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fugue de Marine (La) [19886]

Film amateur | Bretagne

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La fugue de Marine est un extrait du film 216FH003
La fugue de Marine (4'45")
Marine, jeune poupon de deux, trois ans, s'évade de la maison familiale pour s'en aller avec son saut et sa pelle à la plage de Saint Servan Sur Mer. A la maison, c'est l'émoi et tout le monde la cherche, le petit frère, la maman, les voisines, la grande soeur. Le père - Louis Le Meur - s'élance sur sa bicyclette. Un ami part à moto… Marine, quant à elle, fait des pâtés de sable avant d'être repérée par un couple d'amis. C'est la joie des retrouvailles familiales.

Louis Le Meur (Saint-Brieuc 16 septembre 1899 - Champigny sur Marne 13 février 2002) évolue dans le milieu socialiste du début du XXe siècle à Saint-Brieuc grâce à son père qui exerce la profession de facteur. Boursier, il passe ses deux baccalauréats et s'engage en 1917 comme engagé volontaire dans le conflit de 14-18.

Après sa démobilisation, il devient élève ingénieur dans la Ruhr où le désir de devenir comédien se fait de plus en plus fort : sa passion est née d’une représentation théâtrale lors d’un pardon à Ploubazlanec dans les Côtes-d’Armor. C'est dans le théâtre qu'il fait ses premières armes, lui qui n'a jamais pris de cours de comédie a appris sur le tas.

Louis Le Meur s'est toujours impliqué dans les associations qui venaient en aide aux artistes : membre de l'association des comédiens anciens combattants, secrétaire de l'Union des Artistes (de 1931 à 1939). Tantôt comédien, tantôt écrivain, Louis Le Meur publie deux romans autobiographiques : « L’anti héros » en 1977 sur son engagement volontaire en 1917 et« En scène pour le Un » en 1986 sur sa jeunesse et le théâtre de Belleville.

Il est également connu en tant qu’acteur sous le pseudonyme de Louis « Lorsy » ou « Lorsay » comme dans des films du début des années 1930, notamment « Paris Méditerranée » de Joe May ou encore « Amour, amour » de Robert Bibal.

Il intègre la TSF en 1934 et fait des rencontres marquantes, comme Sartre, Guitry, Desnos, mais également celle qui deviendra sa binôme derrière le micro (et devant la caméra) et son épouse en 1936 : Germaine Batisse. Première speakerine de France, elle est diplômée du Conservatoire de comédie de Paris, dans lequel elle a obtenu un prix. Durant leur carrière commune et respective, elle devient à la fois l'inspiration et l'héroïne des films de son époux.

Robert Desnos écrit pour le binôme des textes pour les publicités qu'ils mettent en scène au micro.

Dès 1937, Louis Le Meur commence à filmer en double 16 mm, format conseillé par les mêmes cinéastes qui lui fournissent ses premières pellicules, puis en 8 mm et enfin en 16 mm avec une caméra Paillard.

Il devient Louis le Meur réalisateur de films amateurs, documentaires, fictions et films de famille. « On devient cinéaste amateur quand on devient père de famille » dixit Louis Le Meur. Il filme à la fois des moments de vie et des mises en scène jouées par ses enfants, parents ou amis qui s’improvisent acteurs durant les vacances ; il glisse ainsi du film de famille à la fiction.

À l’image de sa liberté de ton et de sa débrouillardise, Le Meur écume les thèmes dans ses scénarios : l’aventure, la tragédie ou le drame, et même la comédie musicale. Il apporte donc un grand soin au son. Plusieurs films sont sonorisés par Serge di Marchi, ingénieur membre du CACF de Paris comme Louis le Meur.

Son travail ne passe pas inaperçu. En 1967, son film « Le Christ en bois » (1957) d’après la nouvelle de Gaston Couté, réalisé avec Serge di Marchi, est présenté au Festival du film insolite et non conformiste de Nantes (Flash octobre 1967, n°153).  Et en 1974, toujours à Nantes, « La flûte enchantée » est présentée au XXVI congrès régional.

Parmi ses créations, certaines sont perdues : « Tonton Yves, pêcheur d’Islande » 1978 - « La coursive » 1983 d’après Gérard Louis Gautier, « Dictionnaire cinématographique de Bretagne » Interview réalisée par Jean Macé  - « Rétro scopie ou le parcours d’un cinéaste amateur Louis Le Meur » 1997.

Louis Le Meur représente cependant un fond très riche à la Cinémathèque de Bretagne, en grande partie en noir et blanc, mais parfois en couleur, comme dans son moyen métrage de 1956 « Le Mariage de Fanchette », une comédie musicale.

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