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Tonnelier (Le) [16662]

Film amateur | Bretagne
Chez le tonnelier avec Léon Huet et Eugène Duranceau au bourg du Pallet (à côté du musée et en face du cimetière). Utilisation du bois de chêne fendu qui a au moins deux ans de séchage. Le tonnelier effectue le parage des longères de bois (ou douves ou douelles qui sont de longues lattes préparées et ajustées). Eugène Duranceau était le doyen des tonneliers de la région à l'époque (86 ans en 1973). Le montage du tonneau, jointage sur la "colombe", montage du fût (25 à 30 pièces pour une barrique). Quand le fût est monté, on le serre en haut. Une fois la coque du tonneau achevée, on allume un feu de copeaux de bois et de déchets de bois pour chauffer à l'intérieur (cela complète le séchage); opération délicate qui détermine la future qualité et la réussite d'un bon cintrage et d'une bonne vinification. Pendant la chauffe, on enduit d'eau à l'extérieur pour bien le cintrer avec un câble pour le serrer et rassembler les douelles. les finitions; rognage avec le stocklom (fût monté sur la "bique"). La coque est terminée, il est temps de placer les fonds. il faut préalablement effectuer la rainure avec le jabloir. Les fonds sont préparés (sciés à la machine et le tracé est pris avec un compas reporté six fois). L'ajonchage pour faire les joints. Mise en place du cerclage, d'abord celui de tête (formé sur une forge, il est en fer zingué). Le dernier fond est mis en place avec un tire fond. Grattage avec une gratte pour polir. cerclage, arrondir le dernier cercle avec le marteau. Grattoir sur le fond. Le fût achevé, on effectue le trou de bonde au dessus (trou du bouchon).
Emmanuel Maillard (1922 - 2016) est né à La Chapelle-Heulin, en Loire-Atlantique et décédé à Saint Michel et Chanveau, en Maine et Loire.
Il fut d'abord viticulteur chez son père au bourg de la Chapelle-Heulin, berceau de la famille de sa mère, de 1944 à 1953. Réfractaire au STO, il fut caché comme ouvrier agricole à la Petite Tranchais, sur la Regrippière, en 1943-1944.
Il épouse en 1947, au Landreau, Germaine Gratas : ils ont trois filles.

Il a été viticulteur jusqu'en 1953, période pendant laquelle il a continué à entretenir ses vignes tout en travaillant ailleurs en parallèle. En effet, l’exploitation est trop petite pour subvenir aux besoins du ménage. Ainsi, à la Toussaint 1953, il met ses vignes en métayage (il garde la moitié de sa récolte de raisins et fait son vin), loue ses terres et part travailler à Nantes. Il continue cependant à habiter à la Haute-Gagnerie.
En 1967 et 1968, ses vignes sont exploitées par son frère Pierre Maillard jusqu’à la Toussaint 1968, puis par Joseph Piveteau et son fils Yvon, de Bas Briacé, au Landreau. L'exploitation de Pierre Maillard couvrait alors 8 à 9 hectares. C’est une exploitation familiale qui emploie un ouvrier agricole, Jean-Claude Dersoir, et embauche des vendangeurs de son entourage (voisins, cousins et camarades étudiants du fils).

Emmanuel Maillard travaille alors dès 1953 comme manœuvre dans une entreprise de maçonnerie de Saint Jacques de 1953 à 1957. A cette date, il entre à l’usine Sud-Aviation de Château-Bougon pour 22 ans comme magasinier et employé de réception au magasin boulonnerie. Il travaille aux emballages des appareils ménagers, puis à la réception des marchandises, et ce jusqu’à sa retraite en 1979. Il participe au ciné club de l'entreprise Sud-Aviation à Bouguenais. C’est à ce moment-là qu’il intègre le club de photographie et réalise des films avec le matériel du club, avant d’acquérir le sien.


tc intc outduréedescriptionmots clés
00:57:37:0000:57:43:0400:00:06:04Portrait d'Eugène Duranceau (né en 1887) tonnelier(avec un mouchoir) dans la cour de l'atelier de tonnellerie au bourg du Pallet (44). Derrière un tas de douelles de chênes séchant en arêtes de poisson. 
00:57:43:0500:57:45:1200:00:02:07En intérieur, dans l'atelier de tonnellerie au Pallet, Léon Huet avec son tablier debout (vu mi-corps) 
00:57:45:1300:57:48:1000:00:02:22Carton "nos vieux métiers le tonnelier". 
00:57:48:1100:57:58:2000:00:10:09Dans la cour de l'atelier de tonnellerie, Léon Huet choisi les planchettes de chênes qui deviendront des douelles. Elles ont séchées pendant deux ans et sont stockées en arêtes de poisson pour un meilleur séchage. Puis panorama sur tas de planches de chêne. 
00:57:58:2100:58:35:2300:00:37:02Opération des parages des planchettes de chêne par Eugène Duranceau à l'aide de la plane (outil tranchant) qui permet de donner à la douelle sa forme concave. Une partie de la douelle est coincée dans un appareil maintenu par le pied du tonnelier. gros plan puis plan plus large avec l'atelier. cette opération se fait sans gabarit, à l'oeil. A la fin de la séquence, en second plan, Léon Huet racle un tonneau. 
00:58:35:2400:59:07:0500:00:31:06En intérieur, dans l'atelier de tonnellerie, Léon Huet effectue l'opération du jointage de la colombe, c'est-à-dire qu'il biseaute les douelles, leur donne une forme effilée à chaque extrémité. derrière l'établi et des tonneaux. tout se fait à l'oeil sans gabarit. 
00:59:07:0601:00:23:1500:01:16:09dans l'atelier de tonnellerie, Eugène Duranceau va effectuer le montage du fut (il faut 25 à 30 douelles pour faire un fût. Il est debout et tient d'une main un cerclage en haut et de l'autre main, il positionne les douelles. derrière Léon Huet racle un tonneau. Le cabestan est au sol. 
01:00:23:1601:01:11:1500:00:47:24dans l'atelier de tonnellerie, Eugène Duranceau a monté son fut avec les douelle.Il a mis un second cerclage. Il tapote sur le cerclage de tête avec un marteau. Puis il tape sur le second cerclage positionné au milieu du fut avec le marteau pour serrer le fut. Puis il continue à serrer en tapant avec un marteau sur un second marteau en tournant autour. puis un troisième cerclage. Il ajuste les douelles au marteau.  
01:01:11:1601:03:25:1300:02:13:22Opération du cintrage dans l'atelier de tonnellerie au Pallet, par Eugène Duranceau. un feu a été réalisé grâce au copeau de bois de l'atelier et le fût cintré est placé sur le feu (pendant environ 10 minutes). Chauffer le bois permet de cintrer le fût avec le cabestan (cabestan montré en extérieur). le feu est ardent mais il ne faut pas brûler le bois. A l'aide d'un bâton avec tissu, de l'eau est mis à l'extérieur du fût pour bien le cintrer. Eugène Duranceau dévisse la vis du cabestan qu'il positionne autour du fût, puis il tourne la vis du cabestan pour que le câble de fer se referme. Eugène Duranceau s'aide du manche de son marteau pour faire descendre le câble du cabestan, puis le visse. Cette opération permet de cintrer le bas du tonneau et de réunir les douelles. Eugène Duranceau positionne les cerclages. A partir de 01.02.57.13, Léon Huet prend le relais et finit de cintrer le bas du tonneau, puis le soulève, l'enlève de dessus le feu et le renverse. Eugène Duranceau vient mettre un autre cerclage et le fût prend sa forme. Le serrage continue avec le marteau. Gros plan sur la bique (appareil pour positionner le tonneau pendant son rognage que Léon Huet porte pour la mettre dans un coin de l'atelier.  
01:03:25:1401:04:34:0700:01:08:18Dans l'atelier de tonnellerie, Léon Huet tourne autour d'un tonneau en continuant à serrer les cercles grâce à sa chasse (élément en bois avec partir métallique) et un marteau. puis met le fût sur la bique pour le rognage. Il utilise l'asseau (petite hache à manche court pour faciliter le travail: un manche plus long sera gênant). on pratique le rognage quand le bois est chaud. Puis, il utilise le stockholm pour affiner le rognage à l'intérieur, puis le jabloir pour faire la rainure pour mettre le fond. 
01:04:34:0801:05:05:0000:00:30:17Dans l'atelier de tonnellerie, gros plan sur Léon Huet qui calcule le diamètre avec son compas pour préparer le fond: il prépare le point avec 6 rayons. Les mesures sont reportées au compas sur des planches assemblées par rainure et cheville. Le futur contour des fonds sont tracés avec le compas puis scié avec une scie à chantourner.  
01:05:05:0101:05:41:2200:00:36:21Dans l'atelier de tonnellerie, Léon Huet retire le cerclage de tête et positionne le premier fond (il rate la première opération). Puis il tape avec le marteau pour que les différentes pièces de bois se positionnent bien et remet le cercle de tête avec le marteau et la chasse. 
01:05:41:2301:07:28:0000:01:46:02dans l'atelier de tonnellerie, Léon Huet travaille sur les fonds du tonneau. Il pratique l'ajonchage, c'est-à-dire la mise en place de jonc pour assurer l'étanchéité du tonneau. Il mesure le cercle de tête (acier embouti ) puis effectue deux trous sur la bigorne avec un poinçon, relie les parties et tapote au marteau. Il positionne le cercle de tête et l'enfonce sur le tonneau avec un marteau, puis un gros maillet en bois. Il met un liquide dans la rainure qui va recevoir le dernier fond. On utilise un tire fond et un marteau. le tonnelier remet le cerclage de milieu avec la chasse et le marteau. 
01:07:28:0101:09:29:0200:02:01:01Dans l'atelier de tonnellerie, Léon Huet râpe le tonneau avec une grattoir (une plane courbée). Des cerclages ont été descendus pour l'opération. Les cerclages sont repositionnés avec le marteau et la chasse. Puis il utilise un gros maillet en bois pour le cercle de tête en tournant autour du tonneau. Calcule la distance antre les cercles. Il arrondis au marteau le cercle de tête. Un coup de racloir sur le fond pour le polir. 
01:09:29:0301:10:15:1000:00:46:07dans l'atelier de tonnellerie, Léon Huet calcule avec un mètre l'emplacement du trou de bonde. le trou de bonds est creusé au villebrequin avec une mèche, puis la lance à bonde pour élargir le trou. 
01:10:15:1101:10:34:2300:00:19:12dans l'atelier de tonnellerie, diverses tailles de tonneaux achevés. Léon Huet et Eugène Duranceau boivent un verre de muscadet debout. Eugène Duranceau a mis une casquette. 

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