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Sainte Anne la Palud, jours de pardon dans les années 30 [26657]

Film amateur | Bretagne
Vues sur le Marais Vendéen. Glace dérivant sur la Loire à Nantes, le transbordeur. Pardon de Sainte Anne la Palud où se croisent et se mêlent toutes les coiffes de Bretagne, procession. Pendant la messe, le cinéaste ne voit pas la cérémonie, il se trouve sur un des côtés de la chapelle, à l'ombre. Autour des échoppes où se vendent cierges et chapelets.

Marais vendéen. Bord de mer, rochers, vagues, bateau à voile avec annexe.
Gros plan sur pont, une charrette tirée par un cheval, maisons avec toit de tuiles. A 1’20’’ dame avec chapeau avance vers pont avec balustrade métallique et revient vers la caméra, chien, gros plan sur structure métallique et piles de maçonnerie. 1’48’’, bord de mer, bateaux sur plage, au fond pont, barque (un bac ?, une cale en bois).

Nantes (2’31’’, La Loire gelée, congères dans l’eau, port, cargos à quai, nacelle du pont transbordeur (3’23’’).

Moutons dans un champ (images montées à l’envers 3’20’’).

Plonévez-Porzay, pardon à Sainte Anne La Palue, pardon, façade de l’église (architecte Joseph Bigot 1863-1864). Le petit pardon a lieu en juillet et le grand pardon le dernier week-end d’aout. Pardon, coiffes (giz-fouen, plougastelen, glazig, bigouden…), parapluies, dame avec appareil photographique, procession avec bannière à partir de 3’58’’, croix de procession, femmes en coiffes et costumes portant la bannière, clergé en surplis, hommes en costumes bretons portant la croix, fillettes en blanc et coiffes glazig portant bannière et statue de la Vierge, statue de sainte Anne et de la Vierge sous un baldaquin en procession, chasse portée par le clergé, harmonie avec tambour, scouts, processions arrivant devant l’église. Beaux costumes et broderies, religieuses, public assis dans l’herbe, parapluies, calvaire (7’57’’). Personnes assises sur les marches du calvaire (9’25’’), stand de vente de médailles et de chapelets (10’15’’).
René Picard (12 décembre 1887 - 22 janvier 1975) est né à la Roche-sur-Yon. Son père est fondé de pouvoir dans une banque locale qui va, sous son impulsion, devenir le Crédit de l'Ouest. Enfant unique, René Picard fait ses études secondaires à la Roche-sur-Yon puis ses études de médecine à Paris où il est nommé interne des hôpitaux.

Incorporé en aout 1914 dans le service de santé, il assiste à des engagements très meurtriers, persuadé de ne pas survivre. Il reçoit à la fin du conflit la croix de guerre. Démobilisé, il reprend sa carrière de médecin et vient s'installer à Nantes où il va exercer à la fois comme médecin libéral et comme médecin des hôpitaux (à cette époque le plein temps hospitalier n'existe pas encore).

Le 12 décembre 1922, il épouse à Montaigu Madeleine Gaillard (née le 1er février 1897 à Montaigu et décédée à Nantes le 18 décembre 1976, fille de Louis Charles Armand Joseph Gaillard, influant propriétaire d'une savaterie, maire de Montaigu de 1902 à 1925, puis de 1930 à 1934 apparenté à la famille Clemenceau, et de Marie Madeleine Pairraud). Le couple n'aura pas d'enfant.

Dans sa pratique de médecin libéral, il se spécialise en gastro-entérologie et exerce rue Racine. En 1935, il s'installe au 2 rue Cambronne, devenue ensuite rue Mauricie Sibille. Il mène parallèlement une carrière hospitalière. Nommé en 1923 Professeur suppléant des chaires de pathologie interne et de clinique médicale, il devient professeur titulaire et dirige à l'Hôtel Dieu la clinique A. En septembre 1943, à la suite de la destruction de l'Hôtel Dieu par les bombardements alliés, son service est transféré à l'Hôpital Saint Jacques. C'est dans cet hôpital qu'il termine sa carrière de médecin des hôpitaux en 1957. En 1958, il cesse son activité libérale pour prendre sa retraite.

Passionné d'histoire et s'intéressant tout particulièrement à l'Orient, il rédige et publie deux ouvrages : "La Compagnie des Indes, la route de la porcelaine", en 1966 chez Arthaud (avec le professeur J.P Kernéis et Y. Bruneau), "Les peintres jésuites à la cour de Chine" en 1973 aux éditions des Quatre seigneurs. C'est cette passion pour l'histoire et les civilisations extra-européennes qui le conduisent à venir découvrir l'Algérie lors d'un voyage avec sa caméra. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1960 et décède à son domicile de la rue Maurice Sibille le 22 janvier 1975.

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