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Nomades (Les) [11381]

1939 précisément | Albert WEBER

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Film amateur
Les nomades sont des pasteurs. Ils vivent uniquement sous les tentes en poils de chèvre et en laine. Ils passent l'été sur les hauts plateaux et l'hiver dans la hamada du Sahara. Les femmes et les enfants voyagent dans le bassour. Les pâturages sahariens sont très maigres. Dans les dayas où s'accumule l'eau des pluies peu fréquentes et où poussent quelques betoums. Les nomades cultivent avec la charrue indigène primitive attelée à un dromadaire de maigres champs d'orges. Les enfants surveillent les chèvres. Un piège à oiseaux. Puisage d'eau. La femme n'est pas voilée. Le cardage de la laine. La fileuse. Filage d'un tapis. La canette primitive. Mouture du blé. Préparation du couscous (roulage). La cuisson se fait par la vapeur d'un bouillon de légumes et de viande nommé marga. Le maître de la tente prend son repas avec ses fils. Après le repas, le nomade se lave les mains et les dents.
Albert Weber, un cinéaste amateur sur tous les fronts.

Albert Weber (1905 - 1992) est né à Thann, dans le Sud de l’Alsace. Il suit des études de médecine et s’oriente vers la chirurgie-dentaire. En 1925, il incorpore les services de santé de l’armée à Lyon, avant d’être envoyé à Beyrouth l’année suivante. En 1936, il part pour l’Algérie dans le cadre d’un nouvel engagement auprès de l’Armée française, notamment pour l’Hôpital de Laghouat. Plus précisément, il est conventionné par l’Armée pour des missions médicales dans le M’Zab. Il s’agit d’une région berbérophone au nord du Sahara algérien, à environ 400 km d’Alger, traversée par un oued (fleuve) éponyme, d’une superficie d’environ 8000 km2 et de près de 200 000 habitants environ, dont la ville principale est Ghardaïa. C’est là qu’il commence à filmer en amateur et rencontre également sa future épouse, Andrée, institutrice d’origine bretonne.

Durant les vingt-six années passées en Algérie, Albert Weber filme énormément, la région lui servant en quelque sorte de laboratoire pour apprendre et se perfectionner. Il utilise d’abord le 9,5 mm noir et blanc, par la suite il s’adapte aux nouveautés sur le marché de l’audiovisuel amateur. En 1942, il change son format de film au profit du 16mm, d’abord noir et blanc puis en couleur. Grâce à sa caméra, Albert Weber se place, dans la région de Laghouat, au sud de l’Algérie, comme une véritable figure du cinéma amateur. Par ses films, nous pouvons aisément connaître sa vie et ses engagements car il filme dès qu’il en a l’occasion. Ainsi, il tourne un peu sur tous les fronts, de l’armée aux cultures sahariennes vues par un œil européen en passant par la médecine, l’urbanisme ou encore ses engagements associatifs.

Certains films ont également été utilisés pour financer des œuvres caritatives, telles que la Croix-Rouge ou l’Association des Amis du Sahara, et d’autres récompensés, comme par exemple Images Sahariennes (1949), premier prix de cinéma amateur, ainsi que Missions Ophtalmologiques la même année. Dans les années cinquante, Danses du Sud est primé à un festival d'Alger. Étrangement, Albert Weber ne filme pas ce qui pourrait se rapporter directement à la guerre d’Algérie, qui est un peu moins présente dans le sud de l’Algérie, alors que de nombreuses images sont tournées au cœur de défilés militaires, dont un quelques mois après l’indépendance.

Dès 1963, quelques mois après l’indépendance, Albert Weber et sa femme sont contraints de quitter l’Algérie, comme de nombreux Français. Ils s’installent tous les deux en Bretagne, à Pontrieux dans les Cotes-d’Armor. Albert Weber continue de tourner des films, en Bretagne et ailleurs en France, notamment en Alsace, sa terre natale. Durant les dernières années de sa vie, il s’engage un peu plus dans la commune. Il siège au Conseil municipal de Pontrieux dès 1965 et est élu maire divers gauche entre 1971 et 1983. Il y vit jusqu’à sa mort et la petite ville se retrouve au cœur d’un certain nombre de films, comme Laghouat l’était lorsqu’il vivait en Algérie. En 1984, il range définitivement sa caméra après le carnaval de Pontrieux, ville où il décède en 1992.

tc intc outduréedescriptionmots clés
23:09:15:2023:12:20:1000:03:04:15Carton titre : Les Nomades. Carton titre : Les nomades sont des pasteurs. Un nomade et son troupeau de chèvres. GP sur son visage. GP sur un autre nomade. Carton titre : Ils vivent uniquement sous les tentes en poil de chèvre et en laine. PE : Une grande tente au milieu du désert. Le troupeau de dromadaires au repos devant la tente. Carton titre : Ils passent l'été sur les hauts plateaux et l'hiver dans la hamada du Sahara. Troupe de nomades et leur dromadaire en déplacement (flou). GP sur le visage d'un nomade. Carton titre : Les femmes et les enfants voyagent dans le bassour. illustration : Une femme et son enfant dans le bassour sur le dos d'un dromadaire. PRT : L'enfant a le devant de la tête rasée. Carton titre : Les pâturages sahariens sont très maigres. PE d'un pâturage. Carton titre : Dans les dayas où s'accumule l'eau des pluies peu fréquentes et où poussent quelques betoums. PE : Trois nomades marchent devant une daya où il y a des betoums. PE : Les betoums. Afrique Équatoriale française - Animal sauvage - Arbre - Caprin
23:12:20:1123:13:04:0200:00:43:16Carton titre : Les nomades cultivent avec la charrue indigène primitive de maigres champs d'orges. Un nomade suit son cheval tirant la herse. GP sur les tranchées faites dans le sol par le passage de la herse. GP sur la herse. PE : Un dromadaire attelé à la herse dans le champ. Afrique Équatoriale française - Animal sauvage - Charrue - Cheval
23:13:04:0323:13:33:0100:00:28:23Carton titre : Les enfants surveillent les chèvres. PE : Le troupeau de chèvres. Portraits d'enfants nomades. Afrique Équatoriale française - Travail des enfants
23:13:33:0223:13:46:0700:00:13:05Carton titre : Un piège à oiseaux. Un nomade fabrique un piège à oiseaux. Afrique Équatoriale française
23:13:46:0823:14:11:1600:00:25:08Carton titre : Puisage de l'eau. Trois nomades tirent sur la corde du puits pour faire remonter une poche d'eau qui se déverse près du puits. Afrique Équatoriale française - Puits
23:14:11:1723:15:41:0400:01:29:12Carton titre : La femme n'est pas voilée. Portrait d'une nomade souriante et portant un chapeau. Carton titre : Le cardage de la laine. Une jeune femme carde à la main la laine. GP : La laine cardée. PE : La cardeuse au travail. Carton titre : La fileuse. Une femme, entourée de deux enfants, file la laine. GP sur ses gestes. Carton titre : Filage d'un tapis. Métier à tisser sous la tente. Tissage d'un tapis. Carton titre : La canette primitive. GP sur les ustensiles de tissage. Afrique Équatoriale française - Fileuse - Tisserand
23:15:41:0523:18:05:1000:02:24:05Carton titre : Moulure du blé. Une femme près de son jeune enfant mout du blé. GP sur le blé moulu. Carton titre : Préparation du couscous. Une femme, pès de son enfant, prépare la graine de couscous. Carton titre : La cuisson se fait par la vapeur d'un bouillon de légumes et de viande nommé marga. Une femme pose la marmite sur un autre plat sur le feu. Carton titre : Le maître de la tente prend son repas avec ses fils. Plongée : Un père et ses deux fils mangent autour du plat de couscous. Ils font des boulettes de couscous et les mangent avec les doigts. GP sur le plat de couscous. GP : Un fils se sert une tasse d'eau d'une poche suspendue. GP : Le père mange une boulette de couscous. Derrière lui, une bouilloire berbère. Carton titre : Après le repas... Une femme verse de l'eau sur les mains de son mari pour qu'il se les lave. Il se lave également les dents. Afrique Équatoriale française - Blé - Repas

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