Jean Prevost, biologiste faisant partie des expéditions polaires françaises filme en 1956 la faune antarctique.

Panoramique sur une côte enneigé et d'une baie jonchée d'icebergs.
Le pétrel des neiges couve son oisillon au creux ou à flanc de parois rocheuses.
Puis, Jean Prévost film des phoques et notamment l'évolution d'une mère et de son petit. Ils se prélassent sur la banquise. Les deux mammifères ne semblent pas effrayer par la présence de la caméra. Le manchon tête le ventre de sa mère. La physiologie de ces animaux les empêchent de se déplacer rapidement sur la banquise, ils en sont presque maladroit. Le manchon ne peut pas s'empêcher d'embêter sa mère lors de sa sieste, elle le réprimande mais le petit est têtu et ne semble pas vouloir faire la sieste. Un phoque respire à travers un trou d'eau dans la banquise et replonge. Un fulmar tente de dégager de la neige autour de lui. Il se distingue des mouettes ou des goélands principalement par son vol qui le rapproche plus des oiseaux de haute mer : on le voit décrire de grands cercles en planant, s'appuyant alternativement sur l'une ou l'autre de ses ailes. Derrière ce même fulmar, deux autres oiseaux semblent se partager ou disputer une carcasse. Deux fulmars se font la cour en chantant. Il dégage sûrement de la neige pour un meilleur confort de son nid, comme s'il faisait le ménage.
On peut observer ensuite 2 pétrels ayant un comportement social l'un envers l'autre.
Enfin, on observe un couple de pétrels organisant son nid entre des pierres. Leur plumage est noir et blanc tandis que le plumage des pétrels des neiges sont tout à fait blanc.