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Images de villages : Commune de Fay de Bretagne 24 [27715]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W63 : Fay de Bretagne 24, cassette DVCAM, école, commerces, école Saint-Martin (classe CE), interview collective. Durée 42’. 604VM0100

À supprimer A l’école Saint Martin avec des CE1

On ne sortait pas beaucoup, mais dans notre enfance nous n’avons pas été malheureux. Ils allaient à pied ou en vélo à l’école.
Le CM1 et le CM2 s’appelle alors la petite classe. L’école des filles était tenue par des Bonnes sœurs, M. Corbineau faisait l’école aux garçons. Pendant l’hiver, quand l’étang de Vilhouin était gelé, ils faisaient des glissades dessus.

Jean Houssay, ancien charcutier et marchand de porc, retraité 80 ans, domicilié 1 rue Jean Fourage. Son épouse Anne Houssay (79 ans) travaillait avec son mari à la fabrication.

Les Fourage se sont mariés en 1960 et la salle du restaurant a servie pour le banquet.

Son tabac était auparavant un café appartenant à un marchand de vin M. Piqueseau.
Il y avait une vingtaine de cafés au bourg (21 ou 22) ; dans la rue Fourage, il y en avait un presque à toutes les portes et chaque commerce avait une annexe. Il y avait beaucoup de cidre (beaucoup de verger à pommes à cidre). Le coiffeur, le bourrelier, le charcutier tenaient aussi un café. Il y avait deux coiffeurs ; André Binel (également barbier et menuisier), et M. Deniau. Le dimanche, les hommes allaient au café et consommaient du vin, du Byrh, du Saint Raphael. Il y avait des cafés de 4eme catégorie qui ne pouvaient pas donner l’apéritif c’est-à-dire tout alcool au-delà de 18 degré. Le vin était livré au cafetier par caisse de 15 litres ou par petit fût toutes les semaines. Les épiceries fonctionnaient surtout le dimanche ; dans la rue Fourage, il y avait, Ravalet, Marie Guillou, les Docks de l’Ouest, Émilie Guinel (grand-tante de Mme Houssais), Marie Rolland, Macé, Philippot).

Le dimanche, il y avait trois messes ; 7h, 9h, 11h. Les enfants allaient ensuite au catéchisme puis aux vêpres. Dans les épiceries, on vendait du sucre, du café, du sel, du chocolat, du hareng, des sardines, de la motte de beurre sur le bord du comptoir coupée avec un couteau ou avec un fil à couper le beurre. Il y avait peu de fromages (problème pour le conserver), de la Vache qui Rit ou du Bombel. Le café était vendu en vrac ; quand les gens n’avaient pas de moulin chez eux, ils faisaient moudre les grains dans un grand moulin posé sur le comptoir et en prenait pour 250 grammes. Le sel venait de Guérande et c’était du gros sel en gros sac. Les figues étaient vendues au détail comme les abricots secs. Chez Marie Rolland, Mlle Camille il y avait des caramels à 1 sous, chez Célina des bâtons de réglisse, des bonbons au détail pour 100 grammes, des gommes, des bonbons « Coquelicots », des pralines, des dragées pour les baptêmes dans toutes les épiceries.

Les épiceries ; beaucoup autour de l’église, Marie Brétéché, Pierre Fortin, Célina, Alphonsine Fourage (devenue Mme Olivier ensuite), Camille, Mme Cormier, « Les bons produits » rue de la Mairie, Marguerite Villon…..

« Les bons produits » rue de la Mairie actuellement était tenu ^par Mme Masson ; quand on achetait des œufs chez elles elle les mirait pour voir s’il était bon ou pas (appareil avec une lumière). Les épiceries n’avaient pas toutes des vitrines au départ. Avant les Docks de l’Ouest, au numéro 3 rue Fourage, il y avait un cordonnier.
Dans les vitrines des magasins, il y avait des bocaux de verre pour les bonbons, des surprises en cornet, de la vaisselle et de la verrerie chez la grand-tante de Mme Houssais. Beaucoup de magasins ont fermés et sont devenus des habitations.

Au bureau de tabacs, les Fourrage vendaient des pipes, des livres (Bibliothèque rose…), des journaux, des cigarettes, la chique (tabac à chiquer, le bout de la chique mis dans la casquette, à la fin cela servait de médicament pour les chevaux, la chique était conditionnée en carotte d’où l’enseigne des bureaux de tabacs ; il avait un barre de 1 kg qu’il coupait, son plus gros client était le Père Voisin)…. Ils reprennent le tabac en 1961. Certaines femmes prisaient. Au départ le tabac n’avait pas de vitrine, mais un simple hall.

Les Houssais ont ouvert leurs boutiques en 1950 ; leur charcuterie n’avait pas de tête de vache sur la vitrine, mais un petit cochon. Il y avait 3 boucheries ; Corniette qui n’avait pas de glace mais des barres en fer, pas de frigo et un rideau rouge et blanc qui était tiré le soir (cela ressemblait à la boucherie du film « La traversée de Paris » avec Bourvil et Gabin).
Il y avait au bourg 5 charcuteries, 3 bouchers dans les années quarante. Ils vendaient du pâté, du saucisson, de la charcuterie de campagne. M Houssais a fait des tournées pendant 20 ans en campagne. Quand M Houssais s’installe en 1946, il y a 3 bouchers et 3 charcutiers. Chaque boucher et charcutier avait son propre abattoir. Au bourg, il y avait des fermes (Père Mabinet, Alfred Meignen, René Fourage avait 2 vaches, Blandet). Les magasins n’étaient pas chauffés, sauf parfois par un petit poêle (chez la grand-tante de Mme Houssais). L’église n’était pas chauffée.

A l’école, le poêle fumait, le premier arrivé allumé le poêle, les filles n’avaient pas de poêles mais une chaufferette pour les pieds.

Il y avait une pharmacie au même endroit qu’aujourd’hui avec une devanture en bois (la pharmacie a débutée derrière l’église).

Il y avait deux boulangers qui faisaient des pains de 6 livres, pas de baguettes. Les boulangers faisaient des tournées dans les villages (munis d’une baguette de bois coché permettant de savoir combien on en vendait). Il ne vendait pas de gâteau, ni de bonbon, ni de croissant sauf chez Pierre Desmortiers.

Les gens venaient à la messe le dimanche : les femmes sortaient de la messe pour aller acheter un morceau de Savoie (régal du dimanche, genre fouace), les hommes allaient au bistrot. Les femmes et les hommes sortaient de l’église par des portes différentes (les femmes côte place, les hommes de l’autre côté). Les femmes portaient à la messe, coiffes, mantilles, chapeaux.

Il y avait une vendeuse de chapeaux à Fay ; Mlle Mabillier et Mlle Béziers qui n’avait pas de vitrine mais une simple fenêtre, il y avait d’un côté la chapelière (très artiste, utilisant des raphias de couleurs) de l’autre la marchande de sabots. On n’achetait pas avec des chèques mais en argent comptant avec des francs et des sous (une pièce ronde avec un trou au milieu). Il n’y avait pas de banque à Fay, ni à Blain. Le Crédit agricole s’est installé à Fay chez Mme Clair en 1961. Quand les premiers chèques sont arrivés, c’étaient les commerçants qui remplissaient le chèque, les hommes payaient en liquide même sur les foires).

Chez le coiffeur, les chevaux des hommes pouvaient être gominés avec de la Gomina. Les femmes allaient peu chez le coiffeur, pour une permanente (indéfrisable), les femmes mettaient beaucoup de bigoudis à la maison. Les hommes faisaient vivre les coiffeurs qui rasaient aussi avec un coupe-chou.

Il y avait 3 marchands de sabots à Fay ; Pierre fortin (qui fabriquait aussi) père puis le fils Pierre Fortin, Mme Gautier (qui vendait aussi des chaussons), Père Foujade

1810W64 : Fay de Bretagne 25, cassette DVCAM, interview de Laurent Sicard (église) durée 34 minutes, commerces, école (suite et fin). Durée 34’. 604VM0101

De 00.00.06.13 à 00.19.47.23; Interview des mêmes personnes que dans le 1810W63 ; le couple Houssais, le couple Fourage

Il y avait aussi au bourg des couturières ; Alphonsine Fourage (Mme Olivier), Mme Chatellier, Mme Couédel, Madelaine Guinel, Jeanne Haimery….

Certaines allaient chez les gens repriser, tailler de chemises pour les hommes, faire un pantalon au garçon d’un un ancien pantalon de son père, réaliser des pantalons. Il y avait aussi des couturières à la campagne comme Albertine Gerbault.

Il y avait d’autres commerces sur le village, une épicerie à Mérimont, 1 à la Madeleine, 1 à la Porte, 1 à la Gergauderie,

Denise Gaudel tenait une mercerie. 2 tailleurs faisaient les costumes d’hommes et de communiants dont un à l’enseigne « Au bon grand marché ». Certains allaient acheter un costume à Nantes lorsque le garçon rentrait au lycée.

Il y avait au bourg des commerces dans presque chaque maison, avec parfois deux activités ; chapelier, quincaillier, tonnelier…. À peut-père 50 commerçants, 3 maçons en plus.

La Poste était rue de la Poste devenue depuis rue Jean Fourage ; il y a un coiffeur à la place. Avant la guerre, le courrier arrivait à la gare. C’est le Père Philippot qui allait le cherché comme les télégrammes ; il vendait des sardines dans un panier avec de la fougère dans la campagne et transportait le courrier.
Le train servait aussi pour le transport des marchandises. Le père de M. Fourage était marchand de vin et son vin arrivait par fût à la gare de Fay.
A 7h. L’omnibus, à 9h. L’Express, à 10 h. le train de marchandise, à 12h. Le Nantes-Blain.
Le rail transportait les marchandises pour la Maison Bernard, les charbons, les veux expédiés dans des grands paniers en osier mis dans des linges.
Il y avait un passage à niveau avec un garde barrière. Les commerçants n’étaient pas riches mais vivaient convenablement ; les dépenses étaient moindre car on achetait que quand on avait de l’argent et on n’achetait pas avant d’avoir de l’argent, donc pas d’endettement.
Il y avait aussi un marchand de graines et de plants, de légumes et de fruits, d’arbustes de graines de fleurs ; il faisait aussi le marché de Blain. Il n’y avait pas de fleuriste mais un marchand de plants pour les jardins, de graines pour les fleurs et le potager. Les fleurs étaient cueillies en campagne.

L’ancien bureau de tabacs était sur la place tenu par le Père Benier. Autrefois, il y avait peu de choix de cigarettes, on vendait du tabac brun français, puis après 1945 sont venues les cigarettes américaines, il y avait aussi les gauloises, le tabac gris pour les roulés. Un commerce était tenu par un même individu toute au long de sa carrière ; il n’y avait pas de retraite.

Sur l’ancien restaurant, il y a une cheminée avec les initiales NB ; ce ne sont pas les initiales de celui qui a construit la maison M. Huppé le couvreur.

Les chapelles sur Fay ; La Madeleine, 1 à côté du château de la Violaye (privée), 1 autre près du château de La Joue (privée).

Les vitrines ont commencées à être décorées à Noel grâce à M Fourage, président des commerçants avec un sapin.
Le déclin des commerces s’opèrent avec le développement des grandes surfaces dans années 70-80. Les magasins ont fermés et il n’y avait plus d’acheteurs de pas de portes.

Le médecin avait une voiture comme le Docteur Defoulois.

Partie à supprimer : interview de Laurent Sicard sur l’église de 00.19.47.24 à 00.34.25.20
L’église de Fay a comme Saint Patron Saint Martin (313-402) venu à Fay avec Saint Félix pour évangéliser les populations. Sur la façade sous les cloches, on trouve Saint Martin, officier de l’armée romaine qui coupa en deux son manteau pour en donner une partie à un pauvre.
Ogée (érudit) dit qu’une église du XIe siècle a été remplacée en 1670 par une autre construction. La paroisse est ancienne. Vers 1860, l’église est sans clocher ; il est achevé en 1860-1864. L’église trop petite a été démolie et reconstruite ; c’est l’actuelle église construite de 1891 à 1894, (le clocher de l’ancienne église ayant été conservé). Les premiers plans dressés font apparaitre que l’église devait avoir plus de travées mais que sa construction aurait demandée la destruction de maisons (elle a donc été réduite). Il y a trois cloches installé dans le clocher achevé en 1867, qui couteront 1872 francs, pesant 1100kg, 170kg et 550kg. En 1905, avec la loi de séparation des églises et de l’État, l’église doit être entretenue par la municipalité ; cette dernière paye les travaux avec l’accord du sous-préfet (à l’poque le sous-préfet de Savenay). Les pierres utilisées sont le tuffeau et le granite du secteur. Pendant les missions, les villageois charroyaient des pierres pour la construction de l’église en utilisant leurs bœufs. La famille Drugeau de La Couet avait une belle paire de bœufs qui faisaient la fierté de son propriétaire et les plus forts de la paroisse. Ils allèrent chercher les pierres sur le canal, mais la charrette a été trop chargée et les bœufs ont glissés. L’abbé Legrand leur dit « mais vous êtes en retard », le propriétaire ne dit mot, mais le lendemain les deux bœufs étaient morts. Les plus riches donnaient de l’argent, les autres travaillaient et donnaient de leur temps en transportant les matériaux. Les vitraux sont récents. Représentant saint Fraid, Saint Jean Baptiste Viannet, saint Laurent, Saint Louis, sainte Philomène. Le clocher est haut de 35 m avec un coq au sommet. Pendant la guerre, des hommes ont faits un pari contre du tabac ; « je parie que je peux mettre mon béret sur la tête du coq contre du tabac » ; il y monte sous le regard des autres du café du Lion d’Or, se hissant sur le paratonnerre. Il a réussi et le béret est resté plusieurs années au sommet.
Il y avait peu d’élèves scolarisés

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