• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Tour du grand Erg [24547]

Film amateur
    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 00:17:15
    • Coloration
    • Noir & Blanc
    • Format durée
    • CM - Court métrage
    • Format original
    • Film 8 mm
    • Son
    • Muet
Panoramique de paysages algériens, des forêts, le grand Erg, immense massif de dunes. Un avion atterrit dans le désert, des militaires, hommes en costumes et femmes en sortent. Panoramas du paysage. Des Algériens font une lessive avec es pieds ou les mains. Activités manuelles dans un village, le tissage par des enfants. Des dromadaires avancent dans le désert. Une fête locale, danse du fusil devant les portes de la ville. Danse de la Aarfa (Imadiazane ou encore Reggada), à l'origine une danse guerrière des tribus rifaines. Vue en plongée des hommes en armes. Panoramiques du paysage. Lessive dans un cours d’eau dans le village. Revue militaire Française. Devant une porte indiquant « Bordj Lapeyre », à Beni Abbès, nombreux hommes en armes Algériens, à pieds ou à dos de dromadaires. Portraits des hommes. Paysage depuis les hauteurs. Belles images de paysages désertiques, vues des populations locales. Des femmes transportent des paquets. Danses du fusil, les hommes les lancent en l’air puis les rattrapent. Cours d’eau dans un village, trois enfants posent derrière.
 
Ce film fait partie d'un corpus analysé par les historiens et enseignants Gilles Ollivier, Vincent Marie et Reynald Derain dans le cadre du dossier pédagogique D’un regard à l’autre : L’Algérie coloniale, la guerre d’indépendance au miroir des cinémas amateur et militant.
 
Il est difficile de savoir précisément où le film a été tourné, le nom peut se rapporter à deux espaces géographiques algériens : le grand Erg oriental (à la frontière tunisienne) et le grand Erg occidental (proche de Laghouat et de Ghardaïa notamment), l’erg étant un massif de dunes.
 
Marcelle Néré filme véritablement le quotidien des Algériens : une lessive avec les pieds ou les mains, des ateliers de tissage, des danses tribales et fêtes locales, les dromadaires, etc. Le film offre également un aspect militaire, avec l’atterrissage d’un avion et une revue de troupes françaises, des Algériens armés mais aussi avec une danse de la Aarfa, danse guerrière des tribus rifaines qui sont des tribus berbères présentes surtout à l’Est de l’Algérie et à l’Ouest du Maroc.
 
L’ensemble du film se veut être un véritable panorama de l’Algérie, sous toutes ses formes : paysages, vie quotidienne des Algériens, artisans, militaires, folklore… C’est un film particulièrement long, dans lequel la cinéaste prend bien le temps de filmer ce qu’elle a envie. L’attrait de Marcelle Néré pour l’Algérie est à la fois sa volonté de découvrir un ailleurs, une autre culture mais aussi de prendre soin de bien filmer les éléments qu’elle considère important pour correctement dépeindre l’Algérie de 1938, partagée entre cohabitation pacifique entre colons et colonisés et risque de troubles avec une armée prête à intervenir.
Marcelle Léa Yvonne Néré (28 juin 1908 - 17 aout 2006) est née à Brest au 21 de la rue Amiral Linois et décède à Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Maritime). Elle est la fille de Georges Clément Patrice Néré professeur de l'enseignement technique et ingénieur diplômé de l’École supérieure d'électricité (1884 Berchères Les Pierres Eure et loir-12 juin 1957 Landunvez) et de Jeanne Gabrielle Alliot (1874 Manou Eure et Loir-28 septembre 1964 Longwy Meurthe et Moselle) sous-économe au lycée de jeunes filles de Brest. Ses parents se marient le 29 aout 1907 à Berchères Les Pierres (Eure et Loir). Marcelle Néré avait deux sœurs : Magdeleine Louise Néré épouse du médecin colonel René Pout Blondel (1911 Brest -1988 Offranville) pharmacienne de profession, et la grand-mère de Monsieur Pierre.

Marcelle Néré effectue une scolarité itinérante selon les affectations de ses parents qui travaillent dans l'enseignement. Elle achève sa scolarité à l’École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres et en 1934 est lauréate du concours d'agrégation de physique. Elle enseigne cette matière puis est mutée en Algérie.
Vers 1937, elle acquiert une caméra 8mm, un vérificateur grossissant, une enrouleuse et une colleuse (tous deux de marque Kodak). De 1937 à 1947, elle filme pendant ses vacances scolaires ses proches, les gens et les lieux qui ne lui sont pas familiers : goémoniers de Portsall, artisans et quotidiens d'Algérie. En 1938, elle tourne en Algérie le film Tour du Grand Erg.


La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam