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De Rennes à Dancharia [14383]

Film amateur | Bretagne
Départ en automobile pour les vacances dans le sud-ouest. Le port de Nantes et quelques vues de la ville (immeubles de l'Ermitage en reconstruction après bombardements, panorama sur port, château des Ducs). Passage d'un pont transbordeur avec la voiture (Rochefort). Le port de La Rochelle. Nourrissage d'un cygne dans un parc. Passage d'un pont sur la Dordogne. Un tramway à Bordeaux, quelques édifices et les activités du port. Arrêt dans un forêt Landaise. Visite à la base transatlantique d'aviation. Arcachon, balade en bateau, parc ostréicole
Dès 17 ans, équipé d’un appareil photographique puis d’une caméra (une Ercsam 9,5 mm) qu'il utilise pour des reportages lors de voyages avec ses parents, Roland Lemesle a l’habitude de faire des montages et du titrage.

Deux ans après avoir fait son service militaire (de 1952 à 1954) comme instructeur dans les transmissions radio sur le matériel américain qui équipe alors l'armée, il est rappelé pour une période en Algérie en 1956 comme chef d'atelier radio dans la vingtième division d’infanterie stationnée à Bouïra, en Kabylie, à près de 120 km au Sud-est d’Alger. Il y séjourne d'avril à décembre 1956. Il commande beaucoup de pellicule en achat groupé et commence à filmer depuis le départ de la caserne Charner de Saint-Brieuc, puis la traversée en paquebot et l'arrivée à Alger. Il a également filmé le défilé du 14 juillet, les tempêtes de sable, l'interrogatoire d'un fellagha, les baignades de la troupe en bord de mer. Il a été libéré en décembre 1956.
Ce sous-officier, il est sergent-chef, part avec ses deux appareils. Ainsi il confie en 2015 à Jean-Pierre Bertin-Maghit (Lettres filmées d’Algérie. Des soldats à la caméra. 1954-1962, p.67) : « Je me suis dit que contre mauvaise fortune fallait faire bon cœur, autant essayer d’y aller de façon volontaire et si possible agréable. C’est la raison pour laquelle je me suis dit, je vais prendre mon appareil photo et ma caméra autant que faire se peut, faire des films et des photos. » Il utilise sa caméra lorsqu’il est en tenue militaire, plus pratique grâce aux grandes poches, et réserve l’appareil photo pour les permissions à Alger en tenue civile.
Contrairement à la plupart des soldats-cinéastes amateurs, il garde ses bobinos pendant sa période en Algérie et les développe à son retour en métropole.

Des dizaines d’années plus tard, c’est pour la conservation de la mémoire d’« une période très particulière » vécue que Roland Lemesle dépose ses images à la Cinémathèque de Bretagne. « Ce n’est qu’après, par différents échos que j’ai eus, que je me suis aperçu que ces images pouvaient être intéressantes parce qu’elles avaient été prises sur le vif sans esprit de propagande, contrairement au cinéma des armées » (J.-P. Bertin-Maghit, Op. cit., p.36).

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