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      • Les films des militaires de carrière : une approche de la guerre

      • En France, près de deux millions d’hommes ont fait la guerre d’Algérie, dont un peu plus d’un million d’appelés et 280 000 rappelés, près de 500 000 engagés. Chez les engagés et les (r)appelés, hommes de troupes, sous-officiers et officiers, comme dans la population civile, les films sont plus rares que les photographies, raisons financières et contraintes du terrain obligent. 

        La plupart du temps la guerre est hors champ, mais on s’en rapproche davantage chez les officiers de carrière et de réserve. Peu d’atrocités sont filmées,  seulement quelques blessés ou prisonniers algériens. Dans Lettres filmées d’Algérie. Des soldats à la caméra (2015), Jean-Pierre Bertin-Maghit distingue trois thèmes dans ces archives filmiques à la « forme intimiste et autobiographique pour narrer leur séjour » de trois à vingt-sept mois : les temps de repos et de loisirs ; le regard porté sur les « Algériens musulmans » ; la guerre, le plus souvent sans « images spectaculaires ». Ainsi, les films « permettent d’appréhender une autre réalité [de la guerre], sa face cachée, le contrechamp (…) », tout en témoignant d’expériences différentes de soldats-cinéastes pour un même événement.

         

        Claude Consorti

        Claude Consorti est né le 6 janvier 1937 à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne. Il fut présent en Algérie de 1959 à 1961, affecté au 3ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais à Bône en Algérie (aujourd’hui Annaba), comme Sous-officier, puis, comme Chef de section à l’encadrement du Commando de chasse N°40 à Bugeaud en Algérie (aujourd’hui Seraïdi). Il y encadre des harkis, soldats algériens supplétifs de l’Armée française regroupés dans des harkas.

        Dans ce film, monté à partir de séquences prises entre 1959 et 1961, le cinéaste amateur, engagé militaire, cherche à donner un sens personnel à la présence militaire française en Algérie, notamment au moment de la guerre d’indépendance, recherche de sens partagé par d’autres engagés, qui nourrira une certaine nostalgie. Les thèmes que permet d’aborder le film sont celui des harkis et de la présence féminine dans un univers d’hommes ainsi que celui d’opérations militaires.

         
         

         

        Michel Bougeard

        Michel Bougeard filme son intimité en Algérie, en famille ou avec ses amis et collègues, et plus généralement la présence française dans l’espace public algérien. Il reflète une réalité de terrain assez rare chez les amateurs, entre vie de famille paisible, armée présente en permanence et menace d’un soulèvement, galvanisé par des responsables politiques locaux. En cela, il se différencie d’autres cinéastes militaires, comme Alain Lefort ou Albert Weber.

         

                 

         

         

         

        Albert Weber

        Albert Weber est né en 1905 à Thann, dans le Sud de l’Alsace. Il suit des études de médecine et s’oriente vers la chirurgie-dentaire. En 1936, il part pour l’Algérie. Le chirurgien-dentiste Albert Weber n’est pas à proprement parler un engagé militaire. Il est conventionné par l’Armée. Ainsi, à côté de ses activités en lien avec elle, ce qui lui vaudra d’être officier de réserve, il a deux cabinets dans le M’Zab algérien, au Nord du Sahara, à Laghouat et à Ghardaïa, plus au Sud.

        De très nombreux films du dentiste Albert Weber, passionné du désert saharien, de ses oasis, et de cinéma, conventionné par l’Armée française, ne cessent de rendre hommage à la présence militaire française, dans une zone reculée de la colonie algérienne, des années trente à 1963, dans un espace et un monde qui semblent notamment épargnés par la guerre d’indépendance (1954-1962). Par-là, le cinéaste amateur contribue à forger une idéologie de l’Algérie française à travers les images d’une armée qui protège, construit, soigne et administre, à l’instar des films du Service cinématographique des Armées (SCA).

         

        "Un cinéaste amateur breton originaire de Thann - Albert Weber (1905-1992)" article de Reynald Derain

        Entretien avec Andrée Weber pour le film Bobines d'amateurs de Marie Hélia

         
         
                                   
         
         
                                   
             
         
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