1810W141 ; Saint Père en Retz 1; 16.9.2004, prises de vues du Biais. Interview de Marie Claire Bourriaud, Biais, les Templiers, la Vraie Croix. Prise de vues du village, musée du lavoir, conservatoire des vieux métiers. Interview de Robert Barreau (journées du Patrimoine), meunier, modernisation des moulins, prises de vues des randonneurs. Durée 34’54’’. .DVDCAM. 604VM0178

Prises de vues de 00.00.06.15 à 00.00.57.10, croix de Biais, pignon de la maison et du jardin de Biais, GP sur plaque commémorative « en cette commanderie de l’Ordre de Malte fut vénérée pendant 7 siècles la relique de la Sainte Croix de Saint Père en Retz 18.9.1988 », GP sur croix de Malte

A partir de 00.00.57.11 à 00.08.35.18 ; Interview de Marie-Claire Bourriaud. Nous sommes au Biais sur le site où a été élevé une fondation de templier par la Duchesse Constance de Bretagne au XIIe siècle .C’était alors une commanderie majeure à l’époque. A la disparition de l’Ordre des templiers, elle devient la propriété des Chevaliers de Malte (comme les Templiers, ils ont contribué à la prise de Jérusalem). Il reste peu de vestiges de cette période. Une partie du bâtiment aurait été la chapelle Saint Nicolas (vestiges d’ogives). A partir du XIVe siècle, elle n’est plus une commanderie majeure ; les Chevaliers de Malte la mettent sous la juridiction de la Commanderie de Coudry (près de la Garnache). Le commandeur de Coudry a une chapelle (en cours de restauration). Dans cette chapelle de Biais de Saint Nicolas, on a vénéré la relique de la vraie croix ramenée par Les Templiers lors de leur expédition en Terre Sainte. Cette vénération de ce morceau de la Vraie croix (7 millimètres sur 3 millimètres) donnait lieu à des « férias » (mot traduit par foires), avec des cérémonies, des processions. La relique était dans un reliquaire en bois. A la Révolution française, la commanderie est supprimée. Le morceau de la vraie croix a été donné au curé de Saint Père en Retz et rangée dans un tiroir. Elle en ressort à la fin du XIXe siècle.

Dans cette commanderie, il n’y avait pas plus de 10 personnes.

Le nom de Biais, ce serait deux cours d’eau dans cette partie marécageuses, biais venant de bihers deux courants. Sur le domaine de la commanderie, il y avait la source du Boivre (fleuve côtier) qui se jette à la mer à Saint Brévin L’Océan. Jusqu’au XVIe siècle, le Boivre était navigable jusqu’à Saint Père. La ville était appelée alors Saint Pierre de la Rade Santo Petris de Radesi). Le Boivre était alors très large.

A supprimer : A partir de 00.08.35.18 à 00.09.22.16, arbres filmés, chêne et chemin avec arbre.

De 00.09.22.17 à 00.12.09.04: vues du lavoir avec fleurs, petit pont en bois, musée près du lavoir et fresque, GP sur plaque « Musée de Saint Opportune », vues intérieures du musée (globe de mariée, objets (lampes à pétrole…), costumes, coiffes tuyautées, peintures, portrait de Louis Pommeraye (mort à Saint Père en Retz). Photographie d’Anne-Marie Gout (décédée en 1977) avec sa vache, maquette de l’église et de son cimetière. A l’extérieur, lavoir et pressoir, brouette en bois, croix d’un calvaire, sol de l’ancienne église de Saint Opportune sous une grille près du calvaire.

De 00.12.09.05 à 00.14.40.07 : interview de Marie-Claire Bourriaud. Sur le site de l’ancienne église Sainte Opportune (tomettes sous une grille), église dirigée vers le levant. Statue de sainte 00.12.36.20.
Conservatoire des vieux métiers, musée agricole, hangar, petit garçon assis dans une auge, étang avec vieux tronc de chêne, nénuphar.

A partir de 00.14.40.07 à 00.29.33.16: interview de Robert Barreau (né en 1926), minotier. Il a travaillé dans un moulin construit en 1880 par son arrière-grand-père. Ce moulin a été électrifié en 1925. En 1933, son père a modernisé le mécanisme (mécanisme électrifié). En 1939, il rentre à la minoterie. Il prend sa retraite en 1977.
Avant 1939, on allait chercher le blé en coopérative. On le chargeait sur une charrette tirée par des chevaux. Ils allaient jusqu’à Rouans. Le blé était chargé, moulu et ramené au lieu où il avait été chargé. La farine était pour les boulangers jusqu’à Paimboeuf. En 1943-1944, l’électricité a manqué. En Avril 1944, l’électricité ne fonctionnait plus que la nuit (travail de nuit). A la mi 1944, il n’y avait plus d’électricité. Ils allaient chez M Dousset au Clion (tournait au gaz. En septembre 1944, lors des battages, son père monte une machine à vapeur ; il fallait quatre hommes pour la faire tourner, 1 à la minoterie, 1 à la machine à vapeur (tenue par son frère, il fallait trouver du charbon, puis du bois sec), un autre coupait le petit bois en petit morceau (parfois il n’était pas sec), 1 autre allait chercher de l’eau (cela commençait à 6h30), 1 autre pour moudre le grain. Il commençait à 6h30 et débauchait à 1h30 du matin tous les jours même le dimanche jusqu’en mai 1945. Le Service de l’ONIC (Office national ? des céréales) contingentaient le blé ; ils devaient prendre le blé où l’office le demandait (Vendée, Côtes d’Armor, blé américain plus petit et plus dur que l’on devait mélanger avec 15% d’autres blés car il n’était pas bon pour être boulanger car il s’affaissait à la cuisson). Parfois le blé était germé et n’avait plus de qualité boulangère car il manquait de gluten.

Au moulin, il y avait des godets qui permettaient de monter le blé. La poussière et les pierres étaient enlevées grâce à une machine (ventilation pour nettoyer le blé, puis mouture, puis nettoyage, puis broyage en 4 étapes avec des cylindres, avec la décortiqueuse). Il ne fallait pas chauffer le blé ou la farine. Aujourd’hui, ce moulin appartient à M Cassard.

A supprimer 00.29.33.17 à 00.34.55.18; les enfants sont déguisés avec un petit bonnet de meunier pour chanter « meunier tu dors, ton moulin va trop vite ».