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Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 12 [27804]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W152 ; Saint Père en Retz 12; 19.10.2004, .Gérard Guard et Justin Leduc (père et fils), guerre 1939-1945. Images prises dans la maison de retraite de Bourgneuf en Retz. Durée 41’54’’. DVDCAM. 604VM0189

Interview de Justin Leduc, cousin de René Leduc.
René Leduc était un grand admirateur de Maneyrol. René Leduc était élevé par ses grands-parents à Saint Père et il a vu Maneyrol enfant ; c’est cela qui lui a donné l’envie de devenir aviateur. Cette passion était mal vu par son père. Il passait tout son temps à penser et sa grand-mère ne savait pas toujours où il était. Il allait voir Maneyrol. Sa passion avait commencée. Il travaillait à Nantes. Il a construit des avions lui même. Il a fait son service militaire dans l’armée de l’Air (aérostation). Il débute dans une fonderie à Chantenay, puis s’engage dans l’armée, travaille à Nantes et construit un avion dans sa salle à manger (l’avion n’est pas achevé quand la guerre arrive), puis rentre à Château-Bougon. Il a acheté une petite ferme avec des vaches mais il n’était pas fait pour cela et l’a revendu. Il part pour Campbon et ce remet à faire un avion (qui n’a pas bien marché). Maneyrol s’est tué dans un avion. René Leduc travaille comme ouvrier.

A partir de 00.11.27.06, Gérard Guard parle de la guerre 39-45. Les jeunes hommes ont été mobilisés en septembre 1939. dans le village, l’affiche de mobilisation était collée. Les hommes sont partis. Les femmes ont tenues et récoltées les fermes. Il n’y avait plus de moyens de transport. Les Allemands prenaient les vélos, il n’y avait plus de carburant. L’autocar et le docteur ont faits montés des gazogènes. Les chevaux et les bœufs ont été réquisitionnés par les Allemands. Voir le livre de Michel Gautier sur le Pays de retz, « L’histoire de la Poche de Saint Nazaire » 4 ouvrages consacrés à la guerre 39-45, ainsi que « Portraits de guerre » (2007), « la catastrophe du Boivre » (2005), « Une si longue occupation » (2004), « Une guerre de 7 ans » (2003).
15 paysans ont été tués par des mines au Boivre.

La vie des fermes pendant la guerre ; les femmes ont pris les charrues avec des bœufs. Les petites fermes n’avait pas ou un seul cheval, une paire de bœufs. Il restait les jeunes et les non mobilisables. On vivait en autarcie. Il n’y avait plus de moulin à vent pour moudre le grain mais certains moulins tournaient avec un moteur ou on utilisait le moulin à bras. La machine à vapeur tournait pendant les battages, l’électricité était absente et il y avait peu de carburant. A la campagne, il y avait la volaille, le lait, le beurre, les œufs, les veaux, les génisses. On ne manquait pas de nourriture contrairement aux gens des villes qui venaient au ravitaillement (porc, légumes). A la Libération, il y a de la joie. A la reddition, les Allemands jetaient leur fusil au Moulin de La Rose en tas et étaient faits prisonniers. Les prisonniers allemands sont restés pour le déminage.

Le 17 mars 1945 a lieu la catastrophe du Boivre. En mars on taillait la vigne. Avec son père, Gérard Guard allait creuer une rigole dans leurs vignes pour que l’eau s’écoule. Le Boivre innondait les terres agricoles. Les Allemands avaient acceptés qu’on creuse une tranchée pour évacuer le trop plein d’eau. Les Allemands avaient déminés cet emplacement mais un jeune a fait sauté une mine en la manipulant. M. Guard devait aller avec ses souers tailler la vigne quand l’explosion s’est produite dégageant une épaisse fumée noire.

Pour Justin Leduc ; il a échappé à cette catastrophe car la veille les allemands lui avaient volé son vélo et comme il n’avait pas de moyen de locomotion, il n’est pas allé au Boivre. En septembre 1939, Justin Leduc devait se marier mais il doit partir à la guerre et se marie seulement à Pâques 1940.

A supprimer, à partir de 19.43.14 ; exposition de robes de baptêmes et de costumes, photographie d’un communiant avec brassard, poupons habillés, pupitre, linge, fer à repasser ancien, bavoirs brodés, poste TSF (à partir duquel on écoutait les pièces de théâtre), horloge, lampe à pétrole feutrée, photographie de jeunes filles, vêtements d’enfants, vaisselle, balance Roberval, pot à lait, réchaud pour réchauffer les plats, culottes de femmes en dentelles, tenue de bonne, chemise en lin, objets prêtés par le musée de Bourgneuf, personnes de la Maison de retraite.
Les élèves viennent voir l’exposition.

A supprimer, A partir de 00.33.473.20 à 00.41.59.13, élèves de CM2 de l’école Jacques Brel à la Maison de retraite. Les anciens parlent. Il n’y avait pas de chauffage à l’école des filles mais des chauffrettes. Sur la table il y avait l’encrier. Les filles allient à l’école des Bonnes sœurs. Il y avait une cantine, des punitions (coups de baguettes, bonnet de chèvre). Il n’y avait pas le droit de parler. Pour parler il fallait lever le doigt et pour aller aux toilettes il fallait deux doigts.

Pendant les veillées, on écoutait le poste TSF, les femmes tricotaient, brodaient, faisaient de la dentelle, les hommes faisaient des paniers, jouaient aux cartes.

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