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Inventeurs du père Noël (Les) [15545]

Film professionnel
Carton "Télé Champagne-Ardenne présente", "Les inventeurs du Père Noël".

Le Père Noël doit faire chaque année un choix entre de nouveaux cadeaux. Pour ce faire, il a sous ses ordres deux créateurs de jouets, l'un poète et fleur bleue, invente des jouets à faire rêver (un orchestre de fleurs, une toupie qui chante Lakmé ...), c'est Anicet.
L'autre, Claudius, sadique et vindicatif, propose des créations dangereuses (un lion qui rugit et qui mord, un parapluie paralysant ...)
Lequel gagnera la compétition ?

Des enfants regardent des jouets sur les étales d'une boutique, les yeux brillants.
Le facteur dépose une lettre à la boutique adressée à l'ORTF de Reims. Une lettre du Père Noël annonce qu'il a deux inventeurs, Claudius et Anicet qui sont sous les ordres de son directeur de la construction des jouets, Monsieur Séraphin.
L'un, l’œil malveillant, travaille dans son laboratoire, l'autre, joyeux, se promène dans la nature et cherche des idées. L'un s'énerve tandis que l'autre teste des jouets.

Affiche "Maisons sans cheminées", "Enfants sages".
Un homme raccroche son téléphone et donne des indications à une femme. Il a convoqué ses deux inventeurs. Claudius est déjà présent quand Anicet arrive, une valise à la main. Chacun présente ses nouvelles inventions, Claudius une poupée qui dit "aïe" quand on la pince, un lion en peluche qui mord et un parapluie qui fige les gens, Anicet, lui, présente des fleurs qui font de la musique, une chaise pliante invisible, une salière magique.
Le directeur le fait sortir, ses inventions ne plaisent pas.
Dans la rue, il discute avec la fille du directeur, qui l'attend dans la voiture. Il lui montre ses inventions.

Carton "Et ce soir-là chez Monsieur Séraphin…"
La fille de Monsieur Séraphin jette la poudre magique dans la soupière et appelle ses parents et ses frères pour manger. Son père éteint la télévision et s'assoit à table, ainsi que ses frère et sa mère.
L'horloge indique 20h50. La poudre fait son effet.

Carton "Mais cette même nuit, le fourbe Claudius…"
Claudius vient voler le sel magique dans l'atelier de Anicet, qui s'est endormi.

Carton "Au petit matin…"
Anicet cherche sa salière, il interpelle Claudius dans la rue. Anicet récupère sa salière mais Claudius utilise son parapluie paralysant. Puis ils se battent et Anicet s'enfuit, Claudius le poursuit.
Monsieur Séraphin roule en voiture avec sa fille. Les voyant, ils se garent et descendent de voiture. La fille de Monsieur Séraphin récupère le parapluie paralysant et l'actionne sur Claudius.

Repas de Noël chez Monsieur Séraphin, Anicet est invité et montre ses inventions à la famille.

Anicet et la fille de Monsieur Séraphin sont au manège.

Carton générique "Vous avez vu : MC Damez, G. Thouvenin, P. Guérin, F. Nicoll", "Images : G. Grunberg, Prise de son et mixage : M. Menet, Assistant : G. Gioria, Montage : JP Tricot", "Avec les voix de : Yves Bruneau et Annie", "Scénario et réalisation : Pierre Guérin"
Pierre Guérin (26 janvier 1932 à Nantes - 2019 à Chantepie) est formé à l'École nationale professionnelle Livet, à Nantes et devient commis d'architecte. Son service militaire accompli, il entre comme dessinateur aux Ponts et chaussées maritimes tout en poursuivant une pratique assidue du cinéma d'amateur. Il crée en 1956 le Caméra club nantais sous l'égide du Cercle nantais du cinéma (Bernard Lerat et Louise-Françoise Hervieu). Le groupe édite un bulletin : Flash, revue mensuelle du cinéma non professionnel de la région Ouest. Pierre Guérin en est resté le président d'honneur.

Sa rencontre avec René Perdriau, gérant d'un studio d'art photographique à Nantes et correspondant de la première chaîne, l'amène à réaliser quelques reportages locaux destinés à l'antenne nationale. Lorsqu'en 1963, se crée la chaîne régionale de télévision, il y collabore comme pigiste, livrant divers sujets de reportages pour l'émission "Ouest panorama". En 1964, il est engagé comme titulaire d'un poste de cameraman. Après quelques détours à Reims et paris, il termine sa carrière à Rennes comme journaliste-reporter d'images, travaillant à la réalisation de divers magazines dont un documentaire consacré à Nadia Sibirskaïa et un montage d'archives dédié au premier siècle de cinéma.

Non content d'avoir réalisé une quarantaine de courts métrages amateurs (des fictions), il collectionne aussi les bobines (1300 titres de formats légers, du 8 au 16mm) et les appareils de projection. Cette passion dévorante l'a conduit à construire dans sa maison un cinéma de poche où il effectue ses propres projections. Membre du conseil d'administration de la Cinémathèque de Bretagne, il est aussi membre de l'ALICC (Agence de liaison inter-collectionneurs du cinéma - Meaux) dont le bulletin Infos-Ciné a publié plusieurs de ses dossiers. L'un d'eux a permis la réalisation d'un documentaire professionnel : "Nadia Sibirskaïa" (1990), en co-réalisatio avec Laurent Desprez. Il a collaboré par ailleurs à d'autres titres de presse comme Archives (Institut Jean Vigo), Décadrage (Cinéma Le Rallye) ou Le Collectionneur de Bandes dessinées.

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