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Films
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      • Les Rencontres de la Cinémathèque : Le soldat de boue

      • Mardi 18 septembre 2018 - 20h00

      • Lieu
      • Cinéma Les Studios – 136 rue Jean Jaurès – Brest (29)

      • Les Rencontres de la Cinémathèque : Le soldat de boue
      • Les Rencontres de la Cinémathèque : Le soldat de boue
        Mardi 18 septembre 2018 à 20h00
        Cinéma Les Studios – 136 rue Jean Jaurès – Brest (29)
         
        Un documentaire d'Hubert Budor (2017, 52 min)
        A la déclaration de la guerre en août 1914, Mathurin Méheut est au Japon en compagnie de sa femme Marguerite. Deux mois après, il se retrouve dans les tranchées, en première ligne, du côté d’Arras. Chaque jour, Méheut ne cesse de dessiner, de peindre la guerre. Il correspond aussi avec sa femme et sa fille. Il leur raconte la cruauté des combats, les conditions de vie exécrables, la douleur d’être séparé d’elles et sa farouche volonté d’être peintre avant tout.
         
        En présence du réalisateur Hubert Budor.
         
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        En 1914, Mathurin Méheut n’est pas encore l’icône de l’identité culturelle bretonne qu’il deviendra par la suite, mais il est déjà reconnu en tant qu’artiste. Il a 32 ans, séjourne au Japon grâce à une bourse de la Fondation Albert Kahn ; en quelques jours, il passe de Kyoto à Arras, de la cérémonie du thé à la mitraille qui hache les corps et les paysages.
         
        Hubert Budor s’empare de ce moment-clé de la vie du peintre, pour tramer un récit où se mêlent ses œuvres croquées sur le vif, sa correspondance avec son épouse Marguerite, et des archives de 14-18. Budor reconnaît en Méheut l’homme d’extraction modeste qui vit en empathie avec ses semblables, peu enclin au fanatisme guerrier.
         
        La guerre est ainsi revisitée par le regard de l’illustrateur et les lettres qu’il adresse à sa femme : l’exécution d’un tire-au-flanc, un village de cahutes à flanc de coteau où s’organise une vie ouvrière (aspect peu connu du conflit), une unité de Spahis marocains… mais surtout le déluge qui s’abat sur ces hommes de boue, comme le dit Méheut : « Nous sommes de la terre vivante, de la terre plein la bouche, les oreilles et les vêtements ».
         
        Quand l’occasion se présente, l’artiste tourne le dos aux tranchées pour dessiner des hirondelles, des guêpes… revenant ainsi à la veine animalière qu’il avait développée au centre de biologie marine de Roscoff, avant guerre. Le bois de la Grurie dans la forêt d’Argonne est son terrain d’exploration au commencement d’une bataille qui le transformera, début 1915, en un monceau d’éclats de bois, de fer et de chair.
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