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Images de villages : Commune de Rougé 18 [27738]

2003 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W86 ; Rougé 18, cassette DVCAM, interview d’Auguste Brillet (2). Durée 41’53''. 604VM0123

Interview d’Auguste Brillet (suite).
La famille de la femme tondue (Paon) est partie).
Des sénégalais travaillaient à la mine. Le capitaine Leclerc est entré en collaboration (il est parti quand les allemands sont partis avec une femme et un fils qui allait à l’école).Il avait barricadé les sénégalais dans un bâtiment. A la mine, il y avait le contre maître Corya. A la mine, il y avait des portugais, polonais, des espagnols. Les gendarmes allaient souvent à la mine. Les gendarmes de Nozay venaient chercher les gas de la classe 42.

La kermesse : chaque année il y avait un thème à la fête avec la confection de chars décorés. Il y avait aussi des pièces de théâtre (en 1945, « Les Oberlais », en 1946 « Le petit Jacques, en 1947 « La terre qui meure », en 1948 « comment j’ai tué mon enfant », en 1949 « 60000 francs par mois », en 1950 « Roger le braconnier » (il avait été joué pour la première fois en 1930 quand l’abbé Richet était vicaire et Philippe Gildas a joué dans « Roger Le braconnier »)..
A la kermesse il y avait souvent le mariage breton.
Le vicaire Ricochet n’aimaient pas les femmes dans le théâtre et les hommes jouaient les rôles de femmes Lui était figurant au théâtre. Ensuite le nouveau curé l’abbé Moreau arrive en 1936-1937 et les filles pouvaient faire du théâtre de leur côté. Henriette Gobais se déguisait.
Pour la Fête-Dieu, il y avait les reposoirs à la porte du château avec des fleurs. Les gens décoraient avec ce qu’ils avaient.
Il y avait la JAC.
Il a fait un mariage à la ferme le 23 septembre 1947 ; c’était l’un des derniers couples à faire cela à la ferme. Ensuite M. Tessier a ouvert une salle pour les repas de mariage en octobre 1947. A la ferme, pour un mariage, on montait un parquet et une tente. Un mariage demandait plusieurs jours de préparation. On ne se mariait pas le samedi mais le mardi pour la plus part. Le dimanche, les jeunes montaient le parquet et décoraient avec des fleurs artificielles ou naturelles. On faisait appel à des cuistauds qui se déplaçaient, à une cuisinière et à un hongreur (vétérinaire) qui abattait les animaux. On mangeait de la soupe, du pot au feu, du poulet rôti, du gâteau de Savoie avec de la crème, on buvait du café, du cidre à gogo, mais peu de vins. On dansait avec les musiciens du quartier (accordéon batterie en 1947). Les femmes n’allaient pas tête nue.
Sa mère est née en 1900 et allait avec les sœurs de Saint Gildas des Bois (en 1905 c’est la séparation de l’État et des Églises).
La fanfare ; il a fait partie de toutes les sociétés. Son beau-père était conseiller municipal. Il a été pompier comme son père et ses fils. Les artisans étaient au bourg. Les rougéens étaient pieux. Leur église n’a pas de clocher ; ils avaient vus trop grand quand il s ont effectué la reconstruction. Il y a un petit clocher près de l’église. Son grand-père a travaillé pendant 18 mois lors de la reconstruction de l’église. Avant d’aller au régiment, il a extrait de la pierre dans la carrière de chez M Fournier.
Il y a eu un incendie dans les galeries de la mine ; les moteurs ont grillés et les pompiers de Nantes et de Châteaubriant ont travaillés ensemble.
La gendarmerie a fermée en 1962.
L’eau des maçons provenaient des mares, puis l’eau était stockée dans un tonneau. A la fontaine de Pont saint Père, il y avait un abreuvoir pour l’armée de Coetquidan. C’était la fontaine dite des lépreux sur la route de la Touche. Il a été chasseur (il a arrêté il y a 4 ans) ; il y avait beaucoup de gibiers, des perdrix. Avant de se marier, il n’allait pas à la chasse car si tu voulais travailler chez certains il ne fallait pas chasser cela était bien vu. Il ne fallait pas avoir de chien ni de fusil. Les gens avaient des chasses réservées comme chez le Comte de Bois-Péan qui se gardait le droit de chasse. Ensuite, il est allé avec son beau-père à la ferme. En forêt de Teillay, il y avait de grandes chasses ce n’était pas pour les petits. Le Comte avait une meute.
La mine utilisait des wagonnets pour transporter le minerai 3 à 4 fois par jour pour le minerai vers la gare. (Ligne de Ploërmel).
Rougé était chef de lieu de canton. Il y avait deux notaires, un huissier, un juge de paix à la mairie (juge venant de Châteaubriant), un pharmacien, deux docteurs, la Poste, des bouchers et des charcutiers.

La statue de la Salette était montrée à l’ascension. Pendant les Rogations, on faisait des stations à la croix.
Pour les courses hippiques, on montait une tribune ; c’étaient des courses classées. Pendant le <service militaire, beaucoup étaient incorporés dans la cavalerie. Le cinéma : cela marchait peu par rapport au théâtre.
Chanson « les filles de >Rougé allaient voir les gas de Rougé »…
Être femme de maçon, c’était apporter la soupe aux ouvriers, qui venaient t en vélo : eux fournissait les légumes, le cidre le midi et mangeait avec eux, et les ouvriers apportaient leur viande et leur pain. La femme du maçon tenait sa maison avec ses enfants.
Il achetait des pommes et faisait son cidre qu’il mettait en tonneaux.
Il a fait du football quand il était jeune et jouait contre d’autres sociétés alentours. Il y avait une équipe de football à la mine.

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