Le film commence par une image symbolique pour les Kerhorres : le ramassage d'huîtres sur la grève. Comme autrefois, la femme remonte du bord de mer en portant sur la tête son panier en osier. On retourne au Stéar pour voir brûler un vieux canot alors qu'un pêcheur à pied s'aventure dans la vasière à la recherche d'huîtres et de coques. Au loin, on aperçoit Camfrout et le pont de Plougastel. Retour de pêche, les femmes portent des coiffes noires. Au bourg, devant l'église, se déroule la remise de médaille à l'abbé CARIOU, ancien déporté et ancien aumônier de la Marine Nationale en présence du Préfet Maritime, des autorités locales dont l'ancien Maire M. QUERE et de Monseigneur FAUVEL évêque de Quimper et du Léon et de personnalités civiles. Puis le cinéaste s'aventure à la kermesse qui se déroulait sur la Place Danton (aujourd'hui disparue) prés de l'école des filles à proximité de l'église. Entre les stands et le manège du casse-cou (casse-gueule) de la fête foraine, le garde champêtre veille au bon ordre de la fête où les Kerhorres se pressent. Nombreux plans : les jeunes se promènent en bande, un jeune couple passe devant une rangée d'urinoirs, sur les murs sont collées des affiches Ricard, deux femmes avec des lots gagnés à la loterie : un saladier et une bouteille de champagne, une femme mange un cornet de glace, promeneurs avec lunettes de soleil. Vue paisible du port du Relecq Kerhuon.