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      • Entre exotisme et traditions

      • Par leur présence en Algérie, les Français, qu’ils soient militaires ou civils, apportent avec eux une vision particulière de l’Algérie, souvent teintée de préjugés ou d’images fantasmées des traditions. La recherche de l’exotisme et du dépaysement s’accompagne bien souvent d’une incompréhension des traditions locales par les Européens, en Algérie comme ailleurs dans l’empire colonial, et cela se traduit dans les images filmées.

        L'espace colonial est un terrain fertile pour le développement du tourisme international et joue un rôle dans la colonisation, comme le souligne Isabelle Sacareau dans l’introduction de « Tourisme et colonisation… », issue de l’ouvrage Nouvelle histoire des colonisations européennes (2013) dirigé par Amaury Lorin et Christelle Taraud. Malgré les atouts du patrimoine et des paysages, l’Algérie ne connaît pas un véritable essor en matière de tourisme, contrairement à l’Égypte, même pendant les années trente, décennie du centenaire de la conquête. L’historienne Colette Zytnicki l’explique tout autant par les contextes internationaux et coloniaux : la crise économique de l’Entre-deux-guerres et le conflit à partir de 1954 ; l'insuffisance de l’hôtellerie, du réseau routier et du tourisme local limité à un million d’Européens. 

        Cependant, les pratiques touristiques, filmées par la caméra des cinéastes amateurs, permettent de se rendre compte à la fois de l’impact de ces pratiques sur les cultures locales en Algérie mais aussi de ce qui est recherché par ces touristes.

         


        Norbert Thibault

        Norbert Thibault est né à Nantes le 11 juillet 1905 et meurt le 9 mai 1965 à Nantes.

        Le film, réparti sur trois bobines, est tourné en 1936 en Tunisie et en Algérie, à l’occasion d’un voyage touristique quelques mois après avoir gagné à la Loterie nationale, ce qu’il lui a permis de s’équiper d’une caméra et d’un projecteur mais aussi de voyager.

         
         
        Norbert Thibault
         

         

         Albert Weber

        Le chirurgien-dentiste Albert Weber n’est pas à proprement parlé un engagé militaire. Il est conventionné par l’Armée. Ainsi, à côté de ses activités en lien avec elle, ce qui lui vaudra d’être officier de réserve, il a deux cabinets dans le M’Zab algérien, au Nord du Sahara, à Laghouat et à Ghardaïa, plus au Sud. Il partage avec sa femme, institutrice, la passion du désert et de ses habitants et est extrêmement actif dans son métier et dans sa proximité avec l’Armée, plus précisément la Légion étrangère en garnison à Laghouat.

        Sa caméra, très vite 16mm-format semi-professionnel-, toujours avec lui, en témoigne : il filme les paysages et les habitants des oasis, ce qui donne à son activité cinématographique un intérêt ethnographique ; il filme aussi les activités de l’école de sa femme et répond très régulièrement, bénévolement, à des commandes de l’Armée. Sa production est non seulement quantitativement importante, mais aussi qualitativement : il propose et projette des films construits, reportages filmés, avec intertitres, et à partir du milieu des années quarante présentés sous l’identité « Alweb Sahara Film ». Les films, muets, sont commentés par le cinéaste amateur lors de projections publiques.

         
        Albert Weber       Albert Weber       Albert Weber
         

         

        René Picard

        René Picard est né le 12 décembre 1887 à la Roche-sur-Yon et décède le 22 janvier 1975 à Nantes. Au cours de son voyage, René Picard s’inscrit dans le sillage des autres cinéastes français en Algérie en concentrant sa caméra sur la vie quotidienne des populations mais aussi sur les activités considérées comme « typiques » par les touristes.

        Alger et le Nord de l’Algérie sont les territoires qui sont le moins présents dans le film, peut-être en raison précisément d’une présence occidentale plus forte et d’une certaine forme de mise en scène des traditions qui se sont fondues dans le mode de vie européen importé. Grand moment de développement du tourisme, les années 1930 sont propices pour les cinéastes amateurs pour montrer une sorte de « choc des cultures » à travers leurs images.

         
        René Picard
         

         

        Jean Jestin

        Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur ce cinéaste, hormis le fait qu’il a beaucoup voyagé en France métropolitaine et coloniale (Pyrénées, Algérie, Alsace, Maroc), mais aussi en Europe (Allemagne, Espagne, Autriche, Suisse, Luxembourg), ce qui suppose des moyens. Il est probablement catholique, en raison de sa participation à des cérémonies religieuses filmées, et militant puisqu’il accompagne au moins trois manifestations syndicales en 1953, 1954 et 1956. 

        Durant son voyage en Algérie, Jean Jestin filme des paysages et des lieux qui semblent très loin des troubles politiques et militaires qui secouent la région et semble profiter finalement d’un cadre touristique exotique parfait pour le repos et la découverte.

         
        Jean Jestin
         
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