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Huma la lutte, l'Huma la fête (L') [12301]

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Fête de l'Humanité 1993. Beaucoup d'images d'archives qui montrent l'histoire du journal et son édition du dimanche. Des images jamais montrées en France sur la Guerre du Vietnam, d'Indochine, d'Algérie. Marcel Cachin, directeur du journal de 1918 à 1958. Sur le festival, René Vautier s'arrête sur les stands de nationalités différentes. Tous dansent au rythme de leur pays. Sur la grande scène, plusieurs artistes: Princesse Erika, Pierre Perret chante Lili, chanson contre le racisme, Serge Reggiani, Léo Ferré (qui décède quelques jours plus tard). Interview de bénévoles qui distribue L'Humanité Dimanche. Retour aux images d'archives qui montrent les grandes grèves de 1936 et la victoire du Front Populaire. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, un homme se risque a distribuer le journal malgré la pression des nazis. Retour au festival. Gustave Parking fait un sketch. Concert des Wampas. Débat sur le SIDA. Images du film Germinal de Claude Berri. Les acteurs (Renaud, Depardieu, Claude Berri, Judith Henry) sont là sur scène et chantent tous en coeur "être chef lampiste". Tout le festival chante l'International le poing levé.

ATTENTION BEAUCOUP D'ARCHIVES DE SOURCE INCONNUE
René Vautier (1928 - 2015) est né à Camaret et décède à Cancale.
Il mène sa première activité militante au sein de la Résistance à l’âge de 16 ans, ce qui lui vaut plusieurs décorations. Après des études secondaires au lycée de Quimper, il est diplômé de l’IDHEC (Institut des Hautes Études Cinématographiques) en 1948, section réalisation. Sa vie, marquée par un engagement sans faille, pourrait se résumer à autant d'années de combats et de résistances cinématographiques.

En 1950, la réalisation du court-métrage Afrique 50 lui vaut une condamnation à un an de prison. Ce film reçoit la médaille d’or au festival de Varsovie. Le film sera interdit pendant plus de quarante ans.
Engagé en Afrique sur divers tournages, il rejoint le maquis algérien. Directeur du Centre Audiovisuel d’Alger (de 1961 à 1965), il y est aussi secrétaire général des Cinémas Populaires.
De retour en France, il fonde (en 1970) l’UPCB (Unité de Production Cinématographique Bretagne) dans la perspective de « filmer au pays ». En 1973, il entame une grève de la faim de 31 jours pour protester contre la censure politique vis-à-vis du cinéma. Il sera soutenu par Claude Sautet, Alain Resnais, Robert Enrico. En 1974 il reçoit un hommage spécial du jury du Film antiraciste pour l’ensemble de son œuvre.
Il fonde en 1984 une société de production indépendante « Images sans chaînes ». Il a reçu en 1998 le Grand Prix de la Société Civile des Auteurs Multimédias pour l’ensemble de son œuvre.
Parmi ses nombreux films nous pouvons citer : Avoir vingt ans dans les Aurès (1972 - Prix de la critique à Cannes), La Folle de Toujane ou comment on devient un ennemi de l’intérieur (1973), Quand tu disais Valéry (1976), Quand les femmes ont prix de la colère (1977), Marée noire, colère rouge (1978), Voyage en Giscardie (1980).

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