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Iroise [19355]

Film amateur | Bretagne
Marcel Domergue a intégré l’association Les Glénans en 1960 jusqu’en 1971. Il a partagé le quotidien de l’association sur les îles de l’archipel et a réalisé de nombreux films témoignant de l’organisation et de la vie lors des stages, à terre et en mer, laissant ainsi une trace de cette riche période de l’association, de ses valeurs de collectif, de partage et de liberté, ainsi que de la démocratisation de la pratique de la voile.

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N&B A bord du ketch hauturier Iroise du Centre nautique des Glénans, mouillé devant une côte assez escarpée. L’équipage se prépare à appareiller.
Voiles encore ferlées (non établie). Le voilier est ancré sur le mouillage secondaire dont une partie est déjà relevée. Sur la plage avant, un équipier en casquette et une équipière coiffée de couettes, démêlent sa partie textile qui est amenée à mesure vers l’arrière du bateau par une autre partie de l'équipage, qui la range dans un coffre. Un homme en maillot de bain, appuyé sur la bôme d’artimon semble donner des conseils.
Trois équipiers remontent le mouillage (images tremblées).

Un homme au pied du mât. Contre-plongée mât. Un équipier en tête de mât, installé sur une chaise de calfat. Sur le pont, un homme, en ciré foncé et bonnet de laine, drisse à la main, regarde vers le haut du mât.
PR Les coéquipiers contrôlent sa descente à l’aide d’une drisse. L’homme revient sur le pont et s’arrête un instant au niveau des barres de flèche. En arrière-plan, une plage et de la dune.

Dériveurs naviguant dans l’archipel de Glénan près de l’île de Penfret.

A bord du ketch hauturier Iroise. Un équipier hisse la grand-voile, aidé par un homme à casquette puis un homme en maillot de bain.
A l’avant, l'équipage achève de remonter le mouillage. La grand-voile et l’artimon (voile du mât arrière) commencent à porter. Une équipière prend des photos. GP Mains. L’équipier en maillot de bain a pris la barre. Les derniers mètres de la ligne de mouillage rejoignent le pont, suivis de l’ancre, remontée par tribord.

COUL A l’arrière du voilier, un équipier remonte une ligne de pêche. Une équipière sort de la cabine. Sous le regard d’une partie de l’équipage, la ligne est totalement remontée. A son extrémité, un maquereau, décroché par le pêcheur. Un autre équipier, assis dans le passe-avant, pieds nus et en pantalon de ciré, nettoie un poisson. Il lui ôte la tête qu’il jette à l’eau. Une dizaine de maquereaux sont alignés côte à côte.
PR Vue sur l’avant. Le bateau avance rapidement. Sur tribord, un équipier regarde dans ses jumelles. Une équipière nettoie les poissons dans un seau bleu.

A l'approche de la côte boisée. PR Un homme torse nu, à demi sorti de la cabine, fume une cigarette puis observe le cap aux jumelles. Il est entouré d’une partie de l’équipage dont une jeune fille en débardeur à rayures. A l’arrière du bateau, le pavillon national flotte (drapeau en langage maritime). L'homme torse nu s’est vêtu d’une casquette et tient la barre. La voile d’artimon est affalée. A l’avant, un équipier en tee-shirt rouge fait signe que tout va bien (signe « pouce levé »), puis observe le mouillage ou l’amarrage. La grand-voile est ferlée et les bouts lovés (cordages). Au pied du mât d’artimon, deux équipières s’activent ; l’une d’elles, en pull-over, love une drisse.

PR Le bateau tire une ligne, un maquereau se débat dans la mer. Un équipier, assis dans le passe-avant, nettoie et vide un poisson. PR Les maquereaux vidés et étêtés. Travaux de couture. Un équipier en vareuse rouge prépare la ligne du loch. On entrevoit le « poisson » à ailettes qu’il tient en main, et, amarrés au balcon, la ligne du loch et le compteur totalisateur (le tout de marque Walker).

Près de la côte, dépassement d’un cotre à coque bleue, doté d’un gréement à corne, avec foc et trinquette (voiles rouges). Un équipier du bord le salue. Derrière défile la côte.
A l’intérieur, devant la table à cartes, un homme torse nu, casquette et pipe à la bouche, règle le récepteur radio (de marque Navitech), écouteurs aux oreilles. Il empoigne le compas de relèvement (de marque Vion), sort à l’extérieur et effectue un relevé. Il retourne à l’intérieur et reporte les mesures sur la carte.
Le barreur. Dans le cockpit, le navigateur regarde dans ses jumelles, une équipière aux couettes et débardeur rayé à côté de lui, deux autres équipiers sont près de la barre.
Préparation de manœuvre de mouillage : un équipier à vareuse rouge éclaircit les cordages à l’avant. Deux hommes affalent le foc. Puis, à l’arrière, la voile d’artimon affalée est ferlée. L’Iroise (qui n’est pas équipée de moteur) continue sa route sous grand-voile seule. L’équipage prépare la ligne de mouillage en sortant la chaîne de l’écubier.
Au mouillage, sans sillage et grand-voile affalée et ferlée, un équipier à vareuse rouge observe le plan d’eau depuis le cockpit.

En mer, sur le pont, un homme et une femme font la vaisselle dans des seaux en plastique. Ils mettent les couverts à sécher. PE Le pont. Les maquereaux vidés et nettoyés dans le passe-avant.
L’équipage assis dans le cockpit discute. GP La main du barreur. GP Le compas de route dans sa boite en bois. Le navigateur, corps à demi sorti de la cabine tient les jumelles à la main. Contre-plongée voiles. PR Deux membres d’équipage. Un équipier nettoie du poisson sur le pont.

N&B Sur un croiseur de type Cotre des Glénans, un équipier en pull marin revient de l’avant en se tenant au gréement. La barreuse. Un équipier se glisse dans la cabine. Le jeune homme au pull marin retourne à l’avant du bateau. Le voilier approche d’un rocher au sommet blanchi, deux équipiers sur le pont. Le jeune homme au pull marin nettoie des maquereaux dans un seau en plastique. Il les aligne les uns à côté des autres.

COUL Sur un croiseur de type Cotre des Glénans, une équipière tient la barre. Elle montre le paysage à deux membres d’équipage.
Au port, trois personnes, dont l'équipière qui fume, sont installées sur le pont. Un homme portant un bonnet la chahute.

GP Tout à tour une carte, une règle Cras à rapporteurs, un sextant, une ligne de traîne, un baromètre, une lampe torche.
GP une machine à écrire.
Marcel Domergue (1922 - 2015), né à Rodez et décédé à Paris, était jésuite. Doté d'une bonne plume, il écrit de nombreux livres et articles, et fut notamment rédacteur puis rédacteur en chef de la revue « Croire aujourd’hui » éditée par Bayard. Il est également l’auteur de commentaires sur les évangiles à destination des croyants et plus particulièrement des prêtres pour la préparation de leurs homélies.

Marcel Domergue est arrivé à l'association Les Glénans au début des années 1960, il était déjà prêtre à cette époque. Sans doute venu à l'association dans le but d’évangéliser un mouvement de jeunesse, comme cela pouvait être fréquent à l'époque, il a passé de nombreuses années au sein de l'association. Cette démarche n’a pourtant pas fonctionné, Philippe et Hélène Viannay, les fondateurs de l’association Les Glénans ont toujours tenu au caractère laïc de l’association. Marcel Domergue y est cependant resté, y a trouvé sa place, a partagé la vie de l'association et y a réalisé des films sur le quotidien des groupes lors des stages à terre et des croisières. Très expérimenté en navigation, il encadrait également des stages à terre et en croisière comme chef de bord. Il a quitté l’association en 1971, laissant un témoignage fort de la vie de l'association et de ses valeurs.

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