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Films
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Gaël nous a quittés

En juillet 2017, le Conseil d’administration et toute l’équipe de la Cinémathèque de Bretagne ont eu la grande tristesse d’apprendre le décès de Gaël Naizet à la suite d’une maladie foudroyante.

Gaël Naizet

Gaël partageait la vie de la Cinémathèque depuis près de 23 ans.
Stagiaire en 1994, adjoint de direction depuis 2009, Gaël s’est toujours engagé pour le développement de la Cinémathèque de Bretagne, pour son existence et parfois pour sa survie.

Originaire de Saint-Brieuc, Gaël Naizet suit des études de cinéma au sein de l’Université Paris 8, études qui l’amènent à se spécialiser dans la valorisation du patrimoine cinématographique. Après un premier stage en 1993 à la Cinémathèque de Bretagne, Gaël Naizet intègre l’équipe en mai 1994 et participe à la rédaction du livre « Bretagne et Cinéma » avec Jean-Pierre Berthomé. Après un intermède à la Cinémathèque de Nice en 1997, il revient en 1998 à la Cinémathèque de Bretagne où il est responsable du service des ventes d’images. Entre 2004 et 2009, il coordonne le projet de développement de la base de données Diaz, créée par la Cinémathèque de Bretagne et utilisée aujourd’hui par une quinzaine de cinémathèques regroupées au sein de l’association Diazinteregio dont il est le référent technique. Adjoint de direction depuis 2009, il assure notamment la communication de la Cinémathèque via la création de son site internet et de la lettre mensuelle Entrefil, pilote différents projets stratégiques (collection « Mémoire du Travail ») et représente la Cinémathèque de Bretagne auprès de différentes structures : Zoom Bretagne, Bretania, Inédits.

Gaël Naizet mène, parallèlement à ses activités à la Cinémathèque de Bretagne, une carrière d’auteur et de réalisateur : Lauréat du deuxième concours de scénario Estran, il passe derrière la caméra pour la réalisation d’un premier court métrage Comptes pour enfants, présenté à Brest en 2003 et sélectionné dans de nombreux festivals français. Le syndrome du carambar est son deuxième film de fiction, suivi de trois autres courts métrages : Le + Produit  en 2009, Quidam en 2011 et Duels en 2012.

"Le + produit" de Gaël Naizet

Gaël était un artiste. Que ce soit devant ses étudiants en écriture de scénario ou en découvrant une image d’archive de la Cinémathèque, sa passion pour l’image et le cinéma s’exprimait toujours avec émotion et enthousiasme.

Témoignages de l'équipe de la Cinémathèque

Merci Gaël,

Pour avoir porté et concrétisé des projets qui n'étaient que des ébauches, pour le partage des outils informatiques entre un grand nombre de petites cinémathèques qui a permis à nombre d'entre elles d'être mieux reconnues. Je sais la patience qu'il faut pour collaborer avec des gens aussi différents. Pour le développement des différents réseaux que nous avions entrevus, du cinéma des identités au cinéma amateur, de la recherche universitaire aux séances de mémoires... Pour le site de la Cinémathèque avec accès aux images qui était un rêve. Et pour Entrefil qui a perduré.

Dans tout cela il y a l'essentiel de la démarche de la Cinémathèque et tu y as pris une grande place. Quand on transmet bien, on devient une partie de ce qu'on transmet parce qu'on l'a enrichi de nos propres qualités. Merci.

André Colleu, cofondateur de la Cinémathèque de Bretagne


De Gaël, qui s’est éclipsé sans crier gare, je garderai en mémoire son rôle pivot  dans l’écriture d’une séquence-clé de l’histoire de notre association.

Avec application et détermination, il a de 2004 à 2009 incarné un projet d’ampleur et des plus techniques : "Diaz". Une nouvelle approche en réseau de notre travail d’équipe, un tournant dans la gestion des collections et une authentique success-story.

À la suite de la précurseure "Klask Atao", l’édification de cette nouvelle base de données, complexe dans son architecture et étonnament simple d’usage, a été son grand chantier. Souvenons-nous de ces années d’ébullition, d’expérimentations, d’ajustements pour que "Diaz" devienne une référence et séduise d’autres cinémathèques.

Gaël, artisan géniteur, a accompagné le développement de cette base jusqu’à son autonomie et aujourd’hui, sans ce précieux outil auquel il a dédié son énergie, que deviendrions-nous...

Merci à toi, Gaël !

Ce matin, comme tous les matins, de là où je suis, seul à l’autre bout de la Bretagne, j’ouvre mécaniquement la base de données… ou plutôt je le voudrais bien. Car, sans la moindre raison, ma connexion est désactivée. Encore une histoire de préférences réseau. Et comme par hasard, j’ai un appel, fort agréable au demeurant, pour une recherche documentaire des plus exhaustives. Je promets d’y répondre au plus tôt, sans en être certain. Heureusement, conversation finie, je souffle : le débit est de retour. Je peux maintenant déambuler dans "Diaz", à la quête des films d’une prochaine programmation…

Jean-François Delsaut, responsable de l'antenne Haute-Bretagne


Gaël partageait la vie de la Cinémathèque de Bretagne depuis près de 23 ans. Il est arrivé à la Cinémathèque, en 1994, en tant que stagiaire à la fin de ses études de cinéma à Paris 8.

Je ne vais pas revenir en détails sur son parcours professionnel, je retiendrai simplement 3 dates.

Tout d’abord les débuts en 94 avec la rédaction du livre «  Bretagne et cinéma » co-écrit avec Jean-Pierre Berthomé qui est devenu une référence comme l’Album d’André Coleu l’avait été 10 ans auparavant.

Et puis entre 2004 et 2009, la coordination du développement de la base de données Diaz, créée par la Cinémathèque de Bretagne et utilisée aujourd’hui par une quinzaine de cinémathèques regroupées au sein de l’association Diazinteregio dont il était le référent technique et même bien plus.

Et enfin plus récemment la mise en ligne, enthousiasmante et fastidieuse à la fois, de près de 5 000 films sur le site de la Cinémathèque de manière à rendre plus visible et plus accessible les trésors de notre fonds d’archives filmées.

Gaël s’est toujours engagé pour le développement de la Cinémathèque de Bretagne, pour son existence et parfois, dans les moments de crise, pour sa survie. Il n’était pas toujours tendre mais sa ténacité ne faisait jamais défaut.

Il a beaucoup œuvré pour la renaissance de la Cinémathèque depuis 2015. C’est lui qui m’a interpellé au cours d’une Assemblée générale quelque peu tendue et qui m’avait invité à être candidat à un poste d’administrateur. C’est un peu grâce à lui que j’ai l’honneur et la chance aujourd’hui de présider aux destinées de cette association.

La Cinémathèque perd un des ses piliers historiques. Gaël emmène avec lui tout un pan de notre mémoire et une partie de l’histoire des films que nous conservons. C’est une perte immense pour l’équipe de la Cinémathèque comme pour notre Conseil d’administration. Aujourd’hui nous sommes unis et réunis dans l’hommage que nous rendons à Gaël…et dans l’espoir que la Cinémathèque continue de grandir, sans lui…

Sans Gaël, cet homme intelligent et sensible dont la passion pour l’image s’exprimait toujours avec émotion et enthousiasme, que ce soit devant ses étudiants en écriture de scénario ou en découvrant une nouvelle image d’archive de la Cinémathèque, un nouveau trésor.

Salut l’artiste

Salut Gaël

Michel Guilloux, président de la Cinémathèque de Bretagne


Voilà déjà quinze jours que tu es parti, et cela me semble toujours tellement surréaliste que je peine à trouver les mots. Si tu avais été là, je t'aurais fait relire et tu m'aurais dit "si si, c'est bien, mais rajoute un paragraphe là quand même, il manque un truc pour que ce soit crédible".

Quand je suis arrivée à la Cinémathèque en 2011, on ne s'est pas beaucoup parlé. Plus tard, tu aimais dire qu'aux stagiaires, tu ne leur parlais pas, et qu'en plus, j'avais été pistonnée...

Mais finalement, on s'est vite entendus. Professionnellement d'abord, puis personnellement. Tu m'as encouragée à dépasser ma timidité lorsque c'était nécessaire, comme lors des multiples réunions de crise, pendant la grève en 2013. Tu m'as soutenue lors de moments un peu difficiles. Si j'avais un doute, un problème, tu étais toujours là pour y répondre.

Et puis ton humour... Il cachait souvent autre chose, mais tu me faisais rire comme une baleine. J'ai encore ri ce matin, à la lecture de vieux textos.

Je n'oublierai pas ces soirées interminables, à attendre impatiemment que tes joues de porc ou que ton gigot parfaissent leur cuisson, pour qu'enfin, passé minuit, nous nous mettions à table avec Nicolas, Micka, Chloé et les autres. Des heures et des heures à parler boulot autour d'un verre, en écoutant la musique à fond, à essayer de corriger nos mauvaises utilisations de la base de données, quitte à ennuyer les autres, il faut bien le dire.

Je continue à traverser ton bureau cinquante fois par jour, comme pour espérer t'entendre me dire que "ça va, c'est pas un moulin ici !". J'aurais tellement aimé t'entendre encore raconter tes histoires, tes anecdotes, et j'avais encore tellement de choses à te dire... Ta répartie, tes blagues lourdingues, tes conseils toujours avisés, ton humeur massacrante (parfois) et tes "numéros de claquettes" me manquent déjà terriblement.

Pokoù start.

Mevena Guillouzic-Gouret, responsable vente d'images


Je n’ai longtemps connu de toi que « Compte pour enfants », que j’avais adoré. Puis je suis venue travailler à tes côtés, et j’ai découvert la personne derrière le créateur.

Il est rare que les grandes gueules soient aussi bienveillantes, que les raconteurs d’histoires soient aussi attentifs aux autres, rare que des gens aussi charismatiques et impressionnants que toi soient tout simplement aussi gentils.

Je ne t’ai connu que très – trop – peu de temps… mais assez longtemps pour ressentir l’immense vide que tu laisses ici. On continuera à rire pour essayer de le combler.

Lucie Jullien, chargée de diffusion culturelle


Comment résumer plus de vingt ans d’amitié ? Je n’y arriverai pas. Mais une chose est sûre tu me manques déjà dans le travail comme dans la vie de tous les jours. Tu as toujours été à mon écoute et tu m’as donné beaucoup de bons conseils. Tu m’as aussi fait beaucoup rire avec ton sens de l’à-propos.

Pleins de beaux souvenirs resteront gravés à jamais dans ma mémoire !

Hervé Le Bris, responsable collectage - documentation


Gaël,

le matin quand tu arrivais, tu étais souvent chafouin. Le lundi, tu n'aimais vraiment pas ça. Mais il suffisait généralement de pas grand chose pour que ton œil pétille à nouveau : un coup de fil d'une copine productrice qui t'appelait pour le dépôt régional ou une visite d'un pote réalisateur qui venait te parler d'un projet et hop ! la machine était relancée.

Tu étais amoureux du cinéma. Le grand évidemment : on te parlait d'un film vu le weekend et tu citais toute la filmographie de l'auteur. On discutait alors du scénario, de la trame narrative, du jeu des comédiens ou des effets spéciaux. Tu étais intarissable, ça ressemblait des fois à un cours magistral, on aurait pu y passer des heures.

Et tes films : drôles, absurdes, grinçants, réels et touchants. Ils te ressemblaient finalement assez bien je crois. Ils t'ont fait reconnaitre dans la profession : tout le monde louait ton regard, ta créativité et ton talent. C'est simple, tu connaissais tout le monde et tout le monde t'appréciait. Ils sont beaucoup aujourd'hui à avoir le cœur lourd.

Et puis il y avait le cinéma amateur : celui du quotidien, du réel, de ton quotidien. C'était touchant de te voir aussi passionné et enthousiaste malgré les années. Des fois, on aurait dit un lapin de six semaines : "c'est génial, le petit fils d'un peintre de marine veut nous déposer le fonds de son grand père ! On n'avait pas encore ça dans les collections ! C'est top, c'est guedin !". Tu t'enthousiasmais pour un rien, tu étais engagé et réaliste, tes avis étaient justes et pertinents. Tu as toujours voulu le meilleur pour la Cinémathèque.

Ca n'a pas toujours été simple loin de là, ça a même été très compliqué. Il y a d'abord eu la grève de 1999. Et puis celle de 2013 que l'on a faite ensemble, parce qu'il fallait sauver la boutique comme tu disais. Ce fut un combat long, dur et intense mais pas vain : tu étais fier comme un coq et tu bombais le torse quand tu disais : "On les a eus !".

On en a passé du temps dans notre second bureau à la pause clope, à l'apéro à la Petite Poésie (dont on aurait dû exiger de devenir actionnaires), et aussi des soirées et des nuits à refaire le monde et à rêver de la Cinémathèque idéale... Tu nous disais : "vous verrez, un jour on sera contents de venir au boulot". On n'en est pas loin aujourd'hui, c'est presque ça... Presque, parce que tu n'es plus là et que c'est un peu notre grand frangin qui est parti...

J'étais dans ton bureau hier soir à essayer de mémoriser les petits détails pour ne pas les oublier. Tes "bougonades" contre la photocopieuse qui n'imprimait pas ou tes "ronchonnades" quand tu ne trouvais pas une photo ou un document dans les TRES nombreux dossiers "à classer" de ton ordinateur me sont revenues en mémoire ainsi que les innombrables fous rires, les moments joyeux et toutes ces anecdotes truculentes que tu nous racontais comme personne...

Tout ça sonne désespérément vide et creux maintenant...

Ces dernières années, on s'était bien trouvés tous les trois avec Mevena. On n'avait pas toujours besoin de se parler pour se comprendre. Un sourire, un regard suffisaient... Je n'arrivais pas bien à définir notre relation, mélange de vie personnelle et de boulot, mais maintenant j'ai compris : c'était un peu la famille...

Merci pour tout Gaël, tu laisses un grand vide derrière toi et l'avenir s'annonce mélancolique pour un moment. Ce n'est pas un collègue que l'on perd mais un vrai bon copain.                             

Nicolas Nogues, responsable technique


Il y a tout juste 2 ans, la Cinémathèque de Bretagne procédait au recrutement de son futur directeur, ou de sa future directrice.

A l’issue de mon audition pour le poste, j’avais précisé que, si la Cinémathèque souhaitait travailler avec moi, je ne prendrai aucune décision sans avoir rencontré l’équipe au préalable. Quelques jours après, Michel Guilloux me demandait de revenir pour un deuxième entretien et pour rencontrer une partie de l’équipe. Ce 15 juillet 2015, j’ai donc fait la connaissance de Mevena, d’Antoinette, de Nicolas et de Gaël et j’ai pu échanger brièvement avec chacun d’eux. A la fin de l’entretien, Michel avait demandé à Gaël de me reconduire à l’aéroport, occasion de notre toute première conversation.

Nous avons surtout parlé d’écriture ce jour-là, de ses films, de la difficulté de concilier une activité de création avec un travail passionnant à plein temps, sujet qui nous intéressait tous les deux. Je lui ai dit que je pensais que l’un nourrissait l’autre, finalement. Il a réfléchi un moment et m’a dit « Vous avez sans doute raison ». On se vouvoyait ce jour-là.

Le lendemain, quand Michel m’a demandé si je voulais bien rejoindre la Cinémathèque, j’ai dit oui. Ce joli moment partagé avec Gaël a joué beaucoup dans ma décision. Je ne l’ai jamais regrettée.

Cette conversation avec Gaël s’est poursuivie pendant un peu plus d’un an et demi, quotidiennement ou presque. Je crois que je devais traverser au moins 50 fois par jour le palier qui sépare nos bureaux pour l’informer, solliciter son avis, faire avancer un projet, interroger sa fabuleuse mémoire et sa connaissance des collections qui m’était si précieuse.

Quand j’avais une nouvelle idée, un nouveau projet pour la Cinémathèque, je m’asseyais en face de lui et je lui disais « J’ai pensé à un truc ». Je lui exposais le « truc » et j’observais sa réaction. Parfois c’était une moue dubitative – voire très dubitative, voire consternée (bon, je reconnais que mettre des cris de goéland sur le jingle de la Cinémathèque n’était PAS une bonne idée) - et je devais le convaincre. Ou pas. Parfois il affichait un intérêt perplexe, et nous élaborions la suite de l’idée ensemble. Parfois, il disait sobrement : « C’est une bonne idée ». Et je savais qu’en langage Gaël, ça pouvait même dire une « putain de bonne idée ! ». On a fait une belle équipe tous les deux. Son regard intelligent et sensible sur mes idées et mes « trucs » va salement me manquer.

Gaël était tout en émotions, capable d’avoir les larmes aux yeux devant une belle archive de la Cinémathèque, ou de s’émerveiller bruyamment et de rameuter toute l’équipe pour ce film 16mm sur la construction du village de Begmeil qu’un monsieur venait d’apporter, une rareté ! Ce jour-là, il a passé beaucoup de temps à parler avec le monsieur, l’a invité à boire un café, chaleureux, enthousiaste, passionné.

Gaël était le baromètre de l’équipe. Je lui ai dit un jour « C’est bien simple, quand tu es enrhumé, c’est toute l’équipe qui éternue ! ». Il a nié, mais j’avais raison. Quand il était gai, qu’il plaisantait, tout le monde était au diapason. Quand il était grognon, tout le monde ronchonnait un peu. Ou attendait que ça lui passe. Et on parvenait assez facilement à le dérider. Il n’a jamais résisté à un bon mot.

Aujourd’hui la Cinémathèque a perdu son baromètre, un pilier porteur. Je ne connaissais Gaël que depuis 20 petits mois trop courts, les membres de l’équipe, eux, depuis des années. Ils étaient des amis beaucoup plus que des collègues. Avec eux, ensemble, avec autant de passion que Gaël qui aimait profondément cette belle Cinémathèque de Bretagne qu’il accompagnait depuis 23 ans, nous allons continuer, nous rassembler pour faire connaître ses merveilles longtemps encore. Parce que c’est pour cela que Gaël s’était investi et même battu parfois. Ce sera difficile sans lui.

Cécile Petit-Vallaud, directrice de la Cinémathèque de Bretagne


Je n’aurais jamais pensé que Gaël pourrait disparaître du jour au lendemain. C’est pourtant ainsi qu'il a tiré sa révérence, sans que je puisse vraiment le revoir, depuis mon congé maternité.

Force tranquille au tempérament bien trempé, Gaël était généreux, drôle et savait être attentif aux autres. De nombreux souvenirs émaillent ces 6 années communes a la Cinémathèque, tant dans le quotidien que dans des moments plus occasionnels. C’est un grand vide et une grande tristesse qui marque ce début d’été. Son regard clair et son écriture singulière resteront longtemps dans ma mémoire.

Antoinette Roudaut, chargée de diffusion culturelle

 

 

 

 

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