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Voyage au M'zab [13155]

Albert WEBER

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Film amateur
    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 00:10:42
    • Coloration
    • Noir & Blanc
    • Format durée
    • CM - Court métrage
    • Format original
    • Film 9,5 mm
    • Son
    • Muet
Un panneau signalétique indique "Ghardaïa 200 km, Tilrempt 62 km". Une personne dans une longue tenue blanche pointe le panneau, et pose devant. En contre-plongée, un palmier plie face au vent.
Un groupe d’algériens : quatre hommes, une femme âgée, et un jeune enfant, posant devant la caméra, devant une maison et un camion. Entre deux hommes portant des chapeaux et des costumes, un homme avec un turban et une cape. La caméra se déplace sur un homme algérien portant trois faucons sur son bras, attachés avec des ficelles. Gros plan sur les oiseaux.
Un autobus est ensablé. Gandois retire le sable avec une pelle, un homme avec un chapeau colonial le regarde. L’arrière du bus indique « Transports Delaunay ». Les deux algériens ont fini de dessabler, le camion repart.
Devant un bâtiment indiquant « Berrian », un homme, un enfant, et une femme portant un enfant posent. Nombreux algériens derrière eux.
Panoramique de la ville de Ghardaïa au loin, depuis l’extérieur, on distingue le haut minaret de la Grande mosquée. Vues des rues, des habitants, des paysages. Des algériens sur le toit d’un bus. Départ en bus, la caméra est embarquée à l’arrière du véhicule. Des algériens sur la route.
Carton avec dessin « Ghardaïa ». Vue de la ville : le minaret de la Grande mosquée surplombant la ville. Vue des rues depuis un toit. Une enseigne « Cabinet dentaire ». Cinq hommes et un enfant posent. Vue en plongée de la foule, du marché et des marchands. Des dromadaires au milieu de la foule. Le minaret au loin, la caméra redescend sur la foule. Gros plan sur la tête d’un dromadaire. Un marchand rempli un sac de farine, un autre manipule de la viande. Des dromadaires chargés transportent des cargaisons. Vue du minaret depuis la rue. Portrait de deux femmes Ouled Naïl. Un homme assis joue du tambourin. Deux français, l’un porte un chapeau, l’autre un béret et une moustache. Vue panoramique de la ville depuis les hauteurs au centre. La famille en haut de la ville, au pied du minaret, Georges et Blaesi ex-légionnaire à Ouargla. La famille quitte la ville.
Présentation d’une haute pompe de forage. La famille pose. La famille est assise sur un muret, la ville au loin derrière. Un algérien tient un enfant par la main. La famille avance à dos d’âne. Plan large d’une petite ville au milieu du désert.
Albert Weber, un cinéaste amateur sur tous les fronts.

Albert Weber (1905 - 1992) est né à Thann, dans le Sud de l’Alsace. Il suit des études de médecine et s’oriente vers la chirurgie-dentaire. En 1925, il incorpore les services de santé de l’armée à Lyon, avant d’être envoyé à Beyrouth l’année suivante. En 1936, il part pour l’Algérie dans le cadre d’un nouvel engagement auprès de l’Armée française, notamment pour l’Hôpital de Laghouat. Plus précisément, il est conventionné par l’Armée pour des missions médicales dans le M’Zab. Il s’agit d’une région berbérophone au nord du Sahara algérien, à environ 400 km d’Alger, traversée par un oued (fleuve) éponyme, d’une superficie d’environ 8000 km2 et de près de 200 000 habitants environ, dont la ville principale est Ghardaïa. C’est là qu’il commence à filmer en amateur et rencontre également sa future épouse, Andrée, institutrice d’origine bretonne.

Durant les vingt-six années passées en Algérie, Albert Weber filme énormément, la région lui servant en quelque sorte de laboratoire pour apprendre et se perfectionner. Il utilise d’abord le 9,5 mm noir et blanc, par la suite il s’adapte aux nouveautés sur le marché de l’audiovisuel amateur. En 1942, il change son format de film au profit du 16mm, d’abord noir et blanc puis en couleur. Grâce à sa caméra, Albert Weber se place, dans la région de Laghouat, au sud de l’Algérie, comme une véritable figure du cinéma amateur. Par ses films, nous pouvons aisément connaître sa vie et ses engagements car il filme dès qu’il en a l’occasion. Ainsi, il tourne un peu sur tous les fronts, de l’armée aux cultures sahariennes vues par un œil européen en passant par la médecine, l’urbanisme ou encore ses engagements associatifs.

Certains films ont également été utilisés pour financer des œuvres caritatives, telles que la Croix-Rouge ou l’Association des Amis du Sahara, et d’autres récompensés, comme par exemple Images Sahariennes (1949), premier prix de cinéma amateur, ainsi que Missions Ophtalmologiques la même année. Dans les années cinquante, Danses du Sud est primé à un festival d'Alger. Étrangement, Albert Weber ne filme pas ce qui pourrait se rapporter directement à la guerre d’Algérie, qui est un peu moins présente dans le sud de l’Algérie, alors que de nombreuses images sont tournées au cœur de défilés militaires, dont un quelques mois après l’indépendance.

Dès 1963, quelques mois après l’indépendance, Albert Weber et sa femme sont contraints de quitter l’Algérie, comme de nombreux Français. Ils s’installent tous les deux en Bretagne, à Pontrieux dans les Cotes-d’Armor. Albert Weber continue de tourner des films, en Bretagne et ailleurs en France, notamment en Alsace, sa terre natale. Durant les dernières années de sa vie, il s’engage un peu plus dans la commune. Il siège au Conseil municipal de Pontrieux dès 1965 et est élu maire divers gauche entre 1971 et 1983. Il y vit jusqu’à sa mort et la petite ville se retrouve au cœur d’un certain nombre de films, comme Laghouat l’était lorsqu’il vivait en Algérie. En 1984, il range définitivement sa caméra après le carnaval de Pontrieux, ville où il décède en 1992.

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