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Ouverture du café : Chez Louis Fretté [6533]

Film amateur | Bretagne
Ouverture du café "Chez Louis Fretté".
Devant le café, bal dans la rue en cet après-midi ensoleillé. Il y a foule de danseurs. Gros plans sur les couples mixtes ou non qui valsent au son de l'orchestre "Joyeux rythme".

A la ferme, une femme fuit pour se cacher de l'opérateur de cinéma amateur. Une jeune femme avec un béret, accompagne les vaches qui rentrent dans l'étable au toit de chaume pour la traite. Une fillette joue avec ses poupées sur le dos du chien berger de la ferme. La paysanne portant une gerbe de foin marche vers la caméra.

Dans un champs, la fillette pousse sa petite brouette contenant ses poupées.
Gros plans de femmes en tablier. Un homme à lunettes s'essaye à leur faire des baisers, rires.

Portraits d'enfants, Ils portent tous deux un papier, le garçon s'approche de la fillette et lui fait un baiser. Un enfant derrière une barrière pleure, sa sœur, puis sa mère le console. Il apprend à marcher.

Préparatif de mariage dans la cour d'une ferme. Tout le monde est sur son 31. Les femmes les plus anciennes portent la coiffe Trégoroise.

A Plounez, la rue Jacob sous la neige.
Marie Francisque Jacob (1897 - 1991) naît à la fin du XIXe siècle à Penvern. Ses parents, Yves-Marie Jacob et Marie Yvonne Le Meur, tiennent alors une ferme. Leur fille suit sa scolarité à Paimpol avant de rentrer dans l’administration des postes et télécommunications. Elle devient auxiliaire et travaille au Touquet Paris-Plage puis à Caulnes. Elle termine sa carrière à Paimpol en 1957. Là-bas, Marie Jacob achète une caméra et commence à filmer son quotidien.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle s’engage dans la résistance et intègre le premier groupe du Front national, représentation politique des francs-tireurs partisans (FTP). Elle effectue toutes sortes d’actions, comme de l’aide aux familles dont les hommes sont prisonniers ou partis en Angleterre, des écoutes des communications entre la gendarmerie et les camps allemands, ou encore le stockage de journaux clandestins.

La Libération marque son entrée dans la politique. En effet, elle se présente et est élue aux élections municipales de Plounez. Elle est la première femme à occuper ce poste. Elle est réélue au conseil municipal jusqu’en 1961 où elle démissionne.

Très sportive et curieuse, Marie Jacob est décrite comme “touche à tout”. Initiée au cinéma par un membre de sa famille qui est photographe, elle tourne entre 1937 et 1954 de nombreux films sur ses proches et les activités locales de sa commune. La plupart de ces films sont tournés en extérieur, comme lors de balades dans la campagne ou bien de travaux agricoles. Certains peuvent être qualifiés de “plans photographiques”, puisqu’ils immortalisent des personnes figées qui posent, comme si on les prenait en photographie. C’est notamment le cas lors d’un mariage. Marie Jacob filme avec un regard éclairé et attentif aux réalités de la société du XXe siècle. Que ce soit pour immortaliser les corps en mouvement lors de travaux agricoles éreintants, ou pour filmer son entourage s’adonnant à des activités socialement genrées, Marie Jacob semble vouloir retranscrire avec justesse son quotidien.
Elle est la première déposante à la Cinémathèque de Bretagne.

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