• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

8794

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

village de Lilith (Le) [21640]

1969 précisément | Philippe DURAND

Contribuez !
Film professionnel
Plaine en campagne. Le vent souffle. Un tissu blanc flotte au vent. Nuages gris.

Une ferme. Une main pousse un seau dans un puits et la chaîne continue de tourner
Une voix : « Je m'appelle Lilith »
Générique sur des images d'une ferme, de carcasses de voitures abandonnées et une musique inquiétante faite avec des voix de femmes. « Les films de l'adagio présentent Anne Lecouvreur, Sophie Lucie et Camille Thomas avec la participation de Danielle Croisy Évelyne Istria et Édith Zetline dans le village de Lilith un film de Philippe Durand »

Une porte s'ouvre. Des volets fermés. Une main.

Une voix de femme raconte le village et invite à rejoindre son endroit préféré.

Intérieur de la ferme. Les meubles couverts de draps. Un bouquet séché sur une table. Un réveil.

Rues du village, aux volets clos. Des femmes sont assises sur des chaises placées de manières régulières. Un drap sur la tête. Puis le drap disparaît. Elles se lèvent portent des robes longues et blanches.

Un lit dans un intérieur riche.

Pote qui grince.
Un homme vert. Un tourne-disque ancien avec une musique du début du 20ème siècle.
Deux femmes nues s'embrassent.
Une jeune fille autour d'un carrosse ancien.

Caméra embarquée dans les rues du village.

Un grand tas de paille dans un champ embrumés.

Le cimetière. : grille d'entrée, tombes, caveaux, croix.

Voix de femmes et d'enfants.
Une femme en blanc court dans le cimetière.

Une femme nue allongée dans le cimetière et entourée de femmes.
Une tombe cassée.

Des femmes en voiture arrivent dans un champ. Trois femmes adultes et deux petites filles d'environ 10 ans. Les petites filles font de la corde à sauter. Des femmes lisent le journal dans le vent, en couverture un cosmonaute. Une se coiffe. Elles sont assises sur des chaises pliantes.
Le groupe entre dans le cimetière pour le visiter.
On entend les enfants poser des questions et commenter ce qu'elles voient dans le cimetière.
GP sur un nid de guêpes.
Une femme vêtue de noir appelle ses enfants.
Une voix d'enfant liste des prénoms féminins.
La femme ramasse un chaton et lui raconte un rêve dans lequel tous les hommes auraient disparus dans l'espace et de chats qui les remplaçaient.
Une femme en robe blanche la fixe.
Plan sur les tombes.
Portraits des fillettes.

Des femmes nues dans le cimetière fleuri. Certaines étendues sur le sol.
Les petites filles regardent dans la tombe cassée.

Le soleil se couche. Les trois femmes adultes près de la voiture rouge. Elles ne trouvent plus les petites filles. La mère pleure. L'une propose de demander de l'aide au village voisin, où il y aurait peut-être des habitants. Sous-entendant que le village est vide.
L'une de femmes remonte en voiture et rassure un nourrisson.
Portrait de la mère triste.
La voiture s’éloigne avec les cris du bébé.

La femme en blanc la regarde s'éloigner derrière la grille du cimetière.
L'énumération des noms féminins par une voix d'enfant reprend.
Une voix de femme reprend « je m'appelle Lilith » puis on voit courir la femme en blanc avec les deux petites filles, elles aussi en blanc.
Un groupe de femmes en blanc court entre les tombes.
La voix répète « je m'appelle Lilith »

Générique de fin :
« Images Bernard Dartigues, François Migeat »
« Son Jean-Louis Ughetto »
« Montage Chantal Durand »
« Musique Jean-François Gaël Luc Perini »
Philippe Durand (1932 - 2007) est né à La Baule (Loire-Atlantique) et décédé à Trégunc (Finistère). Il suit des études à l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud (en spécialisation audiovisuelle). Figure particulière du passage au cinéma amateur puis au cinéma professionnel, il a été à la fois réalisateur, poète, journaliste, critique et théoricien du cinéma.

En 1956, blessé pendant la guerre d'Algérie, il revient amputé d'une jambe. Il décide alors de se consacrer au cinéma et devient réalisateur professionnel de plus d'une cinquantaine de films pour le cinéma et la télévision, court et moyens-métrages. Il réalise son premier film « Secteur postal 89 098 » en 1959, un film qui sera interdit d'exploitation en France en 1961. Puis il réalise de nombreux films qui seront remarqués en festivals.

Il fut tout à la fois poète, journaliste, auteur et réalisateur pour le cinéma et la télévision. Ancien instituteur, il a mené des stages de formation sur l’écriture au cinéma pour l’Union française des œuvres laïques d’éducation par l’image et le son (UFOLEIS) et a enseigné à l’Institut Lumière de Lyon et aux Écoles des Beaux-Arts de Quimper et de Brest. Collaborateur de revues spécialisées telles que « La Revue du Cinéma. Image et son », éditée par l’UFOLEIS, dans laquelle il rédige, entre autres, la rubrique Cinéma amateur, il est également l’auteur de plus d’une dizaine de publications dont « L’acteur et la caméra » en 1975 (Éditions techniques européennes), « Cinéma et montage : un art de l’ellipse » en 1993 (Éditions du Cerf).

Toute sa vie, il dénonça l'injustice, l'intolérance et l'absurdité de la guerre, comme dans « Secteur postal 89 098 », son premier film, et dans « Soldat Fransez », réalisé en 1983. Dans son livre « Mort d'un Indien », il s'insurge contre les dangers du nucléaire. Il rendit hommage à son pays breton en défendant son territoire et sa langue, dans ses films « Le Pays blanc » (1975) et « Yezh ar vezh, La langue de la honte » (1979) et dans ses publications, « Le livre d'or de la Bretagne » et « Breizh Hiviz ».
Son cinéma est autant personnel, poétique qu’engagé et militant.

La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam