Mohamed Zinet, qui s'en souvient ?
Son nom ne dit plus rien à personne, ou presque. Et pourtant, son visage ne vous est pas inconnu. Rappelez-vous : l'ouvrier algérien qui tue Jean Carmet à coups de fusil à la fin de « Dupont Lajoie » d'Yves Boisset. Dans les années 1970, il est « l’arabe du cinéma français », à une époque où il ne pouvait incarner que cela. Mais en Algérie, Mohamed Zinet est un tout
autre personnage... Il est l’auteur d’un film culte, une balade déjantée dans Alger, habitée par la joie de vivre et les traumatismes de la guerre d’indépendance : « Tahya Ya Didou ». Dans les pas de son ainé, dans les ruelles de la Casbah ou sur le port d'Alger, Mohammed Latrèche retrace l'histoire de « Tahya Ya Didou » et de son réalisateur inventif et talentueux.


Who remembers Mohamed Zinet?
For the cinephiles, he is only the actor who embodied "the Arab" in the French films of the 1970's, for filmmakers such as Yves Boisset or Claude Lelouch. In Algeria, he is another person...
Child of the Casbah, he is the brilliant director of a film shot in 1970, « Tahya Ya Didou ». With this unique film, Zinet invents a new cinema, tells a different story, shows the people of Algiers like never before. In the wake of Zinet, from the narrow streets of the Casbah to the port of Algiers, with this documentary, Mohammed Latrèche tells the story of « Tahya Ya Didou » and its creative filmmaker.