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Exposition Bretagne et cinéma
La Bretagne

... DES CHAMPS

Pays pourtant essentiellement rural, la Bretagne de la terre a rarement inspiré les cinéastes de fiction. L’Armor a leur préférence. L’Argot est injustement oublié. Les champs ne sont souvent qu’une toile de fond où les paysans s’agitent pour couper le foin, tandis que le héros s’arrête pour leur demander son chemin.

La Brière (1925)

Réalisé en 1925 par Léon Poirier, la même année que La fille de l’eau de Renoir, La Brière est une histoire d’amour. Tourné dans les marais, le paysage n’est pas simplement un décor, une toile de fond, il est un élément dramatique à part entière et son âme imprègne celles des personnages.

Collec. Jean-Pierre Berthomé.

Léon Poirier se situe dans le courant impressionniste des années 1920-1925.

Cochon qui s’en dédit (1979)

Jean-Louis Le Tacon réalise en 1979 le portrait d’un jeune éleveur de porcs. Maxime, ses difficultés à survivre au milieu des dettes qui s’accumulent, la fuite en avant...
Maxime se débat dans l’univers qu’il contribue malgré lui à se créer les gestes simples du travail quotidien le ramènent à ses fantasmes : la castration, la mutilation, l’univers concentrationnaire de l’élevage.
En mettant en images les fantasmes de Maxime, Jean-Louis Le Tacon dépasse le cadre du simple portrait. Le film provoque des réactions violentes et des discussions orageuses. Il obtient le prix Georges Sadoul.

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