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Guerre aux Images en Algérie [10593]

Film professionnel

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Vautier retourne en Algérie 20 ans après l'indépendance...Ce film contient en grande partie le film disparu "l'Algérie en Flammes" (1958).
 
Ce film fait partie d'un corpus analysé par les historiens et enseignants Gilles Ollivier, Vincent Marie et Reynald Derain dans le cadre du dossier pédagogique D’un regard à l’autre : L’Algérie coloniale, la guerre d’indépendance au miroir des cinémas amateur et militant.
 
René Vautier produit Guerre aux images en Algérie où il analyse le rôle des films et a fortiori du cinéma sur le conflit. Ce film met en perspective l’histoire des créateurs et des images tournées pendant la guerre d’Algérie et l’impact de leur diffusion de part et d’autre de la Méditerranée. Il permet de comprendre le rôle joué par l’iconographie dès 1954 pour témoigner des réalités de la guerre et de la répression coloniale.
Dans ce film, Vautier utilise des clichés de ses films précédents comme archives, avec, par exemple, des séquences d’Algérie en flammes.
 
Son œuvre, rappelle Emmanuel Barot, n’est pas « un instrument du politique parmi d’autres - le risque est majeur, et bien connu, de l’édification et de la propagande - » mais « où par lui-même, par ses contenus, par ses modes de construction, et par son mode de production, il doit incarner sa propre finalité - l’émancipation- c’est-à-dire toujours être le principe auquel il s’ordonne ».
 
Extrait du film de René Vautier

René Vautier (1928 - 2015) est né à Camaret et décède à Cancale.
Il mène sa première activité militante au sein de la Résistance à l’âge de 16 ans, ce qui lui vaut plusieurs décorations. Après des études secondaires au lycée de Quimper, il est diplômé de l’IDHEC (Institut des Hautes Études Cinématographiques) en 1948, section réalisation. Sa vie, marquée par un engagement sans faille, pourrait se résumer à autant d'années de combats et de résistances cinématographiques.

En 1950, la réalisation du court-métrage Afrique 50 lui vaut une condamnation à un an de prison. Ce film reçoit la médaille d’or au festival de Varsovie. Le film sera interdit pendant plus de quarante ans.
Engagé en Afrique sur divers tournages, il rejoint le maquis algérien. Directeur du Centre Audiovisuel d’Alger (de 1961 à 1965), il y est aussi secrétaire général des Cinémas Populaires.
De retour en France, il fonde (en 1970) l’UPCB (Unité de Production Cinématographique Bretagne) dans la perspective de « filmer au pays ». En 1973, il entame une grève de la faim de 31 jours pour protester contre la censure politique vis-à-vis du cinéma. Il sera soutenu par Claude Sautet, Alain Resnais, Robert Enrico. En 1974 il reçoit un hommage spécial du jury du Film antiraciste pour l’ensemble de son œuvre.
Il fonde en 1984 une société de production indépendante « Images sans chaînes ». Il a reçu en 1998 le Grand Prix de la Société Civile des Auteurs Multimédias pour l’ensemble de son œuvre.
Parmi ses nombreux films nous pouvons citer : Avoir vingt ans dans les Aurès (1972 - Prix de la critique à Cannes), La Folle de Toujane ou comment on devient un ennemi de l’intérieur (1973), Quand tu disais Valéry (1976), Quand les femmes ont prix de la colère (1977), Marée noire, colère rouge (1978), Voyage en Giscardie (1980).

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