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Images de villages : Commune de Pont Saint Martin 11 synthèse [27691]

2002 à 203

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Film amateur | Bretagne

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1810W39 : Pont Saint-Martin, cassette VHS regroupant :

« Images de villages, « Pont-Saint-Martin, écoutez, découvrez le patrimoine, interviews de Martipontains » 47minutes + 23’ (archives de la Cinémathèque de Bretagne, images sur Erbray et tramway à Nantes), VHS. 604VM0076
-
Interview d’Antoine Alix, Joseph Binet, Marie Binet, Raymond Binet, Marie-Josèphe Blineau, Lucien Bouchaud, Marie Bouchaud, Gabriel Bourcier, Odette Bouzaleux, Jeanne Chanteux, Joseph Chanteux, Marie Corbineau, Pierre Couillaud, Huguette David, Marie David (rue du Pâtis), Marie David (de la Roselière), Marthe David, Lucienne Doré, Lucienne Echappé, Alice Figureau, Marceline Figureau, Maurice Figureau, Pierre Figureau, Marie Figureau, Marcel Harrouet, Renée Hervouet, Marie-Josèphe Lemerle, Colette Lorteau, Jean Martin, André Monnier, Germaine Monnier, Acime Orain, Odile Orain, Jean Pineau, Georges Pouvreau, Georgette Préneau, Léontine Racineux, janvier 2003.

La moyenne des fermes faisait une superficie de 8 hectares. Les enfants gardaient les vaches ; les filles emportaient leur tricot et leur couture et réparaient leurs chaussons). Les vaches ne devaient pas aller paitre sur la parcelle voisine.

Carte postale, vue générale près de la gare.

Après avoir ramassé des choux verts à la brouette, on les vendait sur le champ de mars à Nantes. On vendait ses choux pendant l’hiver pour acheter des quartiers de cochons. Les vaches charruaient les champs parfois dans les fermes les plus pauvres.
Carte postale, entrée du bourg.

Le collectage du lait s’effectuait avec des chevaux. Les bidons de lait pouvaient contenir 50 à 100 litres.

Photographie ancienne avec des chevaux.

Carte postale, arrivée de la route de Bouye.

Convivialité et vie de famille avec le café, les liqueurs.

La vigne ; « en avril prépare tes barils »
Après 1945, il y avait 7 fermes sur la commune et 400 déclarants de vignes. Une planche de vignes représentait 337mètres carrés. Le casse croûte de 9 heures était constitué de lard, de charcuterie, de fromage.

Photographie de vendanges.

Les vignes pouvaient appartenir à des gens de l’extérieur qui en avaient hérités. Après la guerre de 14, les pressoir à longs fûts ont commencés à disparaître. Les pressoirs à clayettes ont été installés dans un petit local et un seul homme pouvait s’en servir.

Carte postale du village de Vais.

Dans le rue de la Garotterie, surnommée rue de l’Abreuvoir, il y avait beaucoup de caves.
Rassemblements et fêtes : après les battages, plats de rôtis, boulettes avec du veau, du porc passées au four, pain cuit dans un four, melons.

Au cours des moissons, la jeune fille qui devait se marier dans l’année devait engrainer la dernière gerbe.
8 jours avant le mariage, on accrochait le bouquet sur la porte de la mariée.

Carte postale, château de la Razirie, kermesse.

Lors de fêtes organisée par le curé un avion venait faire des baptêmes de l’air. On allait à la foire d’été à Nantes. On jouait aux cartes dans les cafés. On pratiquait le jeu de la galèche (un bambou sur lequel on mettait des sous).
Un camion pouvait servir pour aller faire un tour à la mer (Pornichet par exemple, la Pointe saint Gildas.

L’école :
Les enfants portaient des blouses. Des bagarres éclatées entre garçons et filles et entre élèves du public ou du privé.

Carte postale, place du Champ de foire.

A la récréation, les élèves avaient un pot de lait et un morceau de chocolat.

Les enfants apportaient leur fricot et leur pain (viande ou un œuf).
L’instituteur (Fontenau) et sa femme faisaient l’école ; ce couple mis en place la première cantine. Les filles préparaient les légumes pour la soupe le midi et les garçons coupaient le bois.
Les prix étaient donnés par des gens riches ; on mettait une couronne sur la tête.
Le petit train ; on le prenait pour faire des courses à Nantes.

Carte postale, gare.
Extrait du film de M Debec avec le train passant à Nantes.

A Pont-Saint-Martin, il n’y avait pas de tailleur.

Carte postale de la gare d’Orléans à Nantes, de la gare des Sorinières.

Le village de Vias était réputé pour ses vins.

Carte postale du village de Vias.

Le Tour de France passait tous les ans.

Images Cinémathèque de Bretagne, images de Debec, course cycliste à Sucé en 1945.

L’approvisionnement :il y avait au début du 20ème siècle 6 épiceries à Pont-Saint-Martin, notamment l’épicerie Francheteau (1890-1980), avec leur dépôt de pains, la mercerie, l’épicerie, les tissus, la laine. Elles vendaient des sardines conservées dans l’huile. Il y avait aussi des marchandes de poissons avec leurs chiens.

Carte postale, place de la Bourse à Nantes
La grotte de Lourdes, sur une carte postale ancienne.

Sur les bords de l’Ognon (rivière) ; avec des cartes postales avec promenade en bateau sur l’Ognon, les menhirs du bords de l’Ognon.
Baignade, archives cinémathèque d’enfants se baignant

Carte postale ; le pont, vue sur l’Ognon.

La pêche se pratiquait l’été dans des trous quand le niveau de la rivière était plus bas. En hiver on pêchait l’anguille. En été, les louves ou bosselles étaient employées pour la pêche.
Les macres ou châtaignes d’eau étaient récoltées.

Les Allemands : les officiers étaient logés chez l’habitant, au château du Plessis.

Carte postale, Château du Plessis.

Carte postale ; camp radio des allemands relié à château Bougon s’installe à Pont Saint Martin. Les Allemands font creuser une ligne pour relier Nantes à bordeaux (tranchée réalisé par des noirs et nourrit par l’habitant). Pendant les vendanges, les Allemands faisaient la fête et buvaient beaucoup. Les allemands avaient mis en place de faux avions en bois. Quand Château_Bougon a été bombardée, la population s’abritait dans les jardins.
Evocation des bombardements à Nantes (images de la Cinémathèque de Bretagne fonds Debec, rue Franklin à Nantes en 1943). Pendant l’exode, des belges et des nantais se sont réfugiés à Pont Saint Martin. Cela a permis un brassage entre le monde des villes et celui des campagnes (les réfugiés participaient aux travaux de la ferme, et travaillaient pour certains à Nantes).

En 1965, Charles de Gaulle est en visite à Pont Saint Martin ; un geiger était passé dans les caniveaux avant son passage.

Piste de Château-Bougon, vues aériennes

- « Le 3ème tableau », court métrage de fiction, réalisé par Bruneau Ometak d’après un scénario écrit par les habitants de Saint-Martin, sous la direction de François Braud, durée 23 minutes

Maison à vendre, vendue par l’agence Richard de Limoges. Un couple, Mathilde et Etienne Dumoulin, emménage dans une maison. Madame trouve les meubles hideux et désire les changer. Etienne découvre dans une vielle malle dans laquelle il trouve une photographie ancienne avec un tableau au fond et la mention, « 1933, à Justin en remerciements du bon moment passé à Pont Saint Martin Maurice U.V » (Utrillo, Valadon). Parmi les autres affaires de la malle, il trouve les papiers d’un ancien agent de la SNCF qui habitait jusqu'en 1935 à Pont saint Martin avant d’être muté à Limoges..
Etienne se documente et madame désire aller chiner pour remplacer les meubles. Madame se rend chez Mme Dufretty de la Rivardière pour faire l’acquisition de plusieurs meubles pendant que son mari se rend à Pont Saint Martin dans l’espoir de trouver le fameux tableau. Il se rend au café, à la maison de retraite, y rencontre Vincent Gentay à la Rouselière. Scènes de fanfare du 14 juillet, cimetière, sulfatage de la vigne, chais, gros plant. Les habitants le promène sur la commune à la recherche d’une cave. Il finit par d »couvrir la cave mais le tableau n’est en fait qu’une copie. Mais pendant ce temps Madame a fait l’acquisition pour 125000 euros de meubles. Monsieur se promène dans les vignes avec à la main la copie. Les habitants se sont bien moqués de lui et nous montre le tableau original. Le couple doit vendre la maison. Best off du court métrage. Mai 2003.

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