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Le château de Brest.

Pointe Saint Mathieu : phare, abbaye, chapelle.

Long panoramique sur la ville de Brest filmé depuis le haut de la mairie puis plongée sur la place de la Liberté et le square Mathon.
Rue de Siam avec la mer et la rade à l'horizon, rue à Recouvrance.

Travelling en voiture route de la Corniche en direction du port militaire, arrivée devant la porte Caffarelli et demi-tour, descente de l’avenue Salaun Penquer.
Tableaux et maquettes illustrant l'histoire maritime de Brest.

Port de commerce avec des bateaux à quai dont le « Brevedent - Le Havre » et le « Thalassa - Brest ».

Façade mairie de Brest, allée de drapeaux français flottant au vent.
Tramway circulant en bas de la rue de Siam.

Pont de Recouvrance, travelling en voiture sur le pont, la voiture dépasse des piétons et des marins qui circulent à pied sur le trottoir, la Penfeld en contre bas, immeubles du boulevard des Français libres.

Haut du phare de la pointe saint Mathieu sur fond de ciel bleu.

Quai des Phares et balise, balise soulevée par une grue (plan très court).

Fête des Cornemuses : défilé de différents groupes dont le groupe Ar Poullic Gwenn, parmi la foule des spectateurs des marins avec leur célèbre pompon rouge.

Marins alignés sur le pont d'un bateau. Porte-avions britannique. Passage d'avions en formation au-dessus de la rade.

Défilé du bagad de Lann-Bihoué, les musiciens sont filmés de dos.
Cour de l’Ecole militaire.
Cimetière de bateaux à Landévennec.

Le porte-hélicoptères « Jeanne d'Arc » entre dans la Penfeld.
Marin de l'« HMS Eagle » en bas de la passerelle de porte avions britannique.

Remorquage de la « Jeanne » lors de son arrivée au port de Brest.
Musique militaire. Tramway à l'arrêt, des passagers et des marins avec leurs bagages montent à bord.
La « Jeanne » entre dans la Penfeld, La « Jeanne » à quai.
Défilé du bagad de Lann-Bihoué.
Animation dans la rue de Siam, passage du tramway, des marins (col bleu et pompon rouge) font du lèche vitrines.

Défilé militaire avenue Clemenceau (régiments marins), personnalités dans la tribune officielle place de la mairie.

Le paquebot transatlantique suédois « Kungsholm - Göteborg » à quai.
Travaux au port, consolidation du sol avec des barres de fer (un plan).
Le « Mona Rosa » à quai.
Forme de radoub. Déchargement de minerai noir.
Bateau « Minou -Hambourg » à quai. Travail des grues.
Panoramique sur le port de commerce.
Pêcheurs amateurs alignés sur la jetée.
Déchargement de minerai avec une grue, aire de stockage, minerai déversé par un tapis roulant.

Le bateau des phares et balise « Georges de Joly » dépose une balise rouillée sur le quai.
Le « Pontaillac » remorque un énorme bateau.
Cheminée d'un paquebot.
Accostage de l' « Enez Eussa ».
Remorqueur.
Reflets de coques de bateau sur l'eau.
Baignade à la plage Saint Marc d'un groupe d'enfants qui portent des bouées en plastique ou des bouées en liège.
Plongée sur une forme de radoub où deux bateaux sont en carénage. Maquette d'un bateau à rames.

Plongée sur les bâtiments de l'hôpital Morvan.

La « Jeanne » navigue dans le goulet avec les hélicoptères sur le pont. Le navire de pose de câbles sous-marin « Marcel Bayard » à quai. La « Jeanne au mouillage dans le port.

Quartier de Bellevue avec ses barres d’immeubles neufs et des baraques en arrière plan.

Le port de Camaret, tour Vauban.

Cale de radoub.
L'escorteur rapide le « Basque ». Le « Volyula - Dunkerque » en carénage (bateau de la Shell). Le « Royaumont ».

Phare du Minou.

Pont de Plougastel filmé depuis le bois de sapins du Relecq-Kerhuon.

Le « Georges de Joly » à quai, chargement d'une balise à bord.

Bateaux de l'école de voile mer.
Déchargement d'un minéralier.
L'escorteur d'escadre « Casabianca » D631.
Lance-missiles.

Survol du stade de Brest Francis Le Blé, du château d'eau, de la place de Strasbourg et d'une casse de voitures.

La « Jeanne » passe sous le pont de Recouvrance, le pont soulevé pour le passage du porte-hélicoptères redescend doucement.

Balise « Glénan » posée sur le quai des phares et balises, le « Georges de Joly ».
Défilé militaire.
L'escorteur d'escadre « Dupetit Thouars D625», la frégate allemande « Hessen F221 » et l'escorteur rapide le « Corse F761 » dans la rade.
Accostage par le remorqueur « Pontaillac ». Musique militaire.
Des cagettes de fraises de Plougastel (Société Union) sont alignées sur le quai pour expédition par bateau Le « Thalassa » à quai.
Radar d'un bateau.
Port militaire. Porte-avions britannique « HMS Eagle ». Musique militaire.

Remise de décoration. La « Jeanne ».
Des personnalités quittent la mairie après une réception.
Parade d'avions au-dessus de la rade.
Bagad Lann-Bihoué.
Tout près du pont de Recouvrance, des marins en permission montent des escaliers en direction du centre ville.
Les marins sortent du port militaire, quelques attendent aux grilles.
(Plans généralement assez courts)
Jean Le Goualch (1925 – 2010) fait ses études au Lycée de Brest puis à Nantes pendant la guerre. Il sort de la célèbre École des Travaux Publics (qui sera rattachée à l’École nationale supérieure d’Arts & Métiers en 1999) avec un diplôme d’ingénieur et entre aux Services techniques de la Mairie de Brest en 1946. Il fera le reste de sa carrière comme ingénieur à la Communauté urbaine de Brest jusqu’à sa retraite en 1985.

Passionné de cinéma depuis son plus jeune âge : « je découvris comment ça marche dans la cabine de projection du patronage de l’Armoricaine proche de chez moi. La croix de malte m’avait fait découvrir le mystère de l’avancement du film », il entre au Club des Cinéastes Amateurs de Brest (CCAB) présidé par Corentin Beauvais en 1954, il en sera plus tard le vice-président avec Alain Guihard comme Président.
Il commence par quelques films de famille et achète en 1951 sa première caméra, une Ercsam 8mm (fabriquée par Mascret).

Dès 1954, suivant les pas de précurseur de Jean Painlevé, il plonge sa caméra mécanique sous l'eau (dans un boîtier étanche de sa conception) et ramène quelques films sous-marin : "Rendez-vous chez Neptune", "Expédition Gradlon" primé au Congrès régional de cinéma amateur de Rennes en 1957. Il raconte : « j’entrepris de bricoler une boite étanche en plexiglas pour filmer les fonds sous-marin de notre pointe de Bretagne, je pense avoir été le premier à le faire dans notre région. L’inconvénient de ma boite étanche c’est qu’il fallait la démonter après une trentaine de secondes de prise de vue pour remonter la caméra mécanique ».

A partir de 1960, il met son expérience de cinéaste amateur au service de la Ville de Brest, à la demande du Maire et ancien compagnon de lycée, Georges Lombard. Il immortalise les visites présidentielles et les inaugurations de chantiers : la pose d’égouts à Quéliverzan, l’installation de l‘usine Thomson CSF, la semaine Franco-Américaine de juillet 1960, l’inauguration des halles du Pilier Rouge, la construction de l’Hôtel de Ville, etc. C’est tout un pan de la deuxième phase de la reconstruction de Brest qu’il filme.

Cette « carrière parallèle » de journaliste-municipal ne l’empêche pas de tourner dans le cadre du CCAB, une série de petits films plus personnels parfois sur le mode comique : « Les coulisses du trombone » (1960) et « Chasseur sachez chasser » (1961) et parfois plus sérieux comme ceux qu’il réalise avec son ami le peintre et illustrateur Pierre Péron. Ce dernier, peintre de la Marine, obtient les autorisations nécessaires au tournage de « Au fil de la Penfell » (1973), « Trois visages de Brest » (1975) et « La grande grue toujours vivante » (1978), films consacrés à Brest ou à la Marine Nationale. Il réalise également « Ce Brest dont il ne restait rien » et « Brest et la mer ».

Jean Le Goualc’h est avant tout un homme passionné par l’histoire de sa ville, il consacre de nombreuses journées à des travaux de recherches sur Brest, il écrit quelques articles fondamentaux dans la revue « Caméra huit » et pour les « Cahiers de l’Iroise » notamment le fruit d’un travail approfondi sur le cinéma à Brest « Du Termaji au cinémascope, l’histoire des salles de cinéma de Brest du début du siècle aux années 60 » (n°173, janvier 1997). Il contribue ainsi à enrichir l'histoire du cinéma en Bretagne.
Il publié également plusieurs ouvrages aux éditions du Télégramme : « Brest de ma jeunesse », « Brest Express » et « Mes histoires de Brest ». Membre de la société d’études de Brest et du Léon, Jean Le Goualc’h s’était intéressé au complexe Chevalier de Fréminville (« Les saintes, sur les pas du chevalier de Fréminville » - documentaire, Super 8, 1988), à la commune de Kerhuon au fond de la rade de Brest (« Kerhorre de ma jeunesse » - documentaire, Super 8, 1988, « Marie-Lizig, renaissance d'un bateau kerhorre » - documentaire, Super 8, 1983), à l’aviation en compagnie de l’ancien président de l’aéro-club de Brest- Guipavas, M. Peslin (« Jean-Marie Le Bris, marin breton, précurseur de l’aviation » - documentaire, Super 8, 1986).

Jean Le Goualc’h, déposant n° 200 de la Cinémathèque de Bretagne, était un visiteur régulier des archives de la Cinémathèque de Bretagne, où il venait déposer régulièrement un ou deux films sortis de ses coffres. Son humour, sa gentillesse, son travail, son esprit sont présents dans le fonds Le Goualc’h précieusement conservé par l'association.



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