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Images de villages : Commune de Touvois 7 [27761]

2004 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W109 ; Touvois 7 ; 7.10.2004, interview de Claude Moreau, agriculture, remembrement, légendes. Prises de vues du village. 8.10.2004, interview de Jean Noel Billon-Pierron, peintre, méthode de travail. Durée 40’52’’. .DVDCAM. 604VM0146

De 00.00.00.00 à 00.20.59.08: interview de Claude Moreau.
Le remembrement : la décision a été prise en 1968, la première ébauche a eu lieu entre 1971 et 1973 amis cela a été mal perçue ce qui a engendrée de la violence. (Seule une partie de la commune a été remembrée).Cela a créé une division sur la commune. Le monde agricole ne s’en porta pas mieux. Ensuite entre 1987 et 1988, il y a eu une seconde phase avec la préfecture. Les travaux ont été achevés en 2011. Cette deuxième a été moins lourde que celle des années 70. Dans les années 1970, on arrachait les talus pour concevoir une grande surface à partir de petites parcelles pour obtenir une aire rectangulaire. Dans les années 2001, il y a eu une nouvelle ébauche ; les haies ont été classées et les sentiers creux existants conservés comme les ruisseaux. Les parcelles ne sont pas toutes géométriques. Le paysage est boccagé.
Les agriculteurs ont rationnalisés le matériel (coût de revient en baisse).
L’idée du remembrement est basé au départ sur le constat suivant ; une exploitation qui au départ faisait 30 hectares étaient divisés ensuite entre les enfants. S’il n’y avait que trois enfants cela faisait pour chacun une ferme de 10 hectares ce qui n’était pas suffisant pour vivre. A côté, ces petits propriétaires prenaient en location de petites parcelles ou lopins. Cela demandait un travail sur des parcelles de 25 à 30 ares. Dans les années soixante, cela n’était plus adapté à la rentabilité et l’arrivée d’un nouveau matériel. Après 1945, les agriculteurs ont du produire plus. C’est l’ère du productivisme. L’association des agriculteurs en CUMA a permis la baisse des coûts de revient. Pour produire en France, il faut acheter du matériel performant impossible de faire seul un achat. Mais cela est possible en groupe (batteuses, ensileuses). Les jeunes s’installent et pérennisent leur exploitation. Il y trois CUMA sur Touvois en 2004. La quasi-totalité sont des adhérents d’une CUMA sot des jeunes.
Son grand-père utilisait des bœufs ensuite les chevaux. Le travail avec les chevaux étaient plus rapide qu’avec les bœufs. Avec un cheval on labourait un journal soit 50 ares soit un demi-hectare par jour. Avec un tracteur pour 7 heures de travail dans une journée on labourait 1 hectare à l’heure donc deux journaux. En 1962-63, il a vu arrivé chez lui le tracteur et la mécanisation pour produire plus. A cette époque, les gens migraient et partaient de la campagne et laissaient la ferme. La modernisation se développant la première société de GAEC nait ; cela permet aux agriculteurs de prendre des vacances.

Avec les chevaux ont travaillaient 10 à 15 hectares pour les besoins de la famille (en 1900). En 1950, on élevait en plus des poulets, des lapins vendus deux fois par mois sur le marché de Touvois. Cela permettait d’acheter des habits. Avec un tracteur on travaillait 120 hectares en 2004. Le nombre d’exploitations a diminuée quand la mécanisation s’est développée. Il y a eu la migration vers les villes car un couple avec un tracteur pouvait tenir une ferme (30 hectares dans les années 1960).
Les femmes allaient au champ autrefois, faisaient la traite des vaches, tenait la maison et élever les enfants. Parfois la grand-mère gardait les enfants à la maison pendant que la mère était au champ. ; la grand-mère préparait le repas.
Il a débuté vers 18 ans avec son père, puis pendant 15 ans il a tenue une ferme avec sa femme, puis il est entré dans un GAEC (il pouvait prendre des vacances).
Autrefois on échangeait du blé avec le boulanger contre du pain (Aristide le boulanger était son cousin) jusque dans les années 1950, c’était du troc à l’aide d’une coche. Ensuite le blé est devenu plus cher et le troc n’allait plus de soit, le boulanger devenait trop gourmand.
En 1983, le quintal de blé était payé 123 francs, en 2004 seulement 60 francs.
Le poids de la JAC (jeunesse agricole catholique) ; la jeunesse agricole a été baignée dans la Religion. Le vicaire était l’animateur de la JAC et ils avaient des responsables qui allaient chercher les jeunes dans les villages. Ils les faisaient sortir et formaient les responsables et les bénévoles. Certains ont fait des carrières politiques et sont sortis de leur milieu.

De 00.20.59.08 à 00.22.05.50 ; GP sur batteuse RMH 420C et tracteur.

A partir de 00.21.46.13 à 00.30.03.15, interview de Claude Moreau (suite de la première partie)
La légende de Touvois, le loup-garou (dans le chemin de Ouara, lieu de rassemblement de loups garous). Autrefois, il y avait de la sorcellerie. On courait le garosse. Les familles qui se sentaient ensorcelées demandaient à un prêtre de les désensorceler. En pénitence, il fallait dans la même nuit courir 7 clochers (Fréligné, église de Touvois, Falleron, Saint Etienne de Mer morte…) ; le matin, on était fatigué et cela servait de thérapie.
La légende du loup-garou ; on entendait des voix la nuit et des touvoisiens sont allés voir au clair de lune ; ils y ont vu une vieille femme qui ramassait des cailloux la nuit (c’était Marie qui ramassait les cailloux pour les revendre pour mettre sur les routes et boucher les trous).
Les rebouteux, guérisseur à la médecine empirique qui soignait les animaux avec des cataplasmes de moutarde), ancêtre du vétérinaire : on faisait appel à leurs soins à cause du manque d’argent et des croyances. Il traitait aussi les vers, le feu (quand on avait une brûlure cela atténué la douleur). Il y a des chemins creux sur toute la commune qui permettait seulement de laisser passer les bœufs et les deux talus permettaient de faire l’écoulement de l’eau.
00.30.06.00, vue de l’église
00.30.22.05 ; vue sur structure métallique rouge.
00.30.31.00 ; fruits.
00.30.36.00, mur avec géraniums.
00.30.13.15 la Maison du Paysan (musée)
00.31.34.07 : intérieur de l’église, maître-autel, vitraux.
00.31.52.05 : construction avec toit en tuile
00.32.01. à 00.32.23.00, structure en bois près d’un cours d’eau
A partir de 00.32.23.00 à 00.41.04.15 : œuvres de Jean Noel Billon-Pierron qui peint des grenouilles.
A partir de 00.34.23.16, peintre Noel Billon Pierron interrogé devant son chevalet Pourquoi peint-il des animaux ? Cela est un choix. Avant, je faisais de la peinture de paysage. Mais tout le monde fait des paysages. Il aime la couleur. Mais il faut se faire connaître et la grenouille est un prétexte. Il a commencé à peindre vers 12 ans. Et cela fait 38 ans maintenant qu’il peint, qu’il sculpte (depuis 6 ans). Il est autodidacte. Il a eu un instituteur qui l’a aidé et lui a appris à peindre. Il a fait des expositions. Il a été jardinier. Il a été inspiré par Picasso et Dali, pour la matière, la couleur. Il travaille au couteau et donne des cours.

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