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Images de villages : Commune de Jans 4 [27661]

2001 précisément

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Film professionnel | Bretagne

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1810W9 : Images de villages, Jans, cassette 4 ; durée totale 3 heures, VHS 604VM0047


1. Veillée du 30 novembre 2001 à la Miltais, durée 1 heure 30 minutes.feu, on grille des châtaignes dans le foyer, enquête sur la commune et le patrimoine.
Nourriture, lait Ribot avec du beurre, tourteaux (pâte avec une pomme cuite dans le four à pain), bouillie de blé noir avec du cidre et le lendemain frit. Quand le jus de pommes coulait du pressoir, les enfants buvaient avec une paille (ils avaient parfois la courantine), liqueur donnée aux enfants pour tuer les vers, pas d’eau à table car l’eau n’était pas potable et souvent le puits n’était pas loin du tas de fumier.
Lorsque l’on tuait le cochon on faisait du boudin ; on le tue à la masse, puis coucher par terre on lui enfonce un couteau dans la gorge pour récupérer le sang. Le lendemain matin, la viande était plus ferme et la viande était découpeé en 4 morceaux. Certains morceaux étaient de suite saumurés, d’autres transformés en pâté, tripes, saucisses (on les mettait à sécher dans la cheminée, 2 jambons (3 semaines dans le sel. Les boudins avec des oignons (morceaux de la tête, sang, poivre), pieds, oreilles cuites dans une soupe de choux verts. Le repas avec le boudin, pâté, pot au feu, légumes, vinaigrette, bouillie de cochon. Le « pain de ménage » était cuit dans le four (12 livres).Les desserts étaient peu nombreux (tourtons ou tourteaux, œuf à la neige, riz à la crème anglaise, pain perdu). Bouillie de blé noir délayé dans de l’eau froide (« les groux »), bouillie avec du beurre en hiver, lait et beurre, petit lait ribot et tartines, galettes chaudes en été, pommes de terre avec du lait, choux fleurs et lards bouillis.
On cuisait son pain.
Lors des fêtes, un accordéoniste (Jean Belot) jouait (air de « Jolie de Java », on dansait des polkas et des avant deux. Parfois, il y avait des violonistes.
Un conte en patois sur la fée électricité à Guéméné ; un couple de Jans hérite et se rend à Guéméné ; il descend à l’hôtel et dans leur chambre il y a de l’électricité ; ils pensent que c’est une bougie et souffle dessus mais la lumière ne s’éteint pas.
Tisane de queue de cerises pour soigner les reins, eau de vie pour le mal de dent (et bouillir des feuilles de houx également), mercerie.
Evocation de Jean Potier cordonnier mort avec une seule botte, tombé d’une échelle.
Marie Minier guérissait du caro. (maladie des vers chez les enfants).
Quand on voulait se marier on prévenait les parents 15 jours avant, repas de fiançailles (on tuait un cochon, un trousseau chacun, une armoire et un lit.
Saint Dulien et Saint Dulcien ont été martyrisés à la fontaine du Trépas (on y envoie les enfants qui avait la rage.
Les couches étaient en toile et les enfants étaient emmaillotées jusqu’à 6 mois.
Le moulin a été électrifié en 1921, il s’est arrêté en 1976. Un canal aurait été creusé par les serfs du château de la Muce pour faire une réserve d’eau et ce canal serait devenu le Don. Les paysans venaient avec leur blé au moulin avec des charrettes tirées par des bœufs. Le meunier se faisait payer en gardant une partie du blé moulu (farine). Le moulin tournait tard.
La pêche aux anguilles avec des tesselles ou des filets. Les anguilles étaient grillées à la poêle ou fumées dans la cheminée, au four avec des pruneaux et des oignons.

Il existerait un tunnel entre le Château de la Muce et celui du Châtelet.

2. interview de Clémentine Chals, à l’école primaire Saint Michel le 23 novembre 2001. Durée 1 heure 23 minutes. Elle explique aux enfants l’école autrefois. Il y avait l’école des filles tenues par les bonnes sœurs et l’école Saint Michel pour les garçons. Il y avait deux classes dans la même pièce. Elle venait à pied à l’école avec des sabots de bois. Ils écrivaient à la plume. Elle venait en hiver avec sa chaufferette (avec des braises chaudes dedans) car les classes n’étaient pas chauffées. Ils mangeaient sous le préau en toute saison. Le pain mangé était fait par sa mère. Ils apprenaient à lire, à écrire, recevaient des coups de règles, devaient mettre le bonnet d’âne en faisant le tour de la cour. A 13 ans, elle a eu un vélo. Ses parents avaient une voiture à cheval. Depuis le remembrement les viettes (sentiers dans les champs) ont disparues. En été les enfants emmenaient t les vaches au champ. Dans sa famille, on ne fêtait ni noël, ni les fêtes, ni les anniversaires. Ils allaient à la messe de minuit.
Clémentine Chals est devenu employée de maison ; traite des vaches, donner à manger au cochon….Elle a eu deux enfants. Parfois, il avait des tourtons, des pains au sucre cuits dans le four lors de la cuisson du pain.
La cuisson du pain s’effectuait tous les 15 jours.
On se levait tôt, on amenait les vaches aux champs. Les adultes donner à boire au cochon, semait, faisait les sillons pour les pommes de terre, plantait les choux à la tranche, la moisson (parfois à la faux).
Le labour pouvait être fait par des vaches. On n’utilisait l’eau du Don. L’éclairage était à la bougie et au pétrole.
Pour la naissance, elle s’effectuait à la maison, une sage femme venait. On ne dépensait pas son argent dans les journaux.

3. Interview de Vincent Simon, et Marie-Louise Belloeil : le 23 novembre 2001.durée 45 minutes.
Vincent Simon (né en 1924) a eu son certificat d’études en 1936. Il est entré à l’école communale à Pâques 1930. Ses grands-parents étaient analphabètes ; il lui disait qu’il suffisait de savoir compter, même si tu ne sais ni lire ni écrire.
Pour aller à l’école il faisait 6 km par jour ; à 9 ans il a eu un vélo.. Les élèves portaient des blouses en satinette noire. Les bâtiments ont peu changés ; toilettes avec une grande fosse vidée une fois par an, un puits au fond de la cour. Il avait des crayons de bois, 6 crayons de couleurs, un porte plume, un encrier, un cahier, une règle, un double décimètre, une équerre, une ardoise. Les garçons avaient des travaux manuels (une paire de sabots de bois, un bateau, pas de jouets). A Noël, il avait une orange et une friandise. Il n’avait pas de cadeaux pour leur anniversaire. Des bottereaux ou un gâteau pouvait être fait lors d’un repas de famille.
Le matin, le petit déjeuner était constitué d’un bol de café de la soupe de choux. Le matin à l’école, leçon de morale, de tolérance, de respect de l’autre, instruction civique (élus, tribunaux), cours d’histoire, leçon de morale (alcoolisme), problème et dictée, Il préférait le calcul. Les récompenses étaient des bons points et des images. Les punitions pouvaient être infligées par une baguette de coudrier, au coin, le bonnet d’âne (porté par le moins bien classé) avec des oreilles en carton. Le seul moyen de chauffage était le poêle avec du bois e du charbon. La commune payée le bois. Un jardin avec des légumes à l’école entretenu par les élèves. Dans la cour, on jouait à la marelle, à la balle (à la ballote) à la corde à sauter. Il n’y avait pas de cantine ; on apportait sa musette, son beurre, son lard (parfois une saucisse), des œufs, une petite bouteille de cidre. L’instituteur faisait de la soupe chaude. L’eau n’était pas potable et on craignait la fièvre typhoïde. Pendant l’hiver, quand il faisait trop froid on mangeait le midi dans la classe. Les élèves nettoyaient la classe. On se baignait dans le Don. Il passe son certificat d’études à 12-13 ans ; épreuves d’orthographe (éliminé si on faisait plus de 5 fautes), calcul, géographie, histoire. L’écrit était le matin, l’oral l’après-midi avec chant et dessin. On le passait dans le chef-lieu de canton. Après, il y avait les cours complémentaires, le brevet élémentaire, le brevet supérieur.
Les mères tricotaient les chaussettes et las bas.
Le chauffage dans les maisons était restreint ; une briquette dans le lit, bouillotte, couverture supplémentaire… Sa mère née en 1886 avait son certificat d’études. Il y avait une seule classe pour 30 élèves.
Les vaches étaient gardées par les enfants

Mme Belloiel (81 ans) allait à pied à l’école. Les filles effectuaient des travaux de coutures du canevas. La cour n’était pas goudronnée. Elle aimait les dictées mais pas le calcul. Veillée du 3 novembre 2001 à La Miltais, durée 3 heures

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