• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

10 040

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Images de villages : Commune de Pont Saint Martin 8 [27688]

2002 précisément

Contribuez !
Film professionnel | Bretagne
1810W36 ; Pont Saint-Martin 8, cassette DVCAM, interview de Mme Grain. Durée 1 heure 06'. 604VM0073
De 01.00.00.00 à 02.06.26.24 ; Interviews de Mme Grain née en 1928 à Pont Saint Martin sur la place où se situe le Crédit Agricole aujourd’hui. M. Grain a 82 ans ; il est né en 1920 au Pont de Cé (49) et il est arrivé à 3 jours à Géneston chez sa grand-mère.
Les parents de Mme Grain se sont séparés à sa naissance (elle était la sixième et il ne voulait pas élevé un autre enfant). La mère de Mme Grain est devenue receveuse des impôts à Pont Saint Martin ; elle est nommée à Pont Saint Martin, puis à Nantes, puis à Penne sur Yonne près de Marseille, puis à Aubagne : elle a finie sa carrière dans les Bouches du Rhône.
M. Brain avait deux frères ; il a connu ses parents. A 5 ans il est mis chez les religieuses à « quatre bras » à Angers puis à Pont de Cé. 8 ans il entre à l’école publique de Géneston.
Les deux époux ont leurs certificats d’études et M. Brain a son brevet supérieur ; il a suivi des cours aux Arts et métiers en soirée mais il n’a pas pu poursuivre ses études. A Géneston, il a fait divers métiers et est devenu mécanicien dans l’aviation à Château-Bougon pour Block aviation (qui devient SNCAO, puis Ouest Aviation, Sud Aviation. Il est parti en 1968 et y est rentré en 1938. Ils se marient en 1947. Mme Brain a pris la suite de sa mère quand elle a quitté Pont Saint Martin à la tête de la recette des impôts (déclaration de récolte de vins, encaissement de la redevance de spectacles, redevance des camions, redevance du blé, redevance sur les alcools…). Il y avait sur Pont Saint Martin 400 exploitations viticoles. Ensuite, elle a pris le tabac (pendant les 14 dernières années) tout en continuant la recette des impôts en 1968 (elle avait encore une fille à la maison). Le tabac ‘était avant un emploi réservé aux mutilés de guerre). Ensuite, elle y adjoint un café (elle ferme le 31 décembre 1982). Le bâtiment a été rasé et acheté par la mairie pour mettre en place une place devant l’église.

Le café avait tenu avant elle par Mlle Truin sa marraine. Petite elle y était souvent. M. Grain était employé chez sa femme après 1968.

M. Grain a travaillé dès 1938 sur les avions Morane 406 à Château-Bougon, ensuite on l’a envoyé à Dijon. A 18 ans pendant la guerre, il devait se rendre en Allemagne pour le STO à Keinsiberg mais il s’est cassé une jambe au football. Ensuite, il devait aller à Bordeaux mais il ne voulait pas et en novembre 1941 il a Géneston pour faire les foins. Il se cachait car on le rechercher. Les gendarmes l’ont amenés à la Kommandantur de Nantes et envoyé à Kiel (port de guerre) pour le STO dans une usine où il y avait 56000 compagnons à la Germania Wief ; trois mois plus tard il s’enfuit.
Pendant la guerre les allemands étaient à Pont Saint Martin au Château de la Pigossière et chez les particuliers ; une partie des chambres étaient réquisitionnés pour les allemands.

Château-Bougon a été bombardée pendant la guerre, on creusait des abris dans les jardins (un trou dans la terre recouvert de fagots de bois). Il y avait des balles traçantes qui faisaient comme un feu d’artifice.
Il y a eu des réfugiés belges pendant l’exode ; il y avait 11 personnes chez eux avec des bébés, puis il y a eu des réfugiés de Nantes. Mme Grain a fait trois ans d’apprentissage de couture à partir de ses treize ans. La première cantine à l’école a été fondée par M. Fonteneau vers 1940 dans une école mixte (l’instituteur s’occupait des grands et l’institutrice des petits). Cette cantine a vue le jour pour accueillir les enfants venant des villages. ; Chaque enfant apportait des légumes, le vendredi il y avait les haricots blancs. Et on donnait 1 francs. Le samedi, il y avait pot au feu. Toutes les filles épluchaient les légumes même quand elles ne mangeaient pas à la cantine. Les garçons cassaient du bois pour le poêle et le nettoyaient.

Elle possède un cahier de chanson. Chanson, « à chasser le cerf agile… » De 01.19.26.01 à 01.19.43.11 Elle aimait les récitations, la chanson.
Pendant les Fête-Dieu, il y avait les reposoirs. Il y avait aussi la grande fête de Noel (crèche à l’église, messe de minuit).
Chanson sur Pont Saint Martin de 01.24.09.02 à 01.24.27.00 ; il y a eu un couplet en plus après un jumelage avec une ville d’Italie.
Le café était tenu par sa marraine (Mlle Truin) ; on y rencontrait des voyageurs de commerce, les gens étaient conviviaux. Elle n’aimait pas les soulauds (il fallait les sortir). Elle ouvrait vers 7 heures du matin et fermait vers 20 heures le soir. Au début, elle faisait cela 7 jours sur 7 et après 8 ans elle fermait le dimanche après-midi, ensuite le samedi et le dimanche après-midi. Les caisses de limonades et de bières étaient lourdes (des caisses de 35 litres.). Parmi les voyageurs de commerce, il y avait des représentants de Ricard de Pernaud qui couvraient 8 à 10 départements qui passaient leurs commandes avec le téléphone du café. Le café était fréquenté par le chef de chantier de lotissement qui mettait le câble France Amérique (qui passe à Pont Saint Martin.
Les bohémiens passaient allant de Nantes à Bouguenais ; ils respectaient leur chef ; ils se mettaient avec leur roulotte quai des Romains. Il y avait aussi un alambic qui venait sur le quai des Romains qui allait aussi à Vié) ; avec les déchets d’alcool il faisait une goutte pendant 1mois 1 mois et demi.
Elle ne cultivait pas de vignes. Elle ne faisait pas d’animation dans son café. Le dimanche, les clients ne jouaient plus aux cartes (vache, Quinche) car après la guerre on jouait moins.
Les mariages se terminaient souvent par des chansons obscènes (ce qu’elle n’aimait pas). A la sortie de l’église, les gens allaient aux cafés comme pour les baptêmes et les enterrements.

M. Grain explique les manières de tricher aux cartes de 01.35.05.03 à 01.36.33.00
Au café, il y a eu les troupes françaises et les sous-officiers faisaient la vaisselle ; elle avait 12 ans. Ensuite les troupes anglaises logeaient à la Lavandière (chez Brisseau de nos jours). On leur faisait à manger des œufs avec du jambon. Il n’y avait de licence à cette époque. Les anglais venaient de Château-Bougon et chantaient le soir au café où il y avait un piano (cela se pratiquait quand le café était fermé. Avec les allemands, un officier faisait la loi.
En 1965, de Gaulle est passé à Pont Saint Martin ; un pc avait été installé derrière l’église et un autre dans le bois de la Pigossière ; une semaine avant des hommes étaient venus sondés le sol et voir comment organiser les choses. Le général a fait un arrêt qui n’était pas prévu. Leur fille Arlette avait alors 15 ans.
Le 7 juillet 1977, une grande crue a emportée le pont du Bignon.
Ilo y avait un bourrelier M. Saupin. Devant l’église, certaines maisons ont été abattues petit à petit. Beaucoup de petits commerces ont fermés. Il n’y a pas de salle de fête. Le bourg s’est développé sous le mandat du maire Jean-Pierre Gardin (1977-1983).On ne mangeait des huitres qu’à noël c’était un met de luxe. Un autre marchand venant de Géneston vendait des moules et des sardines.
Il y avait une carrière à la Pierre Bleue.
Il y avait des fermes au bourg. Autrefois, il y avait 400 déclarants de vigne.
On se baignait dans l’Ognon au Pré du Curé, les garçons avaient faits un plongeoir, on y a appris à nager.
Marcel Séjourné est allé sur l’Ognon gelé de Pont Saint Martin à Saint Aignan en 1952.
On pêchait l’anguille.
Quand Mme Grain était enfant, un homme vendait des moules avec une voiture à cheval venant de la Plaine sur Mer.




La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam