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    INFORMATION SUR LA COLLECTE DES FILMS
     
    La ville de Brest a programmé des travaux importants de remise aux normes des réserves où sont conservés les fims (supports argentiques et vidéos). Ces travaux nécessaires sont une très bonne nouvelle, mais cela va impliquer le déménagement temporaire des collections films qui commencera dès le mois de septembre. 
     
    A partir de juillet 2025 jusqu’à juin 2026, il ne sera pas possible d’accueillir de nouveaux dépôts de films. En revanche, nous restons à votre disposition pour organiser avec vous votre dépôt en amont de la fin des travaux : vous pouvez d’ores et déjà compléter ce formulaire.
     
    L’antenne de Loire-Atlantique poursuivra la collecte des films du territoire de Loire-Atlantique en partenariat avec les Archives départementales.
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Films
en accès libre

      • Philippe Durand : Du cinéma amateur engagé au cinéma professionnel

      •  

        Philippe Durand est né en 1932 et décédé en 2007. Il est une figure particulière du passage au cinéma amateur puis au cinéma professionnel. Son cinéma est autant personnel, poétique qu’engagé et militant.

        Philippe Durand est rappelé en Algérie en 1956 alors qu’il est instituteur. Il en sera profondément marqué d’autant que, grièvement blessé et hospitalisé durant un an, il sera amputé d’une jambe. Trois ans plus tard, il réalise son premier film, en amateur, alors qu’il n’a pas encore eu de formation à la réalisation cinématographique. Il s’agit de Secteur Postal 89 098, court métrage en 16 mm sonore, qui aborde le conflit en Algérie sous la forme d’un film d’amour, d’une correspondance amoureuse, entre un homme et une femme, deux jeunes fiancés français, éloignés par la guerre.

        Le critique Marcel Martin, écrit dans la revue Les Lettres françaises (n° 910, 18-24 janvier 1962), que Le court métrage de Philippe Durand est « avant tout un essai psychologique sur la destruction de deux êtres par les circonstances ». Le film permet d’être dans le for intérieur d’un rappelé pendant la guerre d’Algérie et de sa fiancée restée à Paris. Le spectateur approche la douleur de l’attente dans un contexte particulier pour chacun des amoureux, pour chacune des deux solitudes. Ainsi l’élégie qu’est le film tente de faire ressentir que la guerre est la fin de l’histoire de l’Amour.

         

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