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Sur le ponton avec Yang [26448]

Film amateur
Construction de l'Hippocampe, premier bateau de Jean Lacombe. Puis mise à l'eau du bateau dans la Seine. Inondations : le bateau est amarrée devant un jardin inondé. Carte du périple de Jean Lacombe à bord de l'Hippocampe : départ de Paris puis mise à l'eau à Toulon. Départ de Toulon pour Barcelone. Puis de Barcelone à Mazagan (El Jadida au Maroc). Puis de Mazagan aux Canaries (Ile Graciosa) : le bateau est échoué, la population aide à hisser le bateau sur la rive. Carte de la transatlantique jusqu'à New-York via les Antilles (Puerto Rico). Arrivée de l'Hippocampe à Puerto Rico. Arrivée de l'Hippocampe à Atlantic City, Jean Lacombe à sa table à cartes, on le voit hisser sa grand voile. Arrivée au Sheepshead Yacht Club à Brooklyn (New York).
Construction du Yang. Mise en place de la dérive, assemblages de pièces au fond de la coque, travail de charpente marine, création du lest (coulage de métal en fusion dans un moule) pour le fond de la coque, arbre de gouvernail, mise en place des coffrages étanches pour l'arbre de gouvernail ou pour le moteur (?). Fabrication du roof et de la cabine. Plusieurs vues sur la carène du bateau dans l'atelier. Jean Lacombe fait chauffer du métal pour le rendre en liquide, puis le coule dans un moule. Sortie du bateau du hangar, une femme brise une bouteille de champagne sur la coque (baptême du bateau). Vue du bateau dans l'atelier. Une équipe de télévision interview Jean Lacombe. Métal en fusion, fabrication du lestage du bateau avec un moule. Fixation des lettres du nom du bateau sur la coque ("Yang"). Mise à l'eau, baptême, une femme casse une bouteille de champagne sur la coque, Jean Lacombe sur la coque du Yang, il embrasse sa compagne. De nouveau, séquences sur le bateau en cours de construction dans l'atelier : confection de la coque, peinture. Mise à l'eau du bateau. Le bateau au ponton avec son effigie d'Indien d'Amérique. Départ du bateau pour une transatlantique : vues à bord en navigation, une femme à la barre, le gréement. Yang au port du Havre, une caravelle à quai. Vue sur le port de plaisance du Havre. Yang à quai devant Triel-sur-Seine.
Jean Lacombe (1916-1995), figurera avec Eric Tabarly et Bernard Moitessier dans les années 1960 parmi les grandes célébrités de la voile.
A l’aube de la plaisance moderne, il a ainsi traversé l’Atlantique sur le premier voilier en polyester.

Jean Lacombe est un homme qui a des idées et qui les mène jusqu'au bout. Son aventure maritime commence quand, sans aucune expérience maritime, il se dessine un bateau et le construit. Ainsi naît Hippocampe, un voilier de 5,50 m avec une quille longue, avec lequel il traverse une première fois l'Atlantique, reliant Toulon à New York en solitaire : à l'époque, une prouesse sur un voilier si petit.
Par la suite le marin s'est illustré en s'inscrivant deux fois à la transatlantique Anglaise.

Marginal, enthousiaste, il accepta délibérément une vie précaire à New York où il s’était établi dès les années 1950 pour assouvir dès qu’il le pouvait sa passion dévorante de navigations sur des bateaux qu’il voulait absolument de taille modeste (de 5,48 à 7,42 m).
Aventurier plus que marin, il va s'éloigner du monde de la course préférant s'installer à New York et devenir photographe-cinéaste. La mer reste en lui et il se lance dans le dessin et la construction d'un voilier radicalement opposé à tout ce qui existe alors. Avec ce nouveau bateau Yang, il va traverser encore quatre fois l'Atlantique.

C'est en retrouvant toutes ses bobines de film que les deux journalistes nautiques Laurent Charpentier et Eric Vibart découvrent le trésor qu'ils renferment. Accompagnés de Fabienne Issartel, ils décident de faire un documentaire sur ce marin hors-norme. Ainsi est né ce documentaire "Moi Jean Lacombe Marin et Cinéaste".

Navigateur, écrivain, photographe, Jean Lacombe a laissé un grand nombre de rushes en 16mm confiés à la Cinémathèque de Bretagne le montrant en action à bord de ses bateaux.

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