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Vacances 1930, environs de Nice en février 1930, Grenoble, Aix-Les-Bains, Alpes-Maritimes, Pont-Loup (viaduc détruit pendant la guerre), rivière, « Réserve Hôtel », route de montagne, automobiles, pancarte « Le saut du Loup, visitez la magnifique chute », restaurant, kodaks, torrents (Gorges du Loup à 12 km de Grasse), cascade ; Gourdon, altitude 758mètres, vue panoramique du village, montagnes enneigés, visite du village, vieille femme, église, automobile, autocar, Ludran, sous la neige, pancarte « Peira-Cava Barralis », Mourey Restaurant, ski, chien, grand-mère Guilloux mangeant ; avril 1933, Gorges du Cians, Beuil, Gorges de Dalins, Entrevaux, Hôtel café du Var, torrent ; Mai 1931, église (Chartreuse), les Goulets, torrent, autocar, pancarte «La Goule noire », « Les grands goulets » (13km), « Le col de Rousset » (36km Drôme), Pont en Ryans, deux bœufs tirent sur une charrette, village, torrent, transport de bois par camionnette ; juin 1931 « Col du Lautaret, 207m d’altitude », Hôtel des glaciers (Deux Alpes), paysages enneigés, « La Grave » panorama sur le village, église, pays de la Meije, près du col de Lautaret, départ pour le Mont Revard (Savoie) en autocar, en bateau, vue d’église de châteaux (Château de Vizille et de Mont Revard), abbaye d’Hautecombe, « Grand Ballon » (Vosges) ; Mai 1932, voyage au Ballon de Guebwiller, cimetière militaire de Silberlock, monument L’Hartmann Swillerkopf, stèle « L’Hartmann, ici ont à repoussé l’envahisseur, 1918, au Vieil Armand, Alsace » (ce monument fut inauguré par Gaston Doumergue), Roche du diable, un homme regarde l’horizon avec une longue vue, cimetière de Wettstein, sources du Linge, Trois Epis, basses Huttes, restes de traces de batailles, barbelé et boyaux cimentés, vigne, ville d’Alsace, Turkeim, Colmar, maisons à pans de bois, aux toits en tuiles de couleurs, église, Gérardmer (Vosges), tour du lac par canot, automobile La Perle, lac, scierie, voiture, promenade sur le lac et blanchiment du linge sur le pré.
En 1905, Louis Guilloux et Georgette Loiseau, commerçants de Laval, célèbrent la naissance de leur fille, Odette Guilloux (1905 - 1995). Odette Guilloux naît dans une famille aisée de la bourgeoisie commerçante. N’ayant pas besoin de travailler, elle s’essaye à de multiples loisirs.

La majorité de son temps libre est consacré à la photographie, qu’elle pratique tout au long de sa vie. Elle partage cette passion avec sa sœur aînée, Marie-Louise, avec qui elle installe une chambre noire dans la maison familiale du quai à Laval. Ensemble, elles développent leurs propres photographies. Odette Guilloux pratique aussi le théâtre, le chant, le dessin, l’aquarelle, et même la pêche dans la Mayenne. Elle aborde tous ses hobbies avec assurance, curiosité et spontanéité, ce qui semble lui réussir puisqu’elle intègre une troupe de théâtre amateur dans les années 1930, et se produit dans quelques spectacles locaux en tant que chanteuse lyrique.

En 1929, ses parents lui font cadeau d’une caméra Pathé Baby de format 9,5 mm. Odette Guilloux commence alors à filmer des moments du quotidien. Armée de sa caméra, elle immortalise des réunions familiales, comme des mariages ou des baptêmes, puis filme ensuite les vacances passées avec ses proches.

Beaucoup de ses films, conservés à la Cinémathèque de Bretagne, font naviguer le ou la spectateur.ice avec légèreté et douceur dans le quotidien estival de Odette Guilloux. Peu filmée, à part par sa sœur ou sa mère, c’est sa famille que ses pellicules mettent à l’honneur. Autodidacte, elle monte elle-même ses films, y inclut des titres et rédige méticuleusement des fiches manuscrites détaillant chacune de ses prises de vues. Ses films nous emmènent par exemple à Pornichet pour des vacances en famille, ou encore à Concarneau ou Josselin. Odette Guilloux fime les sorties à la plage, les enfants qui jouent et rient dans le sable, les repas à la Villa Welcome, achetée par la famille en 1930. Mais aussi les moments de calme qui caractérisent les vacances, lorsque le soleil est au zénith, et que tout le monde rentre se réfugier dans la maison, abrités par la fraîcheur de ses pierres. Une fois montés, les films tournés l’été sont visionnés par la famille en hiver, à Laval.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la villa familiale de Pornichet est inaccessible pendant quatre ans et Odette Guilloux photographie Laval bombardée. Les films restés dans la maison de Laval sont débobinés et abîmés par les soldats Allemands qui l’occupent. Après la guerre, Odette Guilloux restaure les films et adhère à un club de cinéastes amateurs. Cependant, elle ne participe pas à des concours.
Au cours des années 1950, elle investit dans une nouvelle caméra de 8 mm. Ses films continuent de montrer son quotidien estival, et retracent ses voyages en Italie, en Corse ou en Mayenne.

Elle se marie à 42 ans à Charles Périn mais garde son nom de jeune fille. Odette Guilloux continue de filmer, cette fois-ci au Super 8, avant de s’arrêter pour se consacrer à la photographie en 1984. Elle décède 11 ans plus tard, laissant derrière elle des heures de films magiques, retraçant avec curiosité et tendresse, des moments de bonheur de la famille Guilloux.

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