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Laghouat, Ghardaïa [13153]

Albert WEBER

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Film amateur
Une fontaine à Adjadja. Un panneau sur un mur indique « ADJADJA », un habitant et un âne devant. Panoramique du paysage désertique, les dunes, les palmiers. Le chott. Deux hommes avancent dans le sable. Plan large, ils sont assis sur une dune. Plans serrés des palmiers.
Défilé militaire, soldats avec leurs fusils, français et algériens. Différentes troupes. Plan large de l’église des pères blancs à Ouargla. Panoramique des bâtiments de Ouargla : l’école des filles, une porte sur laquelle est indiqué « 1930 », une tour commémorant la « Mission Foureau-Lamy »… Un drapeau français flotte en haut d’un mât.
Des hommes, assis par terre, boivent du thé. Plan serré d’un algérien sur un cheval blanc. Des marchands sous des abris de toile. La caméra monte du marché au sommet d’un minaret.
Une famille française, avec un chien, devant une voiture. Un algérien pose deavnt un paysage. Détails de la ville, vues depuis les toits. Plans du désert. Détails de bâtiments (murs). Une route bordée de nombreux palmiers.
Plan large de la ville, où flotte un drapeau français. Une rue. Paysage, palmiers. Panneau « ADJADJA » sur un mur. Contre-plongée du vent dans les palmiers. Un bâtiment isolé dans le désert, panoramique.
Panneau « CHOTT ». Vue en plongée de long jardins décoratifs. Plan large de l’actuel musée Saharien. Vue de différents bâtiments. Un large plan d’eau artificiel au pied d’un bâtiment. Deux hommes avancent dans le désert sur des dromadaires. Vues des constructions. Gros plan d’une jeune fille haratine avec des tresses.
Au sud de Laghouat. Un autobus « Alger, Zinder, Kano, Fort Lamy ». Des enfants haratins portent des sceaux d’eau. Les filles sont voilées. Vue panoramique de la ville depuis un toit. Vue en plongée des enfants portant les sceaux. Des militaires français avancent, derrière eux un minaret. Plans de la foule dans la ville. Portraits de marchands, d’enfants, de dromadaires. Bâtiments. Une porte indiquant « 1930 », la tour commémorant la Mission Foureau-Lamy en 1898. Un bus traverse la ville. Vue panoramique de la ville en plongée, les jardins. Paysages. Une gravure d’un portrait militaire. Panoramique de l’enceinte de Ouargla. Un cheval tire une cabine transportant quatre personnes. Vues des rues et habitants de Ouargla. Un homme tresse de l’osier. Coucher de soleil. Un homme sur un âne avec un chapeau colonial.
Albert Weber, un cinéaste amateur sur tous les fronts.

Albert Weber (1905 - 1992) est né à Thann, dans le Sud de l’Alsace. Il suit des études de médecine et s’oriente vers la chirurgie-dentaire. En 1925, il incorpore les services de santé de l’armée à Lyon, avant d’être envoyé à Beyrouth l’année suivante. En 1936, il part pour l’Algérie dans le cadre d’un nouvel engagement auprès de l’Armée française, notamment pour l’Hôpital de Laghouat. Plus précisément, il est conventionné par l’Armée pour des missions médicales dans le M’Zab. Il s’agit d’une région berbérophone au nord du Sahara algérien, à environ 400 km d’Alger, traversée par un oued (fleuve) éponyme, d’une superficie d’environ 8000 km2 et de près de 200 000 habitants environ, dont la ville principale est Ghardaïa. C’est là qu’il commence à filmer en amateur et rencontre également sa future épouse, Andrée, institutrice d’origine bretonne.

Durant les vingt-six années passées en Algérie, Albert Weber filme énormément, la région lui servant en quelque sorte de laboratoire pour apprendre et se perfectionner. Il utilise d’abord le 9,5 mm noir et blanc, par la suite il s’adapte aux nouveautés sur le marché de l’audiovisuel amateur. En 1942, il change son format de film au profit du 16mm, d’abord noir et blanc puis en couleur. Grâce à sa caméra, Albert Weber se place, dans la région de Laghouat, au sud de l’Algérie, comme une véritable figure du cinéma amateur. Par ses films, nous pouvons aisément connaître sa vie et ses engagements car il filme dès qu’il en a l’occasion. Ainsi, il tourne un peu sur tous les fronts, de l’armée aux cultures sahariennes vues par un œil européen en passant par la médecine, l’urbanisme ou encore ses engagements associatifs.

Certains films ont également été utilisés pour financer des œuvres caritatives, telles que la Croix-Rouge ou l’Association des Amis du Sahara, et d’autres récompensés, comme par exemple Images Sahariennes (1949), premier prix de cinéma amateur, ainsi que Missions Ophtalmologiques la même année. Dans les années cinquante, Danses du Sud est primé à un festival d'Alger. Étrangement, Albert Weber ne filme pas ce qui pourrait se rapporter directement à la guerre d’Algérie, qui est un peu moins présente dans le sud de l’Algérie, alors que de nombreuses images sont tournées au cœur de défilés militaires, dont un quelques mois après l’indépendance.

Dès 1963, quelques mois après l’indépendance, Albert Weber et sa femme sont contraints de quitter l’Algérie, comme de nombreux Français. Ils s’installent tous les deux en Bretagne, à Pontrieux dans les Cotes-d’Armor. Albert Weber continue de tourner des films, en Bretagne et ailleurs en France, notamment en Alsace, sa terre natale. Durant les dernières années de sa vie, il s’engage un peu plus dans la commune. Il siège au Conseil municipal de Pontrieux dès 1965 et est élu maire divers gauche entre 1971 et 1983. Il y vit jusqu’à sa mort et la petite ville se retrouve au cœur d’un certain nombre de films, comme Laghouat l’était lorsqu’il vivait en Algérie. En 1984, il range définitivement sa caméra après le carnaval de Pontrieux, ville où il décède en 1992.

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