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Images de villages : Commune de Fay de Bretagne 6 [27697]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W45 : Fay de Bretagne 6, cassette DVCAM, interview de Joulain, Rose Auray, Marcel Blandin, Madeleine Sicard, Jean Fourrage, sur le père Tinier, la guerre 39-45, la poche, la beurrerie, rites religieux, foires aux bœufs, fêtes le 24 octobre 2003. Durée 42’. 604VM0082

Interview collective de 01.00.00.00 à 01.42.02.01
Madeleine Sicard a travaillé sur un recensement fait en 1901 par l’Abbé Legrand ou Escuron qui recense les habitants avec les professions ; agriculteur, coquetier (œuf)

Marcel Blandin.

Joseph Joulain né le 8 mars 1935 à Fay a passé 20 ans comme agent hospitalier à Blain, habite la Boisais entre Bouvron et Malville. Il a connu le Père Tinier au Val des eaux vives dans les années soixante. Le Père Tinier était aumônier national de La Croix d’Or ; il avait ses activités à Nantes et achète une propriété (une ferme à la famille David réfugiés de Nantes) où il vit avec des alcooliques ; les eaux vives deviennent un centre d’accueil pour alcooliques. Il est secondé par le Père Ballu. Il avait fait des vitraux avec des bouteilles vides qu’il avait soudés entre elles par du ciment jouant sur les fonds de bouteilles. Avant la guerre, dans cette ferme, vivait Albertine Gerbault, couturière, puis la famille Yon, puis Legay, et au Père Tinier. Le Père Tinier rénove la maison avec 3 ou 5 hommes avec peu de moyens ; les cloisons de l’intérieur sont faites avec les briques de la cheminée de la laiterie de Vilhouin. Le Père Tinier, sœur Madeleine de Saint Gildas et le Docteur Marion Cahour de Nantes y travaillent. Le Père Tinier faisait une messe tous les samedis soir dans la chapelle de la ferme et invitait les voisins pour une soirée crêpes, de cartes. Tous les ans, il y avait portes ouvertes. C’était dans ce village, le seul à avoir le téléphone.

Ses parents agriculteurs sont évacués le 25 aout 1944 ; ils étaient entre les deux poches ; ils se réfugient à Montluc chez un des frères de son père, avec le cheval, deux chaises. Mais avec le problème de nourriture des animaux, ils doivent confier leurs vaches à Saint Émilien et à Héric.

Ils avaient la trouille des allemands ; le 15 aout 1944, une traction avant avec un fusil mitrailleur arrive à la Chabotterie avec à son bord 2 allemands qui sont tués dans une embuscade ; dans l’après-midi les allemands passent à la Boisetée avec un char barbouillé de noir avec un otage (Jean Praud qui est libéré par la suite). Les vélos sont réquisitionnés.

Le 12 aout, c’est l’arrivée des américains (voir écrit de Guy Moyon). Ils apportent du chocolat, du chewingom, des boîtes de Nescafé, mais les allemands étaient encore là. Les ponts ont sautés. L’activité de la beurrerie de Bouvron de Vilhouin cesse son activité en 1938. Le Château de La Violaye qui appartenant à la famille de Waldeck-Rousseau) a été bombardé. Près de la beurrerie de Vilhouin, il y avait un étang avec un moulin à aubes.

La scission de Notre dame des Landes s’effectue en 1872.

Il y avait plus d’habitants à Fay qu’à Châteaubriant à une certaine époque. Fay était paroisse, et Bouvron faisait partie de Fay (affirmation de Madeleine Sicard). Les filles de Fay étant bien sur plus belles que celles de Bouvron. Les gens de Fay préféraient aller à Blain. Il y avait un esprit de clocher ; expression « les chapeaux mous de Bouvron, (gens plus orgueilleux), les casquettes de Fay (avec des sabots) ». Les deux équipes de football s’affrontaient.

Il n’y avait pas de chauffage à l’école.

Marcel Blandin né en 1932 au bourg de Fay
Rose Auray née en 1929 ; le jeudi les Bonnes sœurs les emmenaient en promenade à mi chemin entre Bouvron et Blain.

Quand une fille de la campagne se mariait, tout le monde allaient à pied pour la chercher pour la ramener au bourg au son de chansons (accordéon, violon) avec des chansons à répétées.
Pour la kermesse Marie Blandin chantait avec un cahier.

Le père de Rose Auray était chaisier au bourg.

Au bourg, il y avait une vingtaine de buvettes, cafés, 2 bourreliers, 3 forgerons et un autre à Mérimont, 2 tailleurs, 2 chaisiers dont M. Auray (tailleur avant 1914, métier appris avec ses parents son père étant tailleur de père en fils, lui a voulu devenir chaisier) et Georges Aubert (blessé de guerre qui ouvre un tabac, il a été formé par un chaisier). M Auray a appris le, métier de chaisier sur le tas et il était aussi tourneur sur bois (chaise en cerisier). Le bois était donné par la personne qui voulait faire une chaise et coupé à Blain. Son père paillait aussi les chaises avec de la mottine (herbe séchée mise entre les pailles). Sa mère faisait du cannage de chaises. Le jonc servant au paillage était séché comme le foin et récolté en famille. La famille vivochait et en 1945, ils ouvrent une épicerie tenue par sa mère. Son père était aussi sacristain comme son arrière grand-père avant lui. Il sonnait avec des cordes et s’est cassée une jambe en sonnant ; c’est le père Dumortier qui l’a descendu sur son dos, le docteur Nayel l’a plâtré (il n’est pas allé à Nantes se faire soigner). Il sonnait les cloches à 6h30 à l’angélus, à midi, à 7 heures du soir. Le 8 mai 1945, les cloches ont sonnées pendant une demi-journée, tous les gens du bourg sont venus. Pour le glas, pour les hommes 4-3 coups, pour les femmes 4-2 coups. Maintenant le clocher est électrifié. Sa mère a aussi sonnée comme elle. Il y avait 3 messes du dimanche, le matin à 7 heures, puis à 7h30, puis à 9 heures. L’après-midi, il y avait les vêpres. Auguste Prampart était le chantre et exercé la profession de peintre, il travaillait aussi chez son frère maçon. Pendant la messe, le sacristain passait dans avec un récipient en cuivre pour la quête, il avait aussi une tabatière qui permettait de vendre du tabac à priser (la somme revenant à ceux qui faisait la messe). Il y avait aussi le pain béni. C’était un pain de Savoie coupé en carré fait chez le boulanger pour le prêtre ou fait par des gens d’un même village. Il fallait aussi payait sa place pour assister à la messe ; le banc était payé à l’année (adjudication des bancs un dimanche). Las bancs les plus près du chœur étaient les plus chers. Les chaises étaient payées à chaque messe.

Des maisons sont brûlées par les américains à la Briancais avec des torpilles incendiaires. Les maisons hautes sont détruites.

Chantal Fourage et son mari Jean Fourage (66 ans), retraités, anciens commerçants ayant tenus un tabac-journaux au 3 rue Jean Fourage Son bureau de tabacs était polyvalent car il vendait du tabac, des jouets. Il a eu le bureau de tabacs en tant que pensionné de guerre (emploi réservé). Il a assuré le transport de vin (son père était marchand de vin), a été ambulancier, croque-mort, assureur (il a pris la suite de son beau-père en reprenant l’agence de CNRA, caisse nationale régionale agricole).

Dans la rue Jean Fourage, il y avait le tabac au numéro 3,
Rue Malaquais, il y avait le restaurant (chez Blandin) qui faisait aussi banquet, mariage avec une salle assez grande ; cet établissement est devenu ensuite le Triskel.

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