« Qui est-ce ? Combien de Glenmor y a-t-il ? Quel est ce diable qui sait faire l’ange ? Quel est ce paysan aux allures de seigneurs ? Quel est ce manant qui s’est fait Duc – Duc de Bretagne – à force de rages et de batailles ? Quel est ce personnage qui a ouvert toutes les portes de la nuit ? Chante-t-il, et c’est tantôt Rutebeuf qui s’en revient du cabaret. Gueule-t-il, et c’est tantôt Rimbaud qui crache et blasphème. Qui ? Quel ange ? Quel démon ? »
C’est ainsi que Xavier Grall, l’ami, le compagnon de longues discussions nocturnes, commence son livre sobrement intitulé « Glenmor ».
Il est vrai que Glenmor est un personnage multiple : barde, chanteur, poète, écrivain, militant, mari, père, ami…
Ce portrait retrace le parcours qui a conduit l’enfant de Maël-Carhaix à l’éveilleur de conscience creusant un sillon dans lequel allait marcher Alain Stivell, Gilles Servat et tant d’autres. C’est aussi le portrait d’un homme avec ses forces et ses faiblesses, ses certitudes et ses doutes. Un portait sans concession, à l’image de l’homme lui-même.

Avec les témoignages de :
Katell, sa femme et leur fille Sterenn, qui s'exprime pour la première fois. Fanch Bernard, Hervé le Borgne, Gilles Servat, Xavier Du Roscoat, Yann Goasdoué, Laurence Meillarec, Alain Goutal, Alain Le Nost, Alice Surzur, compagne de Glenmor à la fin des années 50. Hervé Monbureau, qui a fourni des archives inédites venant compléter le film tourné par Milig lui même. Yann Puillandre...
Et en outre dans la version longue : Jean Jacques Le Goarnig, Andréa Ar Gouilh, Nolwenn Korbell.