• Entrez votre identifiant et votre mot de passe dans le formulaire ci-dessous

    Votre identifiant
    Votre mot de passe

10 040

Films
en accès libre

RECHERCHE





  •  
    Champ
    Opérateur
    Valeur
Sur le même thème

Images de villages : Commune de Saint Père en Retz 21 [27813]

2004 précisément

Contribuez !
Film professionnel | Bretagne
1810W161 ; Saint Père en Retz 21; 4.11.2004, interview Maurice Landry, cyclisme, Fanfare, théâtre, enfance, maçons, Guerre 39-45, Algérie. Durée 42’00’’. DVDCAM. 604VM0198

Interview de début à 01.41.59.00, Maurice Landry (dit Papy), né le 28 septembre 1923 à Saint Père en Retz rue Saint Julien. Pendant 20 ans, il a tenu une entreprise à Préfailles et à 65 ans a pris sa retraite à Saint père en Retz. Il s’est beaucoup occupé de cyclisme et à 80 ans l’an dernier, il a cédé sa place à un ami. Il a fait de la gymnastique douce, du vélo, de la marche à pied. Il s’occupe du club cycliste à partir de 1974 avec trois amis, Emmanuel Avril, Stanislas Le Moign, Michel Mainguy et Maurice Landry.
Depuis 1920-1923, la ville de Nantes vient faire des courses dans le Pays. En 1973, la municipalité prend la décision de faire des courses (autour de la gare). Il a fait des courses cyclistes en amateur de 40 à 60 ans, puis il s’est occupé de jeunes (dès 13-14 ans) ; dans ce groupe il y avait un garçon Fabrice Salanson (1979-2003) devenu professionnel et il est mort subitement en Allemagne. Une randonnée cycliste a lieu le 13 novembre à Saint Viaud en souvenir de Fabrice Salanson pour honorer sa mémoire. L’entraînement demande de la discipline. Avec les mini-cadets des courses de 20 à 30 km, pour les cadets des courses de 40 à 50 km. Maintenant, il n’y a plus personne pour s’occuper des jeunes. Le club a fait des courses avec Ronan Le Pensec à Douarnenez, à Brocéliande, avec Jean René Bernadeau en Vendée, à Saint Lary la course de l’ourson. Le club voyage en Bretagne en Hautes Pyrénées et en Vendée. Quand un coureur gagnait plusieurs fois, il changeait de catégorie.

Pendant la guerre, il a fait du football. Il avait comme distraction le théâtre, la musique, le chant. Il a été tambour dans la fanfare et son frère était clairon et jouait de la trompette. I y avait aussi les kermesses. Le lundi, il y avait chorale, le mardi répétitions de théâtre (jusqu’à ses 45 ans). Sa mère s’occupait du théâtre comme les gens du bourg. La troupe a été créée entre 1933 et 1935 dates à laquelle on construit une salle. Son premier rôle a été « Bretagne » avant la guerre, rôle de péri en mer ». La scène n’était pas mixte ; elle l’est devenue après la guerre. D’autres pièces jouaient, « La pierre qui meurt’, « La biche bleue », « Bretagne ». Les décors avaient été achetés par l’abbé Robin en Normandie. Le théâtre existe toujours et chaque pièce est jouée plusieurs fois (4 à 5). Dans la chorale, il est ténor. Il a été enfant de choeur de 7 à 14 ans (il a repris pendant 1 mois pendant la guerre, messe dès 7 heures).

Il a exercé la profession de maçon, son frère Henri était carreleur. Il travaillait 10 à 11 heures par jour.

Sa mère chantait beaucoup (Tino Rossi, Trénet, « Pauvre marin breton il a perdu sa vie, complaintes des pièces « Bretagne », « L’océan gronde avec violence » de 01.27.06.04 à 01.27.53.24).

Pour les mariages, il y avait un cortège et des chants, un violoneux accompagnait le cortège de la mairie à l’église avec des chants comme « Le temps des cerises », « Auprès de ma blonde », « La Madelon ». Il a commencé à travailler à 12 ans et demi à la salle du Patronage qui était en construction (salle en pierre) ; il montait les seaux de béton à la main et quand l’Abbé Ropars passait par là il l’aidait à monter le seau Son père et son grand-père était maçon. Ses trois frères sont devenus maçons, les deux sœurs faisaient de la couture le ménage. Ses enfants sont dans l’armée et dans la Police.

Sa mère a été modiste (allant acheter ses plumes à Nantes, M Chevalier l’envoyait à Nantes à voiture à cheval, ou elle prenait le train pour la gare de l’État et ramenait des gâteaux de la ville), puis elle a arrêtée pour faire le ménage et la lessive et élevé ses enfants. Son père avait 7 à 8 ouvriers.

Le travail de maçon en campagne s’effectuait à bicyclette avec la pelle et la pioche sur le port bagage. Il réparait les écuries, les maisons. L’hiver c’était plus calme car il gelait et pleuvait. Pendant la guerre, il a fait plusieurs métiers. Sa mère était malade pendant la guerre. Il allait pêcher la moule (revenant avec des sacs de trente kilos et les vendait à un marchand pour Paris), et fossoyeur. En septembre 1944, il prend le Maquis avant que la Poche ne se referme. Quand Nantes est libérée, il monte sur Nantes et pendant 9 mois contient les Allemands dans la Poche. Sa mère est décédée en 1944 quand il était FFI (il a su son décès par la Croix Rouge. Il dormait par terre (on creusait des trous dans la terre, on mettait des feuilles. mangeait du pain sec, des pommes, puis les Américains ont apporté de la nourriture ; café soluble, œufs que l’on mettait dans l’eau.
Il a été FFI puis est rentré dans l’armée régulière comme 1er hussard ; il a passé un mois à déminer le camp de Coetquiden en Morbihan avec les Américains en décembre 1944 (il était habillé en Américain), puis il est descendu sur Marseille pour embarquer pour l’Algérie. Il est revenu en 1947.

La newsletter
de la cinémathèque de Bretagne

Pour recevoir toutes nos informations,
inscrivez-vous

Powered by diasite
Designed by diateam