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Saint-Malo, l'antique cité des corsaires [4576]

1927 précisément | Emile GAUDU

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Film professionnel | Bretagne
Vues sur la côte malouine et les fortifications de Saint Malo.

La statue de Chateaubriand à Fort la Reine.
Petit aperçu de la rade.
Le château son chemin de ronde et une tour d'angle.
Vue sur l'avant-port puis sur le casino.

Les travaux effectués dans le port et les écluses.

Le clocher de l'église Saint Vincent.

Le fort National puis la Grande Plage.

La statue de Surcouf sur les quais.

L'embarcadère des vedettes pour Dinard.
Le Grand Bé et le tombeau de Chateaubriand.

La relève du phare de la "Tour du Jardin".

La Flottille des Terre-Neuvas à quai.
Les pêcheurs déchargeant les morues.

Les fêtes annuelles du Grand Pardon.

La bénédiction des bateaux par le cardinal Charost.
La veille du départ des Terres neuvas.
L'appareillage des trois mâts tirés par des remorqueurs dans l'avant-port.

Les trois mâts en haute mer.
Vues sur les côtes de la région malouine.
Émile Gaudu (1906-1996) est né à Pleurtuit, en Ille-et-Vilaine. Son père, également prénommé Émile, est médecin dans le village et sa mère est Marie Toussainte Jeanne Journiaux (ils se marient le 9 novembre 1904 à Pleurtuit, Émile François Gaudu docteur en Médecine né à Pleurtuit le 22 septembre 1872 est le fils d’Émile Joseph et de Solon Anne Marie, et Marie Toussainte Jeanne Journiaux est la fille de Jules Antoine et de Marie Françoise Victorine Méhonas).
Il épouse le 1er octobre 1929 Marie-Madeleine Lansquet, née le 8 décembre 1905 dans la maison d'en face. Elle est la fille de Joseph Lansquet, capitaine au long cours et de Joséphine Lebret, ménagère au bourg. Ils vivront 65 ans ensemble dans leur maison située au 37 rue de la Gare à Pleurtuit, puis au 37 rue Brindejoncs des Moulinais, qui était également la maison des parents d’Émile Gaudu.

La découverte du Pathé Baby

À 17 ans, en 1923, Émile Gaudu assiste à la première présentation publique du « Pathé-Baby » par des agents Pathé sur la plage de Dinard. Il demande à son père de lui acheter une caméra 9,5 mm et s'exerce. Il veut devenir opérateur. Pendant ses études de droits (licence), il filme en amateur, mais dans un but évident d'autoformation. Ces films sont diffusés lors de séances de cinéma familiales.
Il réalise des pastiches des films de fictions de l'époque (comme les films de Louis Feuillade), des films d'actualités qui passent à l’époque en avant-programme (par exemple « Courses de chevaux à Dinard »), il fait également de longs gros plans fixes du visage des membres de sa famille, son père le Dr Gaudu, sa grand-mère, des « figures pleurtuisiennes » (tante Jeanne), et surtout il s’« auto-filme ».

Émile Gaudu, « opérateur » professionnel...

En 1926, son père lui achète une caméra 35 mm « Debrie » type « Parvo Interview » en bois de teck avec un moteur électrique alimenté par des batteries placées au sol dans une caisse en bois avec poignées de transport (elle a intégré les collections de la Cinémathèque de Bretagne).
En 1927, il réalise un premier film professionnel « Saint-Malo, l'antique cité des corsaires » (visite de la ville et départ des terre-neuvas). Le film est diffusé en salles par la société Lutetia à Paris. Son exploitation sera interrompue par l'arrivée du parlant.

Au début des années 1930, Émile Gaudu fait un stage d'un an aux studios de la U.F.A. en Allemagne en tant que « Bildmeister » (chef-opérateur). Il revient en France et travaille comme reporter d'images pour les journaux d'actualités (Pathé, Gaumont...). Son surnom dans la profession est « Saint-Malo ». Très athlétique, il est renommé pour être capable de monter avec sa caméra dans les huniers des bateaux. Il filme d'innombrables pardons de terre-neuvas et de lancements de bateaux.

En 1933, Pierre Guerlais l'embauche comme directeur de la photographie pour sa version de « Pêcheur d'Islande », son nom figurant au générique de ce long-métrage : « En raison des dangers que présentent les prises de vues en mer par mauvais temps, Pierre Guerlais a engagé un opérateur spécialisé dans ce genre de travail. C’est un Breton, Émile Gaudu, qui a déjà tourné à maintes reprises en Islande, à Terre-Neuve et au Groenland. C’est lui qui filma la relève du phare d’Armen qui, ainsi qu’on le sait, est presque inabordable. Pour réussir cet exploit, Émile Gaudu fut obligé de se faire attacher au mât d’un navire et les secousses que lui infligèrent les lames furent telles que pendant plusieurs semaines il garda sur son visage l’empreinte du viseur de son appareil. » (« L’Afrique du Nord illustrée », 2 - 12 -1933).

Il s'installe ensuite à Pleurtuit, publie une publicité dans les journaux de cinéma de l'époque en se présentant comme cinéaste indépendant (publicité « Émile Gaudu opère lui-même »). Il est sans doute le seul en France à faire cela hors de Paris.

De 1933 à 1939, il réalise de nombreux documentaires et travaille en tant que chef-opérateur sur des films dont « Le Cantique de la mer » de Jean Gourguet (1934), restauré par les Archives Française du film. La Cinémathèque de Bretagne possède d'ailleurs une photo le montrant filmant avec sa caméra. Il sera également le conseiller technique de deux prêtres qui filmeront entre 1936 et 1939 les terre-neuvas et la vie des pêcheurs dans le but d’améliorer leur condition, en organisant des conférences accompagnées d’un film : le Père Louis-Joseph Lebret (qui fondera en 1941, l’association « Économie et humanisme ») et le Père Yvon.

La guerre - l’enseigne « Art et lumière » - après la guerre

En 1940, les allemands réquisitionnent sa maison. Ils utilisent une partie de ses films pour se faire des séances de cinéma et ceux-ci seront perdus à la fin de la guerre.
En 1943, il revient dans sa maison et ouvre dans son garage une enseigne d’un genre nouveau dans la région : « Art & lumière - La Maison de l’Amateur Cinéaste et Photographe » qui fermera en 1952. L’enseigne est dépositaire du « Comptoir Breton du Cinéma » (située à Chateaubriand) et vend notamment les marques de projecteurs professionnels « Hortson » et « Cineric », du matériel et des produits pour les cinémas et les photographes.
En 1944, il filme Saint-Malo et l'état des communes alentours (les conséquences des bombardements, les soldats encore présents, français, américains et prisonniers allemands, les habitants...) dans les huit jours suivant la Libération (« L'Empreinte de l'Attila », 1945). Pour tourner, il achète une caméra 16 mm type « Ciné Kodak Special ». Émile Gaudu dédie ce film à l'Abbé Descottes, un malouin qu'il connaît bien et dont il réalise des portraits dans les années 1930. Celui-ci empruntera « L'Empreinte de l'Attila » et « Saint-Malo, l'antique cité des corsaires » pour la recherche au Québec de fonds d'aide à la reconstruction de la Cathédrale Saint-Vincent. Les films ne lui seront pas restitués et seront retrouvés en 1992 par la Cinémathèque de Bretagne chez le neveu de l'Abbé Descottes.

En 1945, le patron de la société Lutetia lui commande un film sur Saint-Malo avant et après-guerre : il s’appellera « Saint-Malo ville assassinée ». Émile Gaudu utilise des extraits de son film « Saint-Malo, antique cité des corsaires » (1927) et des rushes restés chez lui. Pour la distribution, Lutetia fait re-monter le film dans un but commercial, certaines séquences sont coupées, son nom est enlevé du générique, alors qu’il était réalisateur et producteur. Une chanson de Louis Gasté, chantée par Line Renaud (« Quand un bateau part »), est rajoutée au film. Émile Gaudu est furieux de cette chanson et des paroles et, surtout, d’avoir été dessaisi de son film en tant qu’auteur sur un sujet qui lui tenait à cœur : les conséquences des bombardements sur Saint-Malo – ville où il avait fait ses études secondaires – et les villages environnants, notamment Pleurtuit détruit à 80 %. En 1992, lors de son interview filmée, les larmes lui viennent aux yeux à l’évocation de cet épisode de sa vie.

En 1946, il réalise un film de commande en 35 mm pour le préfet des Côtes-du-Nord, « Vivre » (restauré par les Archives Française du Film) qui est une « publicité » pour les sanatoriums du département « où il y a du bon air » et qui participent au dépistage de la tuberculose. Il réalise des films sur sa commune en 16 mm (« Qu'il est beau mon village » en 1951 notamment) ou pour des amis.

En 1957, il est cameraman supplémentaire sur « Les Vikings » de Richard Fleischer dont quelques scènes ont été tournées à Fort La Latte.

Le cinéma « L’Aiglon »

En 1948, il crée dans son jardin la salle de cinéma de Pleurtuit « L’Aiglon » (environ 100 places) équipée d’un projecteur Hortson 16 mm ; sa femme Madeleine en sera la gérante. L’exploitation durera plus de dix ans, le cinéma fermera en 1960. Les Archives Départementales d'Ille-et-Vilaine conservent la carte de projectionniste d’Émile Gaudu avec sa photographie.
Au cinéma « L’Aiglon » étaient projetés des films distribués à l’époque par des sociétés classiques de distribution (« Universal »...) et Émile Gaudu animait les séances. La Cinémathèque de Bretagne conserve un lot d’affiches-programmes qui témoignent de ses programmations.

Émile Gaudu, cinéaste et auteur ?

Émile Gaudu a filmé toute sa vie, mais il s’est toujours défini comme un « opérateur » et non comme un cinéaste.
Sa propriété familiale fut transformée en « complexe cinématographique » : le jardin et la cour (particulièrement la façade de sa maison d’où descendait un escalier propice à de nombreuses mises en scène) étaient un véritable studio de cinéma en plein air pour ses « Actualités », le garage abritait son enseigne « Art et lumière » et il construisit dans son jardin une salle de cinéma.

Comédien né, il apparait dans nombre de ses films datant de 1925 à 1928, de courts films familiaux bien sûr (balades, visite à des amis, copains en permission...), mais également des saynètes. S’il semble écrire ces films surtout pour lui-même – Il est costumé en détective, en gangster, en mendiante... –, il entraine joyeusement sa famille avec lui : son père, médecin et sa mère, sa femme, ses copains, les amis de la famille... Il adore également se filmer avec sa caméra sur pied, ce qui donne des autoportraits en gros plan où il rit et fait le pitre maquillé comme les acteurs du muet. Nous pouvons considérer que ses séquences sont une (sa) signature. Ces miscellanées constituent les « Actualités pleurtuisiennes » qu’il réalise lorsqu’il a entre 19 et 22 ans.

Il est probable que beaucoup de ses films ont été perdu (certains donnés ou prêtés, d’autres disparus pendant la guerre...). Nous connaissons, pour l’instant, très peu le travail qu’il aurait fait pour les sociétés Gaumont, Pathé et Eclair.

Les dernières années

Sur un contact pris, il refuse tout d’abord de se laisser interviewer puis finalement accepte : en 1989 et 1991, 2 h 30 d’images seront enregistrées par la Cinémathèque de Bretagne.
En 1994, il est nommé membre d'honneur de la Cinémathèque de Bretagne. Trois réalisateurs professionnels veulent chacun faire un film sur lui, il refuse.
Sa femme Marie-Madeleine était à ses côtés une personnalité marquante, elle a écrit plusieurs livres (roman, livres pour enfants et de nombreux recueils de poésie (1). Elle meurt le 21 février 1994 à Dinard. Émile Gaudu meurt à Pleurtuit, à 89 ans, le 31 janvier 1996.
Émile Gaudu a été le premier cinéaste breton travaillant en Bretagne. Sa carrière n'a pas manqué d'originalité.



(1) Marie Madeleine Gaudu a écrit sous le nom de Madeleine Gaudu-Lansquet ou de Lansquet des livres et publié de la poésie et des ouvrages pour enfants : « La Tâche originelle » (1936, Ed. Raoul Saillard), « Matilda, fille du Nyassaland », récit sur un témoignage du Père Party (1964, Alsatia Paris), « Il était un petit corsaire » (1964, P.A.F.), « Petite suite pour un passereau » (1965, P.A.F.), « Figure de proue » (1967), « Dansons la capucine » (1971, Maison rhodanienne de poésie), « L’Oiseau et la mort » (1974, Maison rhodanienne de poésie), « Matilda-Thalie de Modènes » (1976, Hachette, Bibliothèque rose)...


tc intc outduréedescriptionmots clés
02:01:05:0002:01:35:0000:00:30:00Générique.  
02:01:35:0102:02:45:0000:01:09:24Insert Texte : Saint-Malo a été élevé sur un îlot rocheux formant de nos jours une admirable presqu'île. C'est la patrie de marins célèbres, Duguay-Trouin, Jacques Cartier et Surcouf, corsaires fameux ; mais aussi de quelques illustres littérateurs : Chateaubriand et Lammenais. Pano GD des îlots fortifiés en face de Saint Malo vers la ville intra-muros puis le port. Port , Saint Malo (35)
02:02:45:0102:04:53:0000:02:07:24Insert texte : Les remparts qui enserrent la ville d'une ceinture de granit furent élevés au XVIIIème siècle par Vauban. Ils sont percés de 9 portes et surmontés d'un chemin de ronde sur toute leur étendue. Pano DG sur l'îlot du Grand Bé vers Saint Malo derrière le rempart, vue sur le clocher, la plage, la côte malouine et le Fort National. PF sur un paquebot près de la côte malouine. PE puis pano BH sur une des portes du rempart vers les toits d'habitations. Pano DG du chemin de ronde vers un des îlots fortifié. Plusieurs plans successifs du chemin de ronde. Clocher , Paquebot , Plage , Rempart , Saint Malo (35)
02:04:53:0102:05:21:1900:00:28:18Insert titre : Fort la Reine et la statue de Chateaubriand. PF de deux arcades séparées par une colonette au premier plan. Au second plan, à gauche un goupe de personnes marchant, à droite, la statue de Chateaubriand. PR statue de Chateaubriand. Chateaubriand François René (écrivain) , Saint Malo (35)
02:05:21:2002:06:31:0900:01:09:14Insert titre : Aperçu de la rade. PF de la rade avec la ville en arrière plan, des bateaux à voiles sont au mouillage. PF d'une vedette et d'un des îlots fortifié en arrière plan. PE sur cinq hommes portant des casquettes, dont plusieurs pêcheurs, assis sur un muret. Vue sur la rade à travers trois arcades séparées par des colonettes. PF de l'océan avec la côte à l'horizon et des arbres au premier plan. Arbre - Bateau - Casquette - Pêcheur - Saint Malo (35) - Vedette
02:06:31:1002:07:40:1400:01:09:04Insert texte : Le château construit au XIVème siècle est de forme quadrangulaire avec une tour à chacun de ses angles, et flanqué d'une avancée se reliant à ses murailles. Pano GD de la tour d'angle vers les murailles. Au premier plan, des voitures, un tramway et un autocar (à identifier). PF à travers une meurtrière du château sur le casino et son jardin. PE sur un enfant et sa mère marchant sur le chemin de ronde du château. A leur gauche un mur de fortification percé de meurtrière puis pano BH sur la tour d'angle en face. PF sur deux tubes de canons posés sur un promontoir. CP sur une partie de toit et un tourelle. Autocar - Automobile - Canon - Château fort - Jardin privé - Saint-Malo (35) - Toit en ardoises - Tramway
02:07:40:1502:08:36:0700:00:55:17Insert texte : Voici le môle des Noires et l'avant-port. PF sur une digue, un bateau de pêche (à identifier) passe au-delà. PF bateau de pêche entrant dans l'avant-port. Digue , Saint Malo (35)
02:08:36:0802:08:43:0400:00:06:21Insert titre : le casino. PF sur la façade du casino.Saint Malo (35)
02:08:43:0502:10:20:0000:01:36:20Insert texte : Coup d'oeil rapide sur les travaux du port, qui s'élèvent à la coquette somme de 60 millions de francs. Les écluses au nombre de 4 sont hermétiquement closes par des portes d'acier blindé qui ont le privilège d'être les plus hautes du monde. PF sur une écluse et des grues en ariière plan. PF sur une cale et des grues en arrière plan. PF sur des ouvrier travaillant sur une échelle. Pano HB sur la porte blindée d'une écluse. Pano HB sur les ouvriers du port coulant la dalle de béton d'un bassin. PF sur un bassin. PF sur des ouvriers du port poussant un chariot. Chariot à roulettes - Grue de port - Saint Malo (35) - Écluse
02:10:20:0102:10:52:0000:00:31:24Insert texte : L'église Saint Vincent, dont le clocher dentelé s'élève comme un phare au-dessus de la ville est une construction de plusieurs styles différents. PE du clocher de l'église portant un échafaudage sur la flèche. Pano BH de la flèche. Clocher , Saint Malo (35) , Église
02:10:52:0102:11:15:0000:00:22:24Insert texte : Le Fort National, ancienne prison désaffectée domine la grande plage de sa haute silhouette noire. PF sur le Fort National. Saint Malo (35)
02:11:15:0102:11:39:0000:00:23:24Inser titre : la Grande plage. Pano HB de la Grande Plage. Plage , Saint Malo (35)
02:11:39:0102:12:10:0000:00:30:24Insert texte : Et voici Surcouf, le roi des corsaires. PF statue de Surcouf avec sur sa gauche un tramway. PF de l'inscription sur le socle de la statue. GP en CP de la statue. Surcouf Robert (navigateur) - Tramway
02:12:10:0102:12:49:0400:00:39:03Insert texte : La cale de Dinan et l'embarcadère des vedettes pour Dinard. PF sur l'embarcadère avec des vedettes partant et arrivant. Débarquement de passagers et bâteau en arrière plan. Saint Malo (35) , Vedette
02:12:49:0502:13:20:0400:00:30:24Insert titre : Sur le Grand Bé se trouve le tombeau de Chateaubriand, simple dalle sans nom. Vue sur le Grand Bé. PF sur le tombeau et fondu enchaîné. Saint Malo (35)
02:13:20:0502:15:53:0900:02:33:04Insert texte : Jour de relève à la "Tour du jardin". A 9km au large de Saint Malo, ce phare haut de 30 m ballayé sans cesse par les vagues et la porte de mer de la cité malouine. Chaque mois, au moment de la basse marée et par accalmie la tour découvre légèrement sa base. Il est alors procédé non sans quelques difficultés à la relève des deux gardiens et l'approvisionnement en vivres jusqu'au mois prochain. Vue sur Saint Malo d'un bateau en mer. Vue de la côte malouine. PF sur le haut du phare. PF base de la tour, une barque est accostée. Mouvement de la caméra sur la base de la tour. PF gardiens ravitaillent le phare. Pano BH du filin vers le premier étage. PF gardiens montrant leur pêche. Vue sur le phare s'éloignant. Barque , Gardien de phare , Phare : activité , Phare : bâtiment , Poisson , Relève de phare , Saint Malo (35)
02:15:53:1002:15:57:0900:00:03:24Insert titre : fin de la première partie Saint Malo. 
02:15:57:1002:17:44:1400:01:47:04Insert texte : deuxième partie Saint Malo. Octobre la flotille des Terre Neuvas se repose de sa dernière campagne dans le grand bassin. Pano GD des trois mâts à quai. PF d'un pêcheur sur un bateau. Pano HB de la mâture d'un morutier et pano GD vers d'autres trois mâts. Pêcheur , Saint Malo (35) , Trois mâts
02:17:44:1502:19:29:0000:01:44:10Insert texte : Les "Peltas" ou marins de Terre-Neuve procèdent au déchargement des trois mâts. Le seul poisson péché est la morue. Dès son arrivée, elle est livrée par voie ferrée à la consommation générale de la France. Plusieurs plans du déchargement des morues. PF "Peltas" sur un bac nettoyant la coque d'un trois mâts. Plusieurs plans du déchargement de la morue et de leur chargement dans un wagon. Coque , Déchargement des marchandises , Morue , Saint Malo (35) , Terre neuvas , Trois mâts
02:19:29:0102:22:27:0400:02:58:03Insert texte : Vers la fin de février se déroulent les fêtes annuelles du Grand Pardon. Pano GD des trois mâts pavoisés. CP sur les drapeaux accrochés aux mâts et pano HB et GD. CP sur la foule dans une fête foraine. Plusieurs plans de personnes dans des manèges. PF de personnes allant visiter un navire de guerre à quai. PF de trois mâts pavoisés à quai devant le château. Château fort , Fête foraine , Saint Malo (35) , Trois mâts
02:22:27:0502:24:04:1400:01:37:09Insert Texte : SE, le cardinal Charot bénit les marins et les navires. Pano GD de vedettes et trois mâts pleins de gens. Plusieurs plans d'une vedette et de la poupe de trois mâts pleins de gens. Plusieurs plans du cardinal bénissant les navires dans la "Vedette Blanche". PE du bateau SM46 où des hommes se sont installés avec leurs appareils photographique et leurs caméras. Plusieurs plans de bateaux remplis de gens. Appareil photographique , Charost Alexis (Cardinal) , Saint Malo (35) , Trois mâts , Vedette
02:24:04:1502:26:00:1400:01:55:24Insert texte : Lendemain de fête. Grincement de treuils, effusions tendres, arrivages de coffres multicolores, dernières "bolées" qui s'entrechoquent...veille de départ. PF groupe devant un camion de marchandises. PF marin tournant une manivelle. PR femme en coiffe. plusieurs PF de groupes de "peltas" sur le départ. CP voilure d'un trois mâts. PR d'un pêcheur, sa petite fille dans les bras. CP d'un pêcheur sur le mât de misaine. CP d'un homme tirant sur un bout. PF d'une barque s'éloignant du quai. Barque , Camion , Mât , Saint Malo (35) , Terre neuvas , Trois mâts
02:26:00:1502:27:03:0400:01:02:14Insert texte : Appareillage dès le premier jour de mars, les voiliers tirés par les remorqueurs gagnent la rade. Plusieurs PF sur des remorqueurs tirant un trois mâts dans l'avant-port puis dans la rade. Remorqueur , Saint Malo (35) , Trois mâts
02:27:03:0502:27:46:0000:00:42:20Insert texte : Et de là, en haute mer, partent pour 6 mois vers les régions brumeuses et glacées de Terre Neuve et du Groënland. PF trois mâts en mer. Trois mâts
02:27:46:0102:29:04:0000:01:17:24Insert titre : Crépuscule. Plusieurs plans du paysage côtier de la région malouine. Littoral
02:29:04:0102:29:04:0200:00:00:01  

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