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Match USL [13187]

1958 précisément | Albert WEBER

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Film amateur | Bretagne
À Laghouat, un bimoteur sur un tarmac, derrière lui un panneau « SN-REPAL Base Hassirmel ».
Des personnes sortent d’une voiture, en premier plan d’autres déplacent des bancs.
Match de football : une équipe en jaune, l’autre en rayures blanches et rouges, un homme avance au premier plan, avec un chapeau colonial. Deux joueurs prennent la pose face à la caméra, tenant un fanion rouge et blanc « USL ». Sur un terrain désertique, les joueurs entament le match. Au premier plan, plusieurs personnes avec des chapeaux coloniaux. Plans variés : derrière les spectateurs, derrière les cages, suivant les joueurs.
Match de volley-ball : tournoi final, USL (Union sportive de Laghouat) contre CAST. Terrain désertique, des spectateurs et un camion autour. CAST est en maillot rouge. En fond, le panneau « SN-REPAL Base Hassirmel ». Présentation du tableau du tournoi : « Volley-ball. Tournoi – Final. USL CAST ». Vue depuis le public, des spectateurs de chaque côté. Un haut mur en pierre contre lequel sont des vélos, et une porte en fond.
Match de tennis. Deux hommes en blanc. Une femme en robe blanche et lunettes de soleil joue.
Jeux de boules. Vu de face, un homme prend de l’élan et projette une boule en hauteur. Les spectateurs sont alignés autour du terrain.
Match de tennis, une femme et un homme jouent. Plans des joueurs.
Carton « Transm. U.S.L ». Match de volley-ball, USL contre CAST.
Une femme et un homme en costume promènent un chien en laisse. Deux hommes en costume passent la haute porte de Laghouat. Ils saluent un homme avec un képi. Discussions, nouveau match de boules.
Carton « 1ère CAST Elèves CCEP ». Match de volley-ball. Une femme joue du tennis.
Carton « 2ème CSPL R.C.L 2ème ». (CSPL = : Compagnie saharienne de la légion portée) Match de volley-ball. Des spectateurs observent en fumant. Match de boules. Une femme et des hommes font du tennis. Match de volley-ball, maillots noirs contre maillots rouge et noir.
Carton « 1er Tour. 8.30 : RCL1. 2e : CSPL ». « USL - EM ». Match de volley-ball, USL contre CAST.
Carton « Transmission ERM ». Match de volley-ball, puis de tennis. Un homme sur une haute chaise arbitre.
Carton « 11e = CSM. RCL 2 ». Match de volley-ball.
Carton « 1e = CAST ". Volley-ball. Un homme filme le match, des hommes en képi observent.
Albert Weber, un cinéaste amateur sur tous les fronts.

Albert Weber (1905 - 1992) est né à Thann, dans le Sud de l’Alsace. Il suit des études de médecine et s’oriente vers la chirurgie-dentaire. En 1925, il incorpore les services de santé de l’armée à Lyon, avant d’être envoyé à Beyrouth l’année suivante. En 1936, il part pour l’Algérie dans le cadre d’un nouvel engagement auprès de l’Armée française, notamment pour l’Hôpital de Laghouat. Plus précisément, il est conventionné par l’Armée pour des missions médicales dans le M’Zab. Il s’agit d’une région berbérophone au nord du Sahara algérien, à environ 400 km d’Alger, traversée par un oued (fleuve) éponyme, d’une superficie d’environ 8000 km2 et de près de 200 000 habitants environ, dont la ville principale est Ghardaïa. C’est là qu’il commence à filmer en amateur et rencontre également sa future épouse, Andrée, institutrice d’origine bretonne.

Durant les vingt-six années passées en Algérie, Albert Weber filme énormément, la région lui servant en quelque sorte de laboratoire pour apprendre et se perfectionner. Il utilise d’abord le 9,5 mm noir et blanc, par la suite il s’adapte aux nouveautés sur le marché de l’audiovisuel amateur. En 1942, il change son format de film au profit du 16mm, d’abord noir et blanc puis en couleur. Grâce à sa caméra, Albert Weber se place, dans la région de Laghouat, au sud de l’Algérie, comme une véritable figure du cinéma amateur. Par ses films, nous pouvons aisément connaître sa vie et ses engagements car il filme dès qu’il en a l’occasion. Ainsi, il tourne un peu sur tous les fronts, de l’armée aux cultures sahariennes vues par un œil européen en passant par la médecine, l’urbanisme ou encore ses engagements associatifs.

Certains films ont également été utilisés pour financer des œuvres caritatives, telles que la Croix-Rouge ou l’Association des Amis du Sahara, et d’autres récompensés, comme par exemple Images Sahariennes (1949), premier prix de cinéma amateur, ainsi que Missions Ophtalmologiques la même année. Dans les années cinquante, Danses du Sud est primé à un festival d'Alger. Étrangement, Albert Weber ne filme pas ce qui pourrait se rapporter directement à la guerre d’Algérie, qui est un peu moins présente dans le sud de l’Algérie, alors que de nombreuses images sont tournées au cœur de défilés militaires, dont un quelques mois après l’indépendance.

Dès 1963, quelques mois après l’indépendance, Albert Weber et sa femme sont contraints de quitter l’Algérie, comme de nombreux Français. Ils s’installent tous les deux en Bretagne, à Pontrieux dans les Cotes-d’Armor. Albert Weber continue de tourner des films, en Bretagne et ailleurs en France, notamment en Alsace, sa terre natale. Durant les dernières années de sa vie, il s’engage un peu plus dans la commune. Il siège au Conseil municipal de Pontrieux dès 1965 et est élu maire divers gauche entre 1971 et 1983. Il y vit jusqu’à sa mort et la petite ville se retrouve au cœur d’un certain nombre de films, comme Laghouat l’était lorsqu’il vivait en Algérie. En 1984, il range définitivement sa caméra après le carnaval de Pontrieux, ville où il décède en 1992.

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