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Convalescence à Trois-Epis [21668]

1967 précisément | Philippe DURAND

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Film professionnel
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Texte sur les valeurs de la Mutuelle Générale de l'éducation Nationale. Lu également en voix off.
« Le présent film n'a d'autre prétention que d'être le reflet de la convalescence à Trois-épis, telle que pensionnaires et personnels la vivent, jour après jour. Denis Forestier président de la MGEN»

Carte de France laissant apparaître les plus grandes villes et des routes se dessinent en direction de Colmar en Alsace.
Carte géographique situant Trois-Epis près de Colmar.
Titre : Convalescence à Trois-Epis. Musique classique.

Vu du bâtiment, créé en 1949 . Centre accueillant 270 convalescents.
Présentation du 1 professionnel pour 2 convalescents.

Samedi 1er juillet 1967, 9h00.
Images de la réunion des dirigeants du centre. Présentation des docteurs et assistante sociale.

12h00
Salle à manger de diététique. Un docteur prend des nouvelles auprès d'une femme âgée.

13h45 , une voiture arrive conduisant une jeune femme depuis un centre médical parisien. 7 départs pour 7 arrivées chaque jour. On vient l’accueillir et lui porter ses valises.
La femme arrive à l'accueil et signe le registre d'admission.
On suit son accueil et son arrivée (après une opération visiblement).

Dans la chambre qu'elle partage avec une femme qui a la jambe plâtrée. Les deux femmes discutent et évoquent la garde des enfants en cas de convalescence

Dans la salle de restauration :
La femme est attablée. On lui apporte des plats. Portraits de convalescents à table. Ils discutent de leurs parcours professionnel
La femme ne mange pas beaucoup. Un vieil homme lui fait remarquer et l'invite à venir voir le film qui sera projeté le soir.

La femme est dans une bibliothèque. Elle dit qu'elle n'a pas le cœur à lire et raconte sa situation : elle a été opérée par césarienne et a perdu son enfant. Elle a deux autres enfants. On lui demande le silence.

Un autre convalescent discute avec elle sur sa propre situation. Il est intendant dans un lycée et subit du stress.
Une femme joue du piano : plan sur ses mains et portraits.

La jeune pensionnaire suit son interlocuteur

Rendez-vous avec un médecin radiologue qui lui demande comment se passe son arrivée. Il confirme un diagnostic devant des radios, elle a une colite spasmodique liée à son opération et son état affectif.
La femme reboutonne son chemisier après son auscultation.
Il va demander un bilan hématologique, méthode de relaxation, musculation... conseils sur le planning familial.

Assise dans des fauteuils de spectacle, elle évoque le peu de sorties qu'elle fait avec son mari, faute de temps. Ici elle se sent au calme mais un peu perdue. Son interlocuteur la rassure .

GP sur des mains préparant des médicaments.
Une femme forme un patient à faire ses analyses.
La jeune femme se relève après une prise de sang
La voix off évoque le régime de sortie.
Images du travail des diététiciennes , menu sur ardoise. Préparation des plateaux repas.
Plans sur les plats.

Répartition des malades dans le restaurant selon leurs besoins thérapeutiques et leur suivi diététique.

Partie de billard.

Séance de rééducation sous surveillance d'un médecin enjoué ayant un mot pour chaque patient.

La femme allongée sur une table médicale et pédale avec ses jambes. Séances de rééducation fonctionnelle de groupe.
Bains de paraffine,physiothérapie et hydrothérapie.

Séance de relaxation : training autogène de Schultz guidée par la voix d'une femme médecin. Plan sur la jeune femme en relaxation.

EXT
Un petit groupe se balade dans la campagne.
La jeune femme suivie ramasse des insectes et les enferme dans un bocal pour son mari qui les collectionne.

INT
Portrait de convalescents assistant à un spectacle. Ils sont assis.

Un groupe de médecins en blouse blanche sont en réunion avec l’assistante sociale Ils sont assis autour d'une table. Ils prennent des nouvelles des anciens malades.
Un médecin de garde évoque le cas d'un patient puis les autres professionnels s'expriment.

Un homme cherche une certaine Madame Monceau et des femmes faisant de la vannerie l'informe qu'elle se trouve au salon de coiffure.

Au salon de coiffure : l’homme retrouve Edith, la jeune femme du début.

EXT :
Un patient sortant dit au revoir à la jeune femme et l'invite à lui rendre visite avec son mari si elle se rend dans le sud. L'homme repart en voiture avec son fils. Ils font leurs adieux et se donnent des conseils.


26 juillet 1967 : un autobus arrive pour déposer les nouveaux convalescente. Ils sont reçus par un comité d'accueil de pensionnaires dont la jeune femme.

La voix de la jeune femme cite Paul Eluard « Demain je commencerai et ainsi tous les jours je naîtrai à moi-même et au monde. » Elle marche la tête haute.

Logo de la MGEN.
Philippe Durand (1932 - 2007) est né à La Baule (Loire-Atlantique) et décédé à Trégunc (Finistère). Il suit des études à l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud (en spécialisation audiovisuelle). Figure particulière du passage au cinéma amateur puis au cinéma professionnel, il a été à la fois réalisateur, poète, journaliste, critique et théoricien du cinéma.

En 1956, blessé pendant la guerre d'Algérie, il revient amputé d'une jambe. Il décide alors de se consacrer au cinéma et devient réalisateur professionnel de plus d'une cinquantaine de films pour le cinéma et la télévision, court et moyens-métrages. Il réalise son premier film « Secteur postal 89 098 » en 1959, un film qui sera interdit d'exploitation en France en 1961. Puis il réalise de nombreux films qui seront remarqués en festivals.

Il fut tout à la fois poète, journaliste, auteur et réalisateur pour le cinéma et la télévision. Ancien instituteur, il a mené des stages de formation sur l’écriture au cinéma pour l’Union française des œuvres laïques d’éducation par l’image et le son (UFOLEIS) et a enseigné à l’Institut Lumière de Lyon et aux Écoles des Beaux-Arts de Quimper et de Brest. Collaborateur de revues spécialisées telles que « La Revue du Cinéma. Image et son », éditée par l’UFOLEIS, dans laquelle il rédige, entre autres, la rubrique Cinéma amateur, il est également l’auteur de plus d’une dizaine de publications dont « L’acteur et la caméra » en 1975 (Éditions techniques européennes), « Cinéma et montage : un art de l’ellipse » en 1993 (Éditions du Cerf).

Toute sa vie, il dénonça l'injustice, l'intolérance et l'absurdité de la guerre, comme dans « Secteur postal 89 098 », son premier film, et dans « Soldat Fransez », réalisé en 1983. Dans son livre « Mort d'un Indien », il s'insurge contre les dangers du nucléaire. Il rendit hommage à son pays breton en défendant son territoire et sa langue, dans ses films « Le Pays blanc » (1975) et « Yezh ar vezh, La langue de la honte » (1979) et dans ses publications, « Le livre d'or de la Bretagne » et « Breizh Hiviz ».
Son cinéma est autant personnel, poétique qu’engagé et militant.

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