Cambodge" à la fin de la bobine.

Paris, Exposition coloniale (6 mai au 15 novembre 1931) se tenant de la Porte Dorée et sur le bois de Vincennes. La Cité des informations (J. Bourgon et Fernand Camille Chevalier architectes), boulevard Poniatowski avec palmiers. Tigre khmer (00’22’’), cavaliers spahis (00’41’’). Entrée de temple, art indou, architecture Malaisienne (00’54’’). Pavillon des Pays bas (01’06’’). Pavillon d’Algérie (architecte Charles Montaland 01’19’’), minaret. Pigeons au Pavillon de la Belgique. Jardinier avec arrosoir (01’38’’). Artisanat, un souk reconstitué (01’48’’), tapis, cuivre, fontaine (2’32’’). Homme prend des photographies avec un appareil (grande chambre noire 2’35’), totem, Pavillon du Cameroun Togo (Le jeune peintre), façade de temple avec petites colonnes et tête de buffle, Pavillon de la chasse. Pavillon d’Afrique Equatoriale française (L.A. fichet architecte). Zoo de Vincennes (2’57’’), girafes, autruches, éléphants avec éléphanteau, singes au rocher aux singes, flamants roses, antilopes, zèbres. Images sombres avec groupe assis (4’28’’).Sous pergola, souk (4’36’’). Patio avec colonnes, bassin (Pavillon de l’Algérie ? 4’46’’). Images sombres (4’54’’). Femmes arabes voilées, remparts, minarets. Entrée d’un Pavillon avec sculpture en méplat de style Art Déco (5’11’’). Images sombres (5’20’’), sur ânes, chameau, africaine en habit traditionnel. Sculpture avec deux lions et un vautour au dessus au Pavillon de l’Afrique Occidentale française (Olivier et Lambert architecte, 5’52’’), pavillon avec la technique de la terre séchée soudanaise. Cour avec vasque (fontaine), Pavillon du Maroc (6’46’’, Laprade et Fournez architecte). Art africain (7’01’’), fontaine avec sculpture. Pavillon de l’Afrique Equatoriale, stand de cartes postales, allée de totems (7’16’’). Pavillon de la section indochinoise, pagode du Laos (architecte Groslier et Blanche, 7’35’’), Laos, section indochinoise avec sculpture Khmère monumentale (visage de bouddha 8’20’’), palais de Cochinchine de style annamite, Temple d’Angkor Vat (8(25(() avec détails des sculptures, Angkor vue du Pavillon de l’Afrique. trois hommes marchent avec des épées dans les mains (10’20’’). Dans la seconde partie un film d’édition sur l’exposition coloniale, « l’enseignement par Pathé Baby, carton « Danses royales au Cambodge » (danses, parures, costumes, bijoux).
René Picard (12 décembre 1887 - 22 janvier 1975) est né à la Roche-sur-Yon. Son père est fondé de pouvoir dans une banque locale qui va, sous son impulsion, devenir le Crédit de l'Ouest. Enfant unique, René Picard fait ses études secondaires à la Roche-sur-Yon puis ses études de médecine à Paris où il est nommé interne des hôpitaux.

Incorporé en aout 1914 dans le service de santé, il assiste à des engagements très meurtriers, persuadé de ne pas survivre. Il reçoit à la fin du conflit la croix de guerre. Démobilisé, il reprend sa carrière de médecin et vient s'installer à Nantes où il va exercer à la fois comme médecin libéral et comme médecin des hôpitaux (à cette époque le plein temps hospitalier n'existe pas encore).

Le 12 décembre 1922, il épouse à Montaigu Madeleine Gaillard (née le 1er février 1897 à Montaigu et décédée à Nantes le 18 décembre 1976, fille de Louis Charles Armand Joseph Gaillard, influant propriétaire d'une savaterie, maire de Montaigu de 1902 à 1925, puis de 1930 à 1934 apparenté à la famille Clemenceau, et de Marie Madeleine Pairraud). Le couple n'aura pas d'enfant.

Dans sa pratique de médecin libéral, il se spécialise en gastro-entérologie et exerce rue Racine. En 1935, il s'installe au 2 rue Cambronne, devenue ensuite rue Mauricie Sibille. Il mène parallèlement une carrière hospitalière. Nommé en 1923 Professeur suppléant des chaires de pathologie interne et de clinique médicale, il devient professeur titulaire et dirige à l'Hôtel Dieu la clinique A. En septembre 1943, à la suite de la destruction de l'Hôtel Dieu par les bombardements alliés, son service est transféré à l'Hôpital Saint Jacques. C'est dans cet hôpital qu'il termine sa carrière de médecin des hôpitaux en 1957. En 1958, il cesse son activité libérale pour prendre sa retraite.

Passionné d'histoire et s'intéressant tout particulièrement à l'Orient, il rédige et publie deux ouvrages : "La Compagnie des Indes, la route de la porcelaine", en 1966 chez Arthaud (avec le professeur J.P Kernéis et Y. Bruneau), "Les peintres jésuites à la cour de Chine" en 1973 aux éditions des Quatre seigneurs. C'est cette passion pour l'histoire et les civilisations extra-européennes qui le conduisent à venir découvrir l'Algérie lors d'un voyage avec sa caméra. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1960 et décède à son domicile de la rue Maurice Sibille le 22 janvier 1975.

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