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Images de villages : Commune de Jans 3 [27660]

2001 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W8 : Images de villages ; Jans, cassette 3 ; VHS, durée totale 3 heures 604VM0046


1. Interview d’Alfred Simon (2ème partie), durée 21 minutes
Sa mère servait à table et la cuisine était faite dans le foyer de la cheminée.
Souvenirs d’école ; l’instituteur était dur, il n’aimait pas la grammaire.
Il a travaillé chez un marchand de cochon ; quand il le vendait il le faisait boire pour qu’il soit plus lourd. La journée commencée à 4 heures et il revenait à Jans tous les jours à bicyclette. Un fermier de Sauzignac Francis Genet est mort écrasé par un de ses tombereaux. Après la guerre, il prend une ferme, la défriche (4000 francs par an) avec 20 hectares. Le défrichement (genets, ajoncs) se fait avec deux bœufs et une jument. Il cachait son blé dans des tonneaux de cidre. Il portait son blé au moulin de la Granville chez Emile Guillois.
Première sortie de jeunes hommes à 18 ans avec son vélo ; il buvait du cidre et pas de vin ; il n’y avait pas de vignes à Jans et on ne savait pas le préparer. Pendant la guerre (1942,1943, 1944), il y a eu peu de pommes.
La jeune fille la plus âgée de la classe d’âge avait un bouquet offert par les conscrits.

Son père envoyait ses bêtes à la chapelle de Lusanger pour éviter les maladies.
Pendant la guerre, on a organisée une kermesse pour les prisonniers avec des chars décorés. Un cochon en plâtre réalisé par Jean Marsac y était exposé.
Au régiment, il a appris à couper les cheveux ; de retour, il a coupé les cheveux le samedi soir.
Il se marie à 37 ans avec une de ses voisines. Il effectue un premier emprunt en 1941 à un fermier pour 40.000 francs et deux bœufs. La somme est rendue en 1942. En 1948, pour acheter son tracteur, il doit emprunter de nouveau.. Le bail était effectué de manière orale. Il aimait les bêtes et améliorait son cheptel (vaches de Maine-Anjou). Il élevait des petits cochons. Pendant la guerre, il vendait en gare de Tréffieux des pommes pour faire de la compote pour les allemands.
Les Allemands ont réquisitionnés (avoine, foins). Quand il devait transporter du foin pour les Allemands, il mettait du gravier au fond pour qu’à la pesée ce soit plus lourd.
Alfred Simon met de l’osier sur une cruche en verre.

2. Interview de Vincent Simon, né en 1924 à Saint Aubin du Cormier.durée 31 minutes.
Il rentre à l’école communale publique de Jans qui est alors mixte (de 1930 à 1938). L’instituteur changeait souvent. En hiver, on portait des légumes pour que l’instituteur puisse faire une soupe chaude. Il portait aussi une bouteille de cidre. Il jouait dans la cour à l’épervier, avec un petit chariot. Il y avait un petit jardin à l’école (petits pois, échalotes… Il n’a pas de bons souvenirs du catéchisme car il était à l’école publique. Le curé était peu tolérant. Le catéchisme se déroulait dans le chœur de l’église. Après l’école, il rentrait chez lui en vélo (il l’a eu à 9 ans). Il est devenu agriculteur mais ne voulait pas exercer cette profession car il n’y avait pas de loisirs et la vie était dure. Il voulait voyager. Pendant 42 ans, il a été agriculteur jusqu’en 1988. L’évolution mécanique a révolutionné la vie à la ferme (essais de blés, traitement des mauvaises herbes..). Il avait entraide dans les travaux mais pas quand on voulait partir en vacances. Il aime la chasse ; il est à son 55ème permis de chasse (et quelques années de braconnage pendant la guerre.

Le Don ; pont construit en 1905, inondations, noyade d’enfants.
Inventaire après décès de son arrière grand-mère en 1838.
Amélioration des habitats ruraux autrefois en terre battue, avec de petites fenêtres, pas de chauffage, pas d’eau courante. L’hiver 1955-1956 fut très froid.

Le remembrement (1982) ; il fut président de la commission d’agriculture, 280 km de talus abattus, petites parcelles supprimées devant l’évolution technique, échange de terres pour avoir des parcelles d’un seul tenant. La route des rivières n’a été faite que vers 1955. Le relais de diligence avait un balcon spécial pour charger les bagages.

Moulin à vent au Bochet ; les éperviers y faisaient leurs nids.
Moulin à eau à la Granville.

3. Interview de Bernard Maisonneuve, M et Mme Ferrand ; durée 43 minutes, pressoir de la Longueville, description de la fabrication de cidre de manière traditionnelle le 30 novembre 2001 dans un pressoir à clavettes, matériel agricoles (faux, broyeuse pour les manèges entraînés par des chevaux, faucille), pommes intercalées avec des couches de pailles, le jus coule dans le pressoir.
Le principe du pressoir à long fût est plus ancien.
Le cidre de mauvaise qualité était envoyé à l’alambic pour faire de l’eau de vie.
Remembrements ; 150 réclamations.

Saint Dulien a été transformé en Saint Julien.

Mise en barrique du jus de pommes pendant 8 jours pour changer de cuves, puis mis en bouteilles eux mois après. Démontage de la clayette et des madriers de bois. Outils comme le couteau à marre pour tailler le résidu de pommes écrasées et de paille pour que le jus coule bien.

Les femmes ramassaient les pommes.

4. Interview de Mme Geffriaud et ses parents le 8 décembre 2001, à Beaujouet à Nozay. Durée 45 minutes.
Fabrication de la chair à saucisses avec du sel, assaisonnée et malaxée, sel et poivre et un peu d’eau. On achetait son cochon à la ferme et on faisait de la charcuterie.
On nettoie d’abord les tripes, puis on les prépare sur un billot. Mise en place sur un hachoir d’un embout pour garnir les boyaux ; une fois garni le boyau est calibré et la chaîne est mise à sécher.
Pour les boudins ; morceau de la tête, un peu de lard, beaucoup d’oignons et de sang, sel, poivre, thym. Le cochon est élevé à la ferme (lait et céréales). On mélange le sang avec les oignons et la viande. Il faut trois kl d’oignons épluchés pour une demi-tête de cochon, et un litre et demi de sang. De nos jours on achète les boyaux en grande surface Rayon Boucherie (le boyau de mouton est plus fin et plus résistant, celui de porc est moins résistant). Une fois cuites, les saucisses sont mises à sécher sur le tancarville.
Les jambons sont saumurés puis assaisonnes et mis dans un linge et mis dans le conduit de cheminée pendant 8 jours.
Lors de la cuisson des boudins, il faut laisser un espace plus grand entre chaque boudin car il gonfle pendant la cuisson. Un nuit pour la mise à sécher.

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