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Images de villages : Commune de Couffé 4 [27666]

2002 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W14 ; Couffé 4, cassette DVCAM, interview Loïc Cahier (scieries, le 14 décembre 2002), durée 41’25’’ 604VM0052

De 01 00 00 00 à 01 41 25 09 ; interview de Loic Cahier 14 décembre 2002 devant élèves d’une classe de primaire.
Il y avait autrefois deux scieries au bourg de Couffé. Il montre un plan du bourg avec l’emplacement des scieries, des parcs des châteaux de la Contrie, de la Ville Jégu, de la Roche Macé.
Le café Tire Bouchon appartenait à ses grands parents et son grand-père avait une petite scierie derrière près du lieu dit La Sucrerie où Bernard de La Roche Macé avait son pressoir. Il y avait un cours d’eau, deux ponts et un petit pont de bois restauré par son grand père.

La scierie de M Cahier (son grand-père) avait trois employés. Près de la scierie il y avait un grand cèdre disparue aujourd’hui (constructions de maisons) La scierie a été ouverte en 1918-1920 et a été rasée vers 1965.

La scierie Launay située sur le parking actuel en bas du bourg qui avait 7 ou 8 employés. Il y avait un chemin de roulement avec une forge pour les charrettes et un garage. La scierie était actionnée au départ par une locomobile à vapeur ; une scie à ruban découpait les planches. Il explique avec des schémas le fonctionnement de la machine à découper (la scie à ruban actionnée autour d’un roulement. Les troncs sont roulés par un appareil un vire pied. Les troncs sont tenus par des griffes coincés par des manivelles. On découpait l’arbre ; le bois était entreposé à côté. Les premières parties de l’écorce de l’arbre servaient à alimenter la locomobile. Le bois était ensuite séché (1cm par mois) et des tasseaux de bois disposés entre chaque planche. M Baudouin d’Oudon amenait son bois par le ruisseau sur une plate longue de 11m de long. Pour sortir les troncs de l’eau, il y avait un poteau sur lequel il y avait une poulie et deux bœufs tiraient les troncs (années 20).
Il y avait un tonnelier qui faisait des barriques au cellier.

Après la locomobile, l’électricité est arrivée. Cette dernière servait aux moissons pour les battages. Il y avait deux longueurs pour le rail de bois ; 11m et 16mm (il fallait compter le bois qui rentre et celui qui ressort donc le double). Il y avait un puits dans le ruisseau sous la scierie. L’été, ce puits servait de réserve d’eau pour alimenter la locomobile. Il fallait 25 à 30 seaux d’eau pour alimenter la machine à vapeur.

La scierie Cahier était une scierie qui avait peu de personnel et pour une production personnelle. La scierie Launay était plus industrielle et accès sur la vente à l’extérieur.

Les essences d’arbres employées étaient le chêne, le peuplier, le sapin, le hêtre. Sur le sapin et le peuplier tout était exploitable. Dans les autres essences, il y avait l’aubier (fibre tendre qui devient de la poussière ensuite.
Le débitage du bois sa faisait en tasseaux, poteaux, en cubes, en planches. Avant de débiter, on écorçait l’arbre avec une hache (pour enlever les saletés dues au transport). Pour couper un arbre, on utilisait une longue scie appelée harpon ou passe-partout utilisée par deux hommes.

Sur la commune, il y a un chêne du règne de Louis XIV.

Ces deux scieries ont fermées car elles n’étaient plus rentables. Elles permettaient de fournir du bois pour la charpente, la menuiserie ou l’ébénisterie.

Des personnes sciaient eux même sur la commune comme M Bichon de La Chapelle Saint Sauveur vers 1985-1986 qui a remonté une petite scierie. Le garage de la scierie Launay a été loué par M ferré le couvreur qui y entreposait son matériel

La scierie Launay s’ouvre vers 1910 et ferme vers 1963-1964 (avec un essai de coupe en 1973). Elle est rasée en 1974.

Le bois devait être coupé lorsque la sève descend (en hiver)

Les bois sont abattus pour le peuplier (bois tendre vivant dans les milieux humides) vers 15-20 ans, pour le chêne vers 80-100 ans, pour le frêne vers 40 ans. Le frêne servait à la fabrication des jougs d’animaux.

En 1981, il y avait en Alsace au Mont Saint Odile une scierie alimentée par la force de l’eau.

Dans le secteur, de nos jours, il y a comme scierie ; à Riaillé Tihaud, au Pallet, au Petit Mars Vincent Pageau, à Nozay Bourdeau.

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