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Images de villages : Commune de Jans 5 synthèse [27662]

2001 à 2002

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Film professionnel | Bretagne
1810W10 : Synthèse des interviews ; « Jans, saison 2001-2002, Gens de Jans », interviews, durée 40 minutes, VHS 604VM0048 + 1 VHS double

Au Nord du département de Loire-Atlantique, Jans est une commune rurale de 1018 habitants (le Don y coule).

La naissance :

Extrait de l’interview du 15 novembre 2001 de Marie-Agnès Bouteiler, sage femme à la retraite.
Après l’accouchement, on ne donnait un bain à l’enfant qu’après un accouchement par le siège (un bain d’eau froide suivi d’un bain d’eau chaude). Les femmes accouchaient dans leurs chambres ou dans la cuisine ; on les faisait marcher autour de la table. La mère, la Belle-mère, la voisine y assistaient. L’éclairage était à la lampe à pétrole, à la bougie, à la patate pendant la guerre (on fait un creux dans une pomme de terre, on y met du sain doux avec une mèche). La sage-femme venait avec une valise contenant un bassin, un broc, des pinces, des ciseaux. Quand l’accouchement était plus compliqué on appelait le médecin. Deux à trois jours plus tard la femme se levait. Les langes étaient constitués de bout de draps.
Extrait de l’interview de Clémentine Chals le 13 décembre 2001 ;
Les premiers pas ; dans un tourniquet (un piquet au plafond). Le jeudi les enfants accompagnaient leurs parents au champs (« les enfants ne restaient point faire des bêtises »).
Sur le chemin de l’école ; ils allaient à pied en sabots ou en galoche (avec une paire de chaussons dans le sac si les pieds étaient mouillés). Ils s’en allaient par les pinailles et les pinettes (sentiers au bout du champ, chemin de traverse). Certains avaient un vélo. En chemin on mangeait des pommes, des cerises, des châtaignes.
Le jeudi, il y avait catéchisme le matin, le dimanche la grande messe, le catéchisme et les vêpres. Les maîtresses (bonnes sœurs) appliquaient des punitions comme les coups de règles, le coin, le bonnet d’âne, le tour dans la cour avec le bonnet d’âne ; elles attribuaient aussi les bons points avec une image.
Après la classe, les enfants gardaient les vaches et les filles tricotaient. Les enfants donnaient à manger aux porcs, aux poules.
Il n’y avait pas d’eau sur la table que du cidre (à cause de l’eau non potable). Il n’y avait pas de service d’eau. Les années ou il n’y avait pommes (notamment pendant la guerre, en 1942, 1943, 1944), on fabriquait une bière à base de miel, d’eau et de feuilles de frênes.

Extrait d’interviews lors d’une veillée le 30 novembre 2001 :
La nourriture :
Galettes, bouillie de blé noir avec du beurre (tout le monde mangeait dans le même plat), le gruau (« groux » farine de blé noir délayée dans de l’eau chaude et fricassée le lendemain), cidre doux, châtaignes bouillies (épluchées) avec du lait, pain, tourteau cuit avec le pain (sucre et œufs, avec une pomme).

Avec le cochon ; fête du boudin, pâté, pot au feu vinaigrette, boudins et saucisses grillées, pain.
La tuerie du cochon ; un coup de masse sur la tête, on le mettait par terre, on lui mettait le couteau dans la gorge et on récupérer le sang. Fabrication de boudins.

Vue du Bourg, de Sauzignac.

Extrait de l’interview du 16 novembre 2001 de Renée Marsac
Quand les filles allaient se marier, elles montraient les habits qu’elle porterait après leur mariage le dimanche précédent son mariage.

La ferme
Extrait de l’interview d’Alfred et de Vincent Simon, agriculteurs en retraite le 16 novembre 2001
Vaches, ramassage des cailloux, ramassage des troncs de choux pour faire des galettes, bœufs, cochons, porcelets (vendus à 1 mois, 1 mois et demi), épandage du fumier, foin avec une fourche, moissons (gerbes regroupées par 13 la dernière dessus en cas de pluie), labourez, sarclez.

La guerre : restrictions, problèmes pour s’habiller, pas de café ni de chocolat.

Pain et moulins ; Le blé était envoyé au moulin de la Granville (chez Emile Gillois), au moulin de Sauzignac. Le blé était transporté par charrettes tirées par des bœufs ou de chevaux. Le moulin du château a été électrifié en 1921 comme les premières maisons du bourg.
Le Don ; on y apprenait à nager. En 1966, le Don a débordé.

« La fontaine du trépas » ; on emmenait les enfants qui ne marchait pas ou avait la rage. Saint Ranchou (qui guérit de la rage) y furent martyrisés. Saint Barthélémy qui fut écorché vif guérissait les maladies de peau.
Chansons.

Réalisation Christine Carré et Annie Ploteau, montage Loïc Gatteau, 2002.


Suivi de « L’avant Jans », court métrage de fiction, montage Loïc Gatteau, 31 minutes
Avec Véronique Couroussé, Stéphane Bourdaud, Didier Macé.

Cette histoire est prétexte à visiter certains lieux de la commune ; le bourg, le château des Le Meignan (château de la Muce), le monument aux morts, le restaurant bar l’Escarcelle, l’église.

Une infirmière, Valentine soigne François Lemieu dans une masure ; celui ci meurt en lui confiant une énigme. Elle cherche à éclaircir ces confidences et mène l’enquête. Le Château de La Muce appartenait à Monsieur Le Chatelier maire de 1899 à 1914 ; son fils unique Henri est mort à la guerre.

Un ciboire en or renferme la preuve de la paternité du bâtard François Lemieu (qui serait donc héritier de M. Le Chatelier). Le domaine de la Muce aurait été usurpé par la commune. Valentine mène l’enquête (suivi de son ami Julien. Paul Lemieu (fils de François Lemieu livre ce secret lors de l’enterrement de son père et veut se venger en faisant sauter l’église avec les habitants qui sont tous au courant de l’usurpation du domaine. Valentine réussi à désamorcé la bombe.

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